Brahimi dévoile les propositions iraniennes concernant la crise en Syrie

L'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie a dévoilé mardi soir 13 mai aux journalistes les propositions de l'Iran concernant la crise en Syrie, rapporte RIA Novosti. Lakhdar Brahimi quittera son poste à la fin du mois de mai. La défection du diplomate algérien était attendue depuis plus d'un an.
«L'Iran a proposé quatre points: un cessez-le-feu (par les autorités et l'opposition), la création d'un gouvernement d'unité nationale, la révision de la Constitution afin de limiter les prérogatives du président et la tenue d'élections présidentielle et législative», a indiqué l'agence russe.
Selon lui, ces propositions sont intéressantes et seront probablement examinées par le Conseil de sécurité de l'ONU.
M. Brahimi s'est entretenu avec les journalistes à l'issue d'une réunion à huis clos du Conseil de
sécurité consacrée à la Syrie, durant laquelle il a soumis son dernier rapport sur la situation dans ce pays avant sa démission le 31 mai. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé aux journalistes qu'il acceptait la démission de M.Brahimi, sans toutefois nommer son successeur.
Le diplomate algérien ne faisait plus mystère de son intention de passer la main depuis plus d'un an. L'échec des discussions de Genève entre délégués du pouvoir syrien et de l'opposition l'avait conforté dans sa volonté, la décision de Bachar al Assad d'organiser une élection présidentielle et de s'y présenter le mois prochain l'a convaincu de jeter l'éponge. Lakhdar Brahimi avait succédé à Kofi Annan, qui avait lui-même démissionné en août 2012.
Les Nations unies lui cherchent depuis quelques temps un successeur. Plusieurs candidatures sont étudiées dont celle de l'ex-ministre tunisien des Affaires étrangères Kamel Morjane, indiquait-on au début du mois de sources diplomatiques.
M. Morjane aurait effectué durant les derniers jours du mois d'avril 2014, à New York une série d'entretiens avec de hauts responsables de l'ONU et participé à des commissions spéciales liées au dossier syrien. On rappellera que M. Morjane a fait l'essentiel de sa carrière professionnelle à l'ONU. Il l'a intégrée en 1977 et a occupé différents postes de responsabilité jusqu'au rang de secrétaire général adjoint de l'ONU (en 1999) et ensuite numéro deux du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Il est rentré en 2005 à Tunis pour occuper le poste de ministre de la Défense, puis ministre des Affaires étrangères.
Source : agences
«L'Iran a proposé quatre points: un cessez-le-feu (par les autorités et l'opposition), la création d'un gouvernement d'unité nationale, la révision de la Constitution afin de limiter les prérogatives du président et la tenue d'élections présidentielle et législative», a indiqué l'agence russe.
Selon lui, ces propositions sont intéressantes et seront probablement examinées par le Conseil de sécurité de l'ONU.
M. Brahimi s'est entretenu avec les journalistes à l'issue d'une réunion à huis clos du Conseil de

Le diplomate algérien ne faisait plus mystère de son intention de passer la main depuis plus d'un an. L'échec des discussions de Genève entre délégués du pouvoir syrien et de l'opposition l'avait conforté dans sa volonté, la décision de Bachar al Assad d'organiser une élection présidentielle et de s'y présenter le mois prochain l'a convaincu de jeter l'éponge. Lakhdar Brahimi avait succédé à Kofi Annan, qui avait lui-même démissionné en août 2012.
Les Nations unies lui cherchent depuis quelques temps un successeur. Plusieurs candidatures sont étudiées dont celle de l'ex-ministre tunisien des Affaires étrangères Kamel Morjane, indiquait-on au début du mois de sources diplomatiques.
M. Morjane aurait effectué durant les derniers jours du mois d'avril 2014, à New York une série d'entretiens avec de hauts responsables de l'ONU et participé à des commissions spéciales liées au dossier syrien. On rappellera que M. Morjane a fait l'essentiel de sa carrière professionnelle à l'ONU. Il l'a intégrée en 1977 et a occupé différents postes de responsabilité jusqu'au rang de secrétaire général adjoint de l'ONU (en 1999) et ensuite numéro deux du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Il est rentré en 2005 à Tunis pour occuper le poste de ministre de la Défense, puis ministre des Affaires étrangères.
Source : agences
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