Le retrait des hommes armés de la Vieille ville de Homs a commencé
Le début de ce retrait intervient après la conclusion d'un accord inédit entre les représentants des groupes armés terroristes et des chefs des services de sécurité, en présence de l'ambassadeur d'Iran.
Le gouverneur de Homs a confirmé le retrait. «Début de la sortie de la première partie des
hommes armés de Homs», a dit Talal al-Barazi au correspondant de l'agence officielle Sana. «Avec la sortie de ces hommes armés, l'opération de réconciliation va commencer pour que Homs soit une ville débarrassée des armes et des hommes armés. Nous travaillons pour que l'opération s'applique à tous les quartiers de Homs», a-t-il ajouté, faisant allusion à celui de Waer, où se trouvent des centaines de milliers de personnes, dont de nombreux déplacés.Dans une déclaration auparavant à Sana, Barazi a fait savoir qu'une opération de réconciliation aura lieu simultanément avec la sortie des hommes armés de la ville de Homs, soulignant qu'il œuvre pour que l'opération englobe tous les quartiers du gouvernorat.
Il a, de même, assuré que des unités de l'armée arabe syrienne et des forces armées exécuteront une opération de fouilles et de désamorçage des engins explosifs et des mines suite à l'évacuation des hommes armés de la ville.
«Trois bus, avec un représentant de l'ONU à leur bord, ont quitté vers 10H00 (07H00 GMT) la Vieille ville transportant 120 personnes à bord, des blessés, des civils et des combattants», a affirmé à l'AFP le négociateur «rebelle» Aboul Hareth. «Ils se dirigent vers Dar al-Kabira», une ville contrôlée par les bandes armées terroristes situées à une vingtaine de km plus au nord, a-t-il ajouté.
Selon une version du texte de l'accord obtenue par l'AFP auprès d'une source de la soi-disant «opposition», les insurgés peuvent quitter le centre de Homs avec leur famille, en conservant leur arme individuelle. Ils peuvent aussi emporter leurs affaires personnelles dans des valises et doivent être transportés vers le nord de la province dans des bus aux vitres teintées, escortés par des policiers.
Ce retrait intervient alors que les forces gouvernementales syriennes regagnent du terrain et que Damas a fixé au 3 juin la date de l'élection présidentielle.
Source : agences et rédaction
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