Espagne: arrestation de deux femmes dont une mineure soupçonnées de «jihad»

Deux jeunes filles, dont une mineure, ont été arrêtées en Espagne, accusées d'avoir voulu rejoindre un réseau envoyant des volontaires combattre avec les extrémistes de l'«Etat islamique» en Irak et en Syrie, a affirmé lundi le ministère espagnol de l'Intérieur.
«Pour la première fois en Espagne, deux femmes, dont une mineure, ont été arrêtées alors qu'elles étaient prêtes à intégrer des cellules terroristes de l'Etat islamique» des extrémistes ultra-radicaux qui se sont emparés de pans entiers de territoires en Irak et en Syrie, selon le ministère.
Les deux jeunes filles, dont l'une, Fauzia Allal Mohamed, est âgée de 19 ans, ont été
appréhendées à la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole de Melilla.
«Les deux femmes entendaient traverser la frontière jusqu'au Maroc pour prendre contact avec le réseau qui devaient les envoyer de façon imminente dans une zone de conflit entre la Syrie et l'Irak», a précisé le ministère dans un communiqué.
«Leur intention était d'intégrer l'une des cellules de l'organisation terroriste de l'Etat islamique, dirigé par Abou Bakr Al Bahdadi», poursuit-il.
Le ministère souligne également qu'il s'agit des premières arrestations en Espagne «après l'appel au jihad lancé le 1er août de Mossoul par Abou Bakr al-Baghdadi».
Plusieurs opérations de ce type ont été menées en Espagne ces dernières années. Le ministère avait annoncé le 16 juin le démantèlement à Madrid d’un réseau de recrutement d'extrémistes présents en Syrie et en Irak, dont le chef était un ancien prisonnier de Guantanamo. Huit personnes étaient arrêtées.
De même, il avait annoncé en mai le démantèlement, dans l'enclave espagnole de Melilla (nord du Maroc), d'une cellule chargée de recruter puis d'envoyer des combattants extrémistes au Mali et en Libye, deux mois après le démantèlement au Maroc et à Melilla d'une autre cellule qui envoyait des combattants en Syrie, au Mali et en Libye. Le ministère avait alors indiqué que 472 extrémistes avaient été arrêtés en Espagne depuis 2004.
Un autre réseau lié à al-Qaïda avait été démantelé en juin 2013 dans l'autre enclave espagnole située au nord du Maroc de Ceuta, et dans la ville voisine marocaine de Fnideq. Il était accusé d'avoir envoyé environ 50 terroristes en Syrie dont certains ont commis des attentats suicides.
Source: agences et rédaction
«Pour la première fois en Espagne, deux femmes, dont une mineure, ont été arrêtées alors qu'elles étaient prêtes à intégrer des cellules terroristes de l'Etat islamique» des extrémistes ultra-radicaux qui se sont emparés de pans entiers de territoires en Irak et en Syrie, selon le ministère.
Les deux jeunes filles, dont l'une, Fauzia Allal Mohamed, est âgée de 19 ans, ont été

«Les deux femmes entendaient traverser la frontière jusqu'au Maroc pour prendre contact avec le réseau qui devaient les envoyer de façon imminente dans une zone de conflit entre la Syrie et l'Irak», a précisé le ministère dans un communiqué.
«Leur intention était d'intégrer l'une des cellules de l'organisation terroriste de l'Etat islamique, dirigé par Abou Bakr Al Bahdadi», poursuit-il.
Le ministère souligne également qu'il s'agit des premières arrestations en Espagne «après l'appel au jihad lancé le 1er août de Mossoul par Abou Bakr al-Baghdadi».
Plusieurs opérations de ce type ont été menées en Espagne ces dernières années. Le ministère avait annoncé le 16 juin le démantèlement à Madrid d’un réseau de recrutement d'extrémistes présents en Syrie et en Irak, dont le chef était un ancien prisonnier de Guantanamo. Huit personnes étaient arrêtées.
De même, il avait annoncé en mai le démantèlement, dans l'enclave espagnole de Melilla (nord du Maroc), d'une cellule chargée de recruter puis d'envoyer des combattants extrémistes au Mali et en Libye, deux mois après le démantèlement au Maroc et à Melilla d'une autre cellule qui envoyait des combattants en Syrie, au Mali et en Libye. Le ministère avait alors indiqué que 472 extrémistes avaient été arrêtés en Espagne depuis 2004.
Un autre réseau lié à al-Qaïda avait été démantelé en juin 2013 dans l'autre enclave espagnole située au nord du Maroc de Ceuta, et dans la ville voisine marocaine de Fnideq. Il était accusé d'avoir envoyé environ 50 terroristes en Syrie dont certains ont commis des attentats suicides.
Source: agences et rédaction
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