Syrie: Staffan de Mistura succédera à Brahimi comme médiateur de l’ONU

Le diplomate italo-suédois Staffan de Mistura va succéder à l’Algérien Lakhdar Brahimi comme médiateur de l’ONU dans le conflit syrien, selon des diplomates à l’ONU.
Cette nomination a été confirmée aux pays membres du Conseil de sécurité et devait être annoncée officiellement mercredi par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.
Ce dernier a cependant déclaré à la presse mercredi soir que l’annonce de la succession de M. Brahimi prendrait davantage de temps car il fallait consulter «les parties concernées». «Je vais faire une annonce très bientôt, mais pas aujourd’hui», a-t-il
ajouté.
Selon un diplomate du Conseil, M. de Mistura représentera l’ONU --alors que M. Brahimi était envoyé spécial conjoint de l’ONU et de la Ligue arabe-- et «il aura un adjoint arabe», non encore désigné.
Lakhdar Brahimi avait démissionné en mai dernier après deux ans d’efforts infructueux pour mettre un terme au conflit. Il avait organisé en janvier et février à Genève les premières négociations directes entre le gouvernement syrien et l’opposition, qui avaient échoué.
Son prédécesseur, l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, avait jeté l’éponge au bout de six mois à peine, en 2012, blâmant le Conseil de sécurité pour sa désunion.
Staffan de Mistura, 67 ans, né à Stockholm, a la double nationalité italienne et suédoise. Ancien vice-ministre italien des Affaires étrangères, habitué des zones de conflit, il a occupé de nombreuses fonctions aux Nations unies, en particulier comme représentant spécial de l’ONU pour l’Afghanistan (2010-2011), pour l’Irak (2007-2009) et pour le Liban (2001-2004) et directeur adjoint du Programme alimentaire mondial (2009-2010). Il parle six langues dont le français, l’allemand et l’arabe dialectal.
«Pas de baguette magique»
Le 20 juin dernier, M. Ban avait averti que le nouveau médiateur «n’aurait pas de baguette magique» pour régler le conflit. De fait, il hérite d’une mission jugée impossible par de nombreux diplomates.
Dans son discours, où il énonçait un plan en six points comme pour tracer la voie au nouveau médiateur, M. Ban réclamait un embargo sur les armes, «le droit à la justice» pour le peuple syrien ou encore «un accès humanitaire libre et immédiat». Mais il constatait aussi que la réélection du président syrien Bachar Al-Assad «a donné un coup supplémentaire au processus politique».
M. Ban a longtemps cherché un nouveau médiateur non seulement compétent mais acceptable pour les principaux protagonistes. De nombreux noms ont circulé parmi lesquels ceux de l’Australien Kevin Rudd, de l’Italien Mario Monti ou du Brésilien Celso Amorim. Ou encore Sigrid Kaag, chargée du désarmement chimique de la Syrie.
Source: agences et rédaction
Cette nomination a été confirmée aux pays membres du Conseil de sécurité et devait être annoncée officiellement mercredi par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.
Ce dernier a cependant déclaré à la presse mercredi soir que l’annonce de la succession de M. Brahimi prendrait davantage de temps car il fallait consulter «les parties concernées». «Je vais faire une annonce très bientôt, mais pas aujourd’hui», a-t-il

Selon un diplomate du Conseil, M. de Mistura représentera l’ONU --alors que M. Brahimi était envoyé spécial conjoint de l’ONU et de la Ligue arabe-- et «il aura un adjoint arabe», non encore désigné.
Lakhdar Brahimi avait démissionné en mai dernier après deux ans d’efforts infructueux pour mettre un terme au conflit. Il avait organisé en janvier et février à Genève les premières négociations directes entre le gouvernement syrien et l’opposition, qui avaient échoué.
Son prédécesseur, l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, avait jeté l’éponge au bout de six mois à peine, en 2012, blâmant le Conseil de sécurité pour sa désunion.
Staffan de Mistura, 67 ans, né à Stockholm, a la double nationalité italienne et suédoise. Ancien vice-ministre italien des Affaires étrangères, habitué des zones de conflit, il a occupé de nombreuses fonctions aux Nations unies, en particulier comme représentant spécial de l’ONU pour l’Afghanistan (2010-2011), pour l’Irak (2007-2009) et pour le Liban (2001-2004) et directeur adjoint du Programme alimentaire mondial (2009-2010). Il parle six langues dont le français, l’allemand et l’arabe dialectal.
«Pas de baguette magique»
Le 20 juin dernier, M. Ban avait averti que le nouveau médiateur «n’aurait pas de baguette magique» pour régler le conflit. De fait, il hérite d’une mission jugée impossible par de nombreux diplomates.
Dans son discours, où il énonçait un plan en six points comme pour tracer la voie au nouveau médiateur, M. Ban réclamait un embargo sur les armes, «le droit à la justice» pour le peuple syrien ou encore «un accès humanitaire libre et immédiat». Mais il constatait aussi que la réélection du président syrien Bachar Al-Assad «a donné un coup supplémentaire au processus politique».
M. Ban a longtemps cherché un nouveau médiateur non seulement compétent mais acceptable pour les principaux protagonistes. De nombreux noms ont circulé parmi lesquels ceux de l’Australien Kevin Rudd, de l’Italien Mario Monti ou du Brésilien Celso Amorim. Ou encore Sigrid Kaag, chargée du désarmement chimique de la Syrie.
Source: agences et rédaction
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