Syrie: l’ONU accuse l’EI d’exécuter régulièrement des civils en public les vendredis

Les exécutions sommaires publiques de civils les vendredis dans les zones syriennes sous contrôle de l'Etat islamique (EI) sont devenues un «spectacle ordinaire», a dénoncé mercredi une commission d'enquête de l'ONU dans un rapport.
«Les exécutions dans les lieux publics sont devenues un spectacle ordinaire les vendredis à Raqqa et dans les zones contrôlées par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) dans la province d'Alep», indique la commission.
Ces exécutions sommaires ont pour objectif d'«instiller la terreur parmi la population» et de s'assurer que cette dernière soit soumise à son autorité, ajoute-t-elle.
D'après le rapport, les extrémistes encouragent et obligent même parfois la population à assister à ces exécutions. La majorité des victimes sont des hommes, mais plusieurs garçons âgés entre 15 et 17 ans ont aussi été exécutés sommairement, ainsi que des femmes.
Exécution sommaire à Raqqa
Entraînement de garçons de 10 ans
Les personnes sont tuées par armes à feu, ou bien elles sont décapitées, flagellées ou lapidées. Les corps sont ensuite abandonnés sur l'espace public, souvent sur des «crucifix», pendant plusieurs jours.
Les enquêteurs accusent par ailleurs les takfiristes de recruter et d'entraîner militairement des garçons âgés de 10 ans dans des camps.
La commission a été mandatée par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour enquêter sur les crimes commis par toutes les parties en Syrie. Elle a été mise en place en août 2011 et publie depuis cette date des rapports. La mise à jour publiée mercredi concerne la période du 20 janvier au 15 juillet dernier et est basée sur 480 entretiens.
«On a déjà dit 4 fois aux 15 membres du Conseil de sécurité: +Vous êtes responsables de l'impunité qui règne en Syrie+», a déclaré aux médias le président de la commission d'enquête, Paulo Pinheiro, reconnaissant son impuissance à convaincre le Conseil de sécurité, seul organe apte à saisir la Cour pénale internationale (CPI) dans le cas de la Syrie, à agir.
«Cela fait 3 ans que l'on rassemble des preuves contre les suspects, chaque jour on a de nouveaux crimes (...) et la communauté internationale n'intervient pas», s'est aussi insurgé Carla del Ponte, également membre de la commission.
Source : AFP et rédaction
«Les exécutions dans les lieux publics sont devenues un spectacle ordinaire les vendredis à Raqqa et dans les zones contrôlées par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) dans la province d'Alep», indique la commission.
Ces exécutions sommaires ont pour objectif d'«instiller la terreur parmi la population» et de s'assurer que cette dernière soit soumise à son autorité, ajoute-t-elle.
D'après le rapport, les extrémistes encouragent et obligent même parfois la population à assister à ces exécutions. La majorité des victimes sont des hommes, mais plusieurs garçons âgés entre 15 et 17 ans ont aussi été exécutés sommairement, ainsi que des femmes.

Entraînement de garçons de 10 ans
Les personnes sont tuées par armes à feu, ou bien elles sont décapitées, flagellées ou lapidées. Les corps sont ensuite abandonnés sur l'espace public, souvent sur des «crucifix», pendant plusieurs jours.
Les enquêteurs accusent par ailleurs les takfiristes de recruter et d'entraîner militairement des garçons âgés de 10 ans dans des camps.
La commission a été mandatée par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour enquêter sur les crimes commis par toutes les parties en Syrie. Elle a été mise en place en août 2011 et publie depuis cette date des rapports. La mise à jour publiée mercredi concerne la période du 20 janvier au 15 juillet dernier et est basée sur 480 entretiens.
«On a déjà dit 4 fois aux 15 membres du Conseil de sécurité: +Vous êtes responsables de l'impunité qui règne en Syrie+», a déclaré aux médias le président de la commission d'enquête, Paulo Pinheiro, reconnaissant son impuissance à convaincre le Conseil de sécurité, seul organe apte à saisir la Cour pénale internationale (CPI) dans le cas de la Syrie, à agir.
«Cela fait 3 ans que l'on rassemble des preuves contre les suspects, chaque jour on a de nouveaux crimes (...) et la communauté internationale n'intervient pas», s'est aussi insurgé Carla del Ponte, également membre de la commission.
Source : AFP et rédaction
Comments


