Bientôt un «Etat islamique en Irak et en Europe de l’Ouest»?!

Les services de renseignement français et espagnol recherchent un extrémiste d'origine algérienne, ayant quitté la Syrie en mai 2014. Ils se disent inquiets de la possibilité que cet extrémiste ait réussi à accéder en territoire français pour établir le «califat islamique en Europe de l'Ouest».
Selon les enquêteurs, Abu Younis Haji, dit Abi Waqass pourrait être chargé d'une mission. Soit i

Les services de sécurité français se disent inquiets de la possibilité que cet extrémiste ait réussi à accéder en territoire français pour établir le «califat islamique en Europe de l'Ouest». «Nous sommes passés d'une étape de doute à celle de la certitude de l'existence de l'émir censé réglementer l'Etat islamique en Irak et en Europe de l'Ouest», affirme une source sécuritaire algérienne. «Nous coopérons avec les pays occidentaux afin de rechercher et de repérer toute extension de l'émirat de succession d'al-Baghdadi au Maghreb et en Europe de l'Ouest», note la source.
Selon une source sécuritaire algérienne, il n'y a, pour le moment, aucune preuve que cet extrémiste soit actuellement en France. Il pourrait s'être réfugié en Libye, en Tunisie, en Algérie ou probablement au nord du Mali.
Inquiétudes
Selon une source algérienne, le suspect recherché est issu de la ville de Djelfa et son vrai nom serait Abdelkodous Smiti. Il résidait à Lille (France). Il a rejoint les groupes armés terroristes en Syrie en novembre 2012 et était actif dans les rangs de l'Etat islamique en Irak. Il a été entraîné pour la première fois dans le camp irakien d'Abu Moussaab El Zarkaoui. Et, très vite, il a pris la tête de plusieurs organisations à Alep. Il était également chargé de guider un groupe de combattants extrémistes en Syrie et ailleurs dans le monde. Il est d'ailleurs appelé à coordonner entre les combattants arabes et d'autres venus de pays occidentaux, puisqu'il maîtrise cinq langues, à savoir le français, l'anglais, l'espagnol, l'arabe et l'italien.
La France, plate-forme des actes terroristes
C'est à partir de la France que les rapatriés de Syrie ont pu intégrer la cellule secrète appartenant à l'organisation extrémiste qui active en Europe de l'Ouest.
Selon des sources, les opérations de l'EIIL ne seront pas exécutées à partir de Londres, comme le font habituellement les groupes extrémistes, y compris Al Qaïda, mais plutôt depuis la France et l'Espagne, où il y a plus de liberté de manœuvre. Actuellement, et dans une grande discrétion et confidentialité, l'Algérie, le Maroc, l'Espagne, la France et la Grande-Bretagne échangent des renseignements et des informations à propos de l'installation de l'émirat appartenant à l'organisation de «l'Etat islamique d'Irak et l'Europe de l'Ouest», a indiqué une source de sécurité. Toujours selon nos sources, on a fait allégeance à l'émir de L'EIIL en France.
Les inquiétudes des pays occidentaux sont nourries par l'important nombre de jeunes Occidentaux partis combattre dans les rangs des groupes armés terroristes en Syrie et qui avoisine les 3000 personnes. Les services antiterroristes dans les pays occidentaux s'inquiètent qu'un jour ces extrémistes pourraient retourner dans leurs pays respectifs et mener des opérations terroristes, surtout que depuis quelque temps leurs familles commencent à sortir de leur silence.
Source : El Watan et rédaction
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