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Un colonel annonce la suspension du Parlement libyen

Un colonel annonce la suspension du Parlement libyen
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Un colonel libyen lisant à la télévision un communiqué «au nom de l'armée», a annoncé la suspension du Congrès général national (CGN, Parlement), la plus haute autorité politique du pays.

«Nous, membres de l'armée et les révolutionnaires (ex-rebelles), nous annonçons la suspension du CGN», a déclaré le Colonel Mokhtar Fernana, commandant de la Police militaire, sur deux chaînes privées de télévision, précisant qu'il ne s'agissait pas d'un coup d'Etat.

Il a annoncé donner les prérogatives législatives à une Assemblée constituante élue en février etUn colonel annonce la suspension du Parlement libyen maintenir le gouvernement intérimaire d'Abdallah Al-Theni.
Ce colonel, originaire de la ville de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli), n'a pas précisé comment cette annonce allait être mise en œuvre, en l'absence d'une armée professionnelle dans un pays où les milices font la loi.
Élu en juillet 2012 pour 18 mois, le CGN a provoqué la colère d'une grande partie de la population en décidant de prolonger son mandat jusqu'à décembre 2014. Sous la pression de la rue, il a cependant annoncé qu'il allait céder la place à un nouveau Parlement, dont la date d'élection n'a pas encore été fixée.

Un ex-général en croisade contre les milices extrémistes à Benghazi

Plus tôt dans la journée, des brigades d'ex-rebelles de Zenten, qui avaient combattu le régime de Mouammar Kadhafi, avaient attaqué les locaux du CGN, avant de quitter les lieux. Elles ont été impliquées ensuite dans de violents affrontements sur la route de l'aéroport avec des milices rivales de Tripoli.
On ignore si ces violences sont liées directement à l'offensive lancée vendredi par l'ancien général Khalifa Haftar contre des groupes radicaux à Benghazi (est), que les autorités ont qualifiée de tentative de coup d'Etat. «Nous annonçons que ce qui s'est passé aujourd'hui à Tripoli n'a pas pour objectif un coup d'Etat», a déclaré Mokhtar Fernana vêtu d'un uniforme militaire.
Les affrontements ont fait au moins 79 morts et 141 blessés, selon le ministère de la Santé.
La Libye est en proie à l'anarchie depuis la chute de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, les autorités de transition ne parvenant pas à contrôler les innombrables milices armées qui font la loi dans le pays.

Source : agences et rédaction

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