Centrafrique: attaque d’un détachement français, des rebelles tués
Des combats ont opposé lundi au nord-ouest de la Centrafrique un détachement de la force française «Sangaris» et une colonne lourdement armée qui a attaqué et dont plusieurs éléments ont été tués, a indiqué mardi l’état-major à Paris.
Les affrontements se sont produits à environ 450 km au nord-ouest de Bangui et ont duré quelque trois heures, avec appui aérien d’avions de chasse français venus de N’Djamena, selon cette source. Il n’y a pas eu de blessé français.
Les combats se sont interrompus à la tombée de la nuit, une partie de la colonne
adversaire ayant été détruite, d’autres attaquants s’étant «exfiltrés».
La nuit a été calme et les soldats de «Sangaris» procédaient à des patrouilles dans cette zone difficile d’accès, où la force africaine «Misca» était absente et où des exactions ont été rapportées.
«Des éléments de Sangaris ont été attaqués par un groupe armé important, d’une quarantaine d’individus, engagés dans un raid sur une route provenant du nord de la RCA et allant en direction du village de Boguila», a précisé à l’AFP le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’Etat-major.
La colonne de rebelles était équipée de motos, de pick-up et lourdement armée, selon le colonel Jaron. Ils ont immédiatement engagé le combat «pour s’emparer de notre position».
«Face à l’agressivité de cet adversaire, la force française a eu recours à de l’armement lourd, mortiers, missiles antichars. Il y a eu un appui aérien d’avions de chasse venus de N’Djamena», selon le responsable militaire.
L’opération française de «pacification de la Centrafrique» a débuté le 5 décembre.
Source: agences et rédaction
Les affrontements se sont produits à environ 450 km au nord-ouest de Bangui et ont duré quelque trois heures, avec appui aérien d’avions de chasse français venus de N’Djamena, selon cette source. Il n’y a pas eu de blessé français.
Les combats se sont interrompus à la tombée de la nuit, une partie de la colonne
adversaire ayant été détruite, d’autres attaquants s’étant «exfiltrés».La nuit a été calme et les soldats de «Sangaris» procédaient à des patrouilles dans cette zone difficile d’accès, où la force africaine «Misca» était absente et où des exactions ont été rapportées.
«Des éléments de Sangaris ont été attaqués par un groupe armé important, d’une quarantaine d’individus, engagés dans un raid sur une route provenant du nord de la RCA et allant en direction du village de Boguila», a précisé à l’AFP le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’Etat-major.
La colonne de rebelles était équipée de motos, de pick-up et lourdement armée, selon le colonel Jaron. Ils ont immédiatement engagé le combat «pour s’emparer de notre position».
«Face à l’agressivité de cet adversaire, la force française a eu recours à de l’armement lourd, mortiers, missiles antichars. Il y a eu un appui aérien d’avions de chasse venus de N’Djamena», selon le responsable militaire.
L’opération française de «pacification de la Centrafrique» a débuté le 5 décembre.
Source: agences et rédaction