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Multiples explosions près du palais présidentiel au Caire, deux officiers de police tués

Multiples explosions près du palais présidentiel au Caire, deux officiers de police tués
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Plusieurs bombes ont explosé lundi devant le palais présidentiel au Caire, tuant deux officiers de la police et blessant plusieurs personnes, selon des sources de sécurité. Ces explosions surviennent le jour du premier anniversaire des manifestations monstres contre le président issu des Frères musulmans Mohamed Morsi.

Selon le ministère de l'intérieur, une première bombe a explosé, blessant trois balayeurs. Une deuxième a tué un colonel de police et blessé trois policiers qui procédaient à un ratissage pour désamorcer d'éventuels autres engins. Une troisième, découverte dans un jardin jouxtant le palais, a été désamorcée. Quelques minutes plus tard, un second officier et des policiers ont été blessés dans une quatrième explosion, devant le palais présidentiel. Un secouriste a eu une main arrachée.

Le groupe extrémiste Ajnad Misr, qui a revendiqué au cours des derniers mois plusieurs attentats dans la capitale, avait récemment prévenu avoir placé des bombes près du palais, situé dans l'est du Caire.

 

La semaine dernière, cinq explosions avaient eu lieu dans des stations de métro et des bombes avaient visé un tribunal et un centre de télécommunication au Caire, faisant deux morts et six blessés.

Les attentats de lundi surviennent le jour où, il y a un an, plus d'un million d'Égyptiens avaient manifesté pour réclamer le départ du président relevant des Frères musulmans, Mohamed Morsi, accusé d'avoir voulu accaparer tous les pouvoirs au profit de sa confrérie et d'«islamiser» à marche forcée la société. Trois jours après, le 3 juillet, Mohamed Morsi était destitué et arrêté sur ordre de l'ex-chef de l'armée, Abdel Fattah al-Sissi, élu en mai président d'Égypte.

Depuis la destitution de Mohamed Morsi, la confrérie a été désignée organisation terroriste. Les autorités judiciaires ont récemment confirmé 183 peines de mort, dont celle du Guide suprême des Frères musulmans de Mohamed Morsi, et condamné à sept à dix ans de prison trois journalistes d'Al Jazeera accusés de soutien à la confrérie. Selon le gouvernement, plus de 500 policiers et soldats ont péri dans le dans de multiples attentats, quasiment tous revendiqués par deux groupes extrémistes qui disent s'inspirer d'al-Qaida. Mais le pouvoir les attribue aux Frères musulmans.

Source : agences et rédaction

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