Moscou opposera son veto au renvoi de la Syrie devant la CPI

La Russie opposera son veto à un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'Onu visant à déférer la Syrie devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, rapporte mardi l'agence de presse Interfax qui cite le vice-ministre des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.
Le 12 mai, la France a fait circuler parmi les membres du Conseil de sécurité un texte allant dans ce sens.
«Le projet qui a été soumis au Conseil de sécurité de l'Onu est pour nous inacceptable et nous
ne l'appuierons pas», a dit Guennadi Gatilov à Interfax. «S'il est soumis au vote, nous opposerons notre veto.»
Dès la semaine dernière, à Reuters l'ambassadeur de Russie aux Nations unies, Vitali Tchourkine, a déclaré à Reuters que la position de Moscou n'a pas changé.
Le projet de résolution français a été «mis en bleu», ce qui signifie dans le jargon onusien que le texte est figé en vue d'un vote. Celui-ci n'interviendra que la semaine prochaine, dans l'attente d'autres parrainages du texte. La mission luxembourgeoise auprès de l'ONU, qui co-parraine la résolution, a précisé que le vote aurait lieu jeudi 22 mai.
La Syrie n'étant pas membre de la CPI, il faut une décision du Conseil pour saisir la Cour des «crimes de guerre» et «crimes contre l'humanité» commis sur son territoire. Le Conseil l'a déjà fait pour le Darfour en 2005 et la Libye en 2011.
Onze des quinze pays membres du Conseil ont adhéré à la CPI et plusieurs se sont déjà prononcés pour une saisine de la Cour (France, Royaume-Uni, Argentine, Australie, Chili, Lituanie, Luxembourg, Nigeria, Corée du Sud). Les Etats-Unis, non membres de la CPI, voteront finalement pour la résolution après avoir obtenu des assurances. Le Rwanda a souvent critiqué la CPI mais Paris espère qu'il se rangera de son côté, de même que les deux autres membres africains du Conseil, le Nigeria et le Tchad.
Source : AFP et rédaction
Le 12 mai, la France a fait circuler parmi les membres du Conseil de sécurité un texte allant dans ce sens.
«Le projet qui a été soumis au Conseil de sécurité de l'Onu est pour nous inacceptable et nous

Dès la semaine dernière, à Reuters l'ambassadeur de Russie aux Nations unies, Vitali Tchourkine, a déclaré à Reuters que la position de Moscou n'a pas changé.
Le projet de résolution français a été «mis en bleu», ce qui signifie dans le jargon onusien que le texte est figé en vue d'un vote. Celui-ci n'interviendra que la semaine prochaine, dans l'attente d'autres parrainages du texte. La mission luxembourgeoise auprès de l'ONU, qui co-parraine la résolution, a précisé que le vote aurait lieu jeudi 22 mai.
La Syrie n'étant pas membre de la CPI, il faut une décision du Conseil pour saisir la Cour des «crimes de guerre» et «crimes contre l'humanité» commis sur son territoire. Le Conseil l'a déjà fait pour le Darfour en 2005 et la Libye en 2011.
Onze des quinze pays membres du Conseil ont adhéré à la CPI et plusieurs se sont déjà prononcés pour une saisine de la Cour (France, Royaume-Uni, Argentine, Australie, Chili, Lituanie, Luxembourg, Nigeria, Corée du Sud). Les Etats-Unis, non membres de la CPI, voteront finalement pour la résolution après avoir obtenu des assurances. Le Rwanda a souvent critiqué la CPI mais Paris espère qu'il se rangera de son côté, de même que les deux autres membres africains du Conseil, le Nigeria et le Tchad.
Source : AFP et rédaction
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