Un groupe extrémiste en Syrie décimé par un attentat

Une trentaine de chefs du groupe extrémiste «Ahrar al-Cham», qui étaient réunis dans le nord-ouest de la Syrie, ont péri mardi 9 septembre dans une explosion. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier qui a visé un groupe «rebelle» depuis le début du Syrie, il y a trois ans et demi.
L'attentat s'est produit alors que les chefs militaires et religieux du groupe étaient en réunion dans
le sous-sol d'une maison, dans le village de Ram Hamdane, dans la province d'Idleb, au nord de la Syrie.
Le soi-disant «Observatoire syrien des droits de l'homme» a indiqué que 28 chefs du mouvement, dont leur émir Hassan Aboud, dont le nom de guerre est Abu Abdullah al-Hamoui, avaient été tués. Des sources proches du régime font état, pour leur part, de 60 morts.
Les origines de l'explosion ne sont pas claires. Des sources au sein des bandes armées ont d'abord évoqué un attentat suicide. Toutefois, d'autres milieux ont parlé d'une puissante bombe, dissimulée dans la salle de réunion. Ils ne précisent pas le camp qui est à l'origine de l'explosion, même s'il est probable que ce soit dans le cadre des combats internes entre bandes armées, qui font rage ces derniers mois.
Ahrar al-Sham est une coalition d'unités extrémistes et salafistes qui se sont regroupées en une brigade. Le groupe opère sous l'égide du Front islamique syrien et est proche d'al-Qaïda sans pour autant avoir ouvertement prêté allégeance à son chef, Ayman al-Zawahiri. En juillet 2013, le groupe comptait entre 10 000 et 20 000 miliciens, dont un certain nombre de ressortissants étrangers, notamment arabes.
Source : sites web
L'attentat s'est produit alors que les chefs militaires et religieux du groupe étaient en réunion dans

Le soi-disant «Observatoire syrien des droits de l'homme» a indiqué que 28 chefs du mouvement, dont leur émir Hassan Aboud, dont le nom de guerre est Abu Abdullah al-Hamoui, avaient été tués. Des sources proches du régime font état, pour leur part, de 60 morts.
Les origines de l'explosion ne sont pas claires. Des sources au sein des bandes armées ont d'abord évoqué un attentat suicide. Toutefois, d'autres milieux ont parlé d'une puissante bombe, dissimulée dans la salle de réunion. Ils ne précisent pas le camp qui est à l'origine de l'explosion, même s'il est probable que ce soit dans le cadre des combats internes entre bandes armées, qui font rage ces derniers mois.
Ahrar al-Sham est une coalition d'unités extrémistes et salafistes qui se sont regroupées en une brigade. Le groupe opère sous l'égide du Front islamique syrien et est proche d'al-Qaïda sans pour autant avoir ouvertement prêté allégeance à son chef, Ayman al-Zawahiri. En juillet 2013, le groupe comptait entre 10 000 et 20 000 miliciens, dont un certain nombre de ressortissants étrangers, notamment arabes.
Source : sites web
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