«Israël» aurait écouté le téléphone de John Kerry
«Israël» a écouté les conversations téléphoniques du Secrétaire d'Etat américain John Kerry alors qu'il tentait de promouvoir un «accord de paix» entre Israéliens et Palestiniens ces derniers mois, a rapporté dimanche 4 août l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
Selon les informations du magazine, un autre service de renseignement d'un pays non identifié a
lui aussi écouté les communications du chef de la diplomatie américaine lorsqu'il utilisait un téléphone portable non sécurisé au lieu des systèmes cryptés, ce qui lui est arrivé plus d'une fois.
Les informations ainsi recueillies, ajoute Der Spiegel, ont été utilisées par le gouvernement israélien dans ses négociations (qui ont échoué).
Ni les Etats-Unis, ni «Israël», n'ont confirmé, ni commenté, les révélations du Spiegel.
Ces révélations surviennent alors que l'entité sioniste a sévèrement critiqué John Kerry la semaine dernière, pour la manière dont il a tenté d'imposer un cessez-le-feu à Gaza avant que l'armée israélienne ait atteint tous ses objectifs, au point que Washington ait dû faire une mise au point pour défendre le Secrétaire d'Etat. Le quotidien israélien Haaretz ironisait il y a quelques jours que quelqu'un qui se réveillerait d'un profond sommeil la semaine dernière aurait pu penser que le principal problème d'«Israël» s'appelle John Kerry...
M. Kerry, qui considérait comme une priorité de son mandat un règlement négocié au Proche-Orient, avait réussi à ramener à la table des négociations le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en juillet 2013.
Mais, en avril dernier, «Israël» avait brusquement annoncé l'installation de 700 nouvelles colonies, et refusé de relâcher comme prévu une dernière série de prisonniers palestiniens. A cela, M. Abbas avait réagi en demandant que la Palestine devienne membre de certaines conventions de l'Organisation des Nations unies, et les négociations avaient capoté.
M. Kerry a tenté en vain d'instaurer un cessez-le-feu pour mettre fin à l'actuelle offensive militaire israélienne à Gaza.
Source : agences et rédaction
Selon les informations du magazine, un autre service de renseignement d'un pays non identifié a
lui aussi écouté les communications du chef de la diplomatie américaine lorsqu'il utilisait un téléphone portable non sécurisé au lieu des systèmes cryptés, ce qui lui est arrivé plus d'une fois.Les informations ainsi recueillies, ajoute Der Spiegel, ont été utilisées par le gouvernement israélien dans ses négociations (qui ont échoué).
Ni les Etats-Unis, ni «Israël», n'ont confirmé, ni commenté, les révélations du Spiegel.
Ces révélations surviennent alors que l'entité sioniste a sévèrement critiqué John Kerry la semaine dernière, pour la manière dont il a tenté d'imposer un cessez-le-feu à Gaza avant que l'armée israélienne ait atteint tous ses objectifs, au point que Washington ait dû faire une mise au point pour défendre le Secrétaire d'Etat. Le quotidien israélien Haaretz ironisait il y a quelques jours que quelqu'un qui se réveillerait d'un profond sommeil la semaine dernière aurait pu penser que le principal problème d'«Israël» s'appelle John Kerry...
M. Kerry, qui considérait comme une priorité de son mandat un règlement négocié au Proche-Orient, avait réussi à ramener à la table des négociations le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en juillet 2013.
Mais, en avril dernier, «Israël» avait brusquement annoncé l'installation de 700 nouvelles colonies, et refusé de relâcher comme prévu une dernière série de prisonniers palestiniens. A cela, M. Abbas avait réagi en demandant que la Palestine devienne membre de certaines conventions de l'Organisation des Nations unies, et les négociations avaient capoté.
M. Kerry a tenté en vain d'instaurer un cessez-le-feu pour mettre fin à l'actuelle offensive militaire israélienne à Gaza.
Source : agences et rédaction
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