Ukraine: des enquêteurs sur le site du crash, les combats font 14 morts

Plusieurs dizaines d’inspecteurs internationaux sont arrivés pour la première fois vendredi sur le site du crash du Boeing malaisien pour enquêter sur sa cause, en dépit de nouveaux affrontements dans l’Est de l’Ukraine qui ont fait quatorze morts.
Au moins dix soldats parachutistes ukrainiens figurent parmi les victimes de ce que l’état-major ukrainien a présenté comme une «embuscade» des prorusses à Chakhtarsk, à environ 25 kilomètres du site du crash, dans la nuit de jeudi à vendredi. «Quatre corps n’ont pas encore été identifiés et il peut s’agir aussi bien de soldats ukrainiens que de
terroristes» (insurgés), a précisé Olexiï Dmytrachkivski, porte-parole de l’état-major.
Les forces ukrainiennes ont repris vendredi leur offensive contre les prorusses, suspendue la veille pour favoriser l’enquête internationale sur le drame du crash du Boeing malaisien.
«Actuellement, les actions militaires sont dans une phase active», a confirmé M. Dmytrachkivski. «Mais il n’y a pas de combats dans la zone du crash du Boeing. Aujourd’hui le groupe d’experts internationaux poursuivra son travail», a-t-il ajouté.
Plus de deux semaines après le crash du vol MH17 de Malaysia Airlines, abattu par un missile alors qu’il reliait Amsterdam à Kuala Lumpur avec 298 personnes à bord le 17 juillet, les débris du Boeing et certaines dépouilles restent sur place.
Des dizaines d’enquêteurs sur le site du crash
Après avoir été empêchés pendant plusieurs jours d’accéder au site par les combats, un petit groupe d’experts néerlandais et australiens a réussi à y accéder jeudi pour une mission de reconnaissance en empruntant un itinéraire de plusieurs centaines de
kilomètres, au lieu de 60 kilomètres par la route directe.
Un groupe de 70 experts et observateurs de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), «le plus important» depuis le crash, est arrivé sur place vendredi, a annoncé l’OSCE sur Twitter. «S’ils trouvent des restes humains, ils seront immédiatement récupérés», a indiqué de son côté le ministère néerlandais de la justice, dans un communiqué confirmant l’arrivée des inspecteurs.
Les boîtes noires ont déjà été remise au groupe chargé de l’enquête et envoyées au Royaume-Uni pour y être analysées. Selon Kiev, les premières constatations ont révélé une forte explosion caractéristique d’un missile à fragmentation, ce que n’ont pas confirmé à ce stade les enquêteurs.
Des policiers pour protéger les inspecteurs
Une mission de policiers armés néerlandais et australiens, qui pourra atteindre au maximum 950 hommes, doit également commencer à se déployer vendredi dans la zone du crash pour la sécuriser.
Lors d’une rencontre jeudi à Minsk entre des représentants ukrainiens, prorusses et russes sous l’égide de l’OSCE, les différentes parties «se sont engagées à assurer un accès sécurisé aux enquêteurs internationaux au site du crash jusqu’à la fin de l’enquête
sur le terrain», a indiqué l’organisation dans un communiqué. Une nouvelle rencontre est prévue la semaine prochaine.
L’ancien président ukrainien Leonid Koutchma, qui représentait Kiev lors de ces pourparlers, a affirmé avoir reçu de la part des insurgés --qui contrôlent la zone-- «la promesse de remettre les effets personnels des défunts». «Chaque partie prenante du conflit s’est engagée à libérer 20 prisonniers», a-t-il ajouté à l’agence Interfax Ukraine.
A Lougansk, les combats ont fait cinq morts, dont un enfant, et neuf blessés en 24 heures parmi les civils, selon les autorités municipales, selon lesquelles la ville n’est plus alimentée en eau et électricité.
A Donetsk, la mairie a indiqué qu’un passager d’un minibus avait été tué jeudi par une explosion causée par un tir d’artillerie dans une rue où passait le véhicule.
Les combats ont fait plus de 1.100 morts selon l’ONU en plus de trois mois, sans compter les victimes du crash.
Source: agences et rédaction
Au moins dix soldats parachutistes ukrainiens figurent parmi les victimes de ce que l’état-major ukrainien a présenté comme une «embuscade» des prorusses à Chakhtarsk, à environ 25 kilomètres du site du crash, dans la nuit de jeudi à vendredi. «Quatre corps n’ont pas encore été identifiés et il peut s’agir aussi bien de soldats ukrainiens que de

Les forces ukrainiennes ont repris vendredi leur offensive contre les prorusses, suspendue la veille pour favoriser l’enquête internationale sur le drame du crash du Boeing malaisien.
«Actuellement, les actions militaires sont dans une phase active», a confirmé M. Dmytrachkivski. «Mais il n’y a pas de combats dans la zone du crash du Boeing. Aujourd’hui le groupe d’experts internationaux poursuivra son travail», a-t-il ajouté.
Plus de deux semaines après le crash du vol MH17 de Malaysia Airlines, abattu par un missile alors qu’il reliait Amsterdam à Kuala Lumpur avec 298 personnes à bord le 17 juillet, les débris du Boeing et certaines dépouilles restent sur place.
Des dizaines d’enquêteurs sur le site du crash
Après avoir été empêchés pendant plusieurs jours d’accéder au site par les combats, un petit groupe d’experts néerlandais et australiens a réussi à y accéder jeudi pour une mission de reconnaissance en empruntant un itinéraire de plusieurs centaines de

Un groupe de 70 experts et observateurs de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), «le plus important» depuis le crash, est arrivé sur place vendredi, a annoncé l’OSCE sur Twitter. «S’ils trouvent des restes humains, ils seront immédiatement récupérés», a indiqué de son côté le ministère néerlandais de la justice, dans un communiqué confirmant l’arrivée des inspecteurs.
Les boîtes noires ont déjà été remise au groupe chargé de l’enquête et envoyées au Royaume-Uni pour y être analysées. Selon Kiev, les premières constatations ont révélé une forte explosion caractéristique d’un missile à fragmentation, ce que n’ont pas confirmé à ce stade les enquêteurs.
Des policiers pour protéger les inspecteurs
Une mission de policiers armés néerlandais et australiens, qui pourra atteindre au maximum 950 hommes, doit également commencer à se déployer vendredi dans la zone du crash pour la sécuriser.
Lors d’une rencontre jeudi à Minsk entre des représentants ukrainiens, prorusses et russes sous l’égide de l’OSCE, les différentes parties «se sont engagées à assurer un accès sécurisé aux enquêteurs internationaux au site du crash jusqu’à la fin de l’enquête

L’ancien président ukrainien Leonid Koutchma, qui représentait Kiev lors de ces pourparlers, a affirmé avoir reçu de la part des insurgés --qui contrôlent la zone-- «la promesse de remettre les effets personnels des défunts». «Chaque partie prenante du conflit s’est engagée à libérer 20 prisonniers», a-t-il ajouté à l’agence Interfax Ukraine.
A Lougansk, les combats ont fait cinq morts, dont un enfant, et neuf blessés en 24 heures parmi les civils, selon les autorités municipales, selon lesquelles la ville n’est plus alimentée en eau et électricité.
A Donetsk, la mairie a indiqué qu’un passager d’un minibus avait été tué jeudi par une explosion causée par un tir d’artillerie dans une rue où passait le véhicule.
Les combats ont fait plus de 1.100 morts selon l’ONU en plus de trois mois, sans compter les victimes du crash.
Source: agences et rédaction
Comments

