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Le rôle israélien dans le rif de Koneitra

Le rôle israélien dans le rif de Koneitra
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Dès que l’armée syrienne a accompli son opération militaire à la frontière libano-syrienne dans la région de Qalamoun, la confusion des rebelles s’est manifestée par certains signes dans plusieurs localités dont notamment Koneitra, située aux contreforts de Jabal el-Cheikh, et limitrophe du barbelé frontalier du plateau du Golan occupé.

Les accrochages en cours dans cette région, ne peuvent dissimuler l’attitude israélienne à l’égard des évènements militaires sur place. A la suite de la mise en place de points de rassemblement des blessés des rebelles aux rives du lac de la Tibériade, de la permission accordée aux rebelles de se déplacer et de recevoir le soutien logistique en provenance de la Jordanie, du déclenchement des batailles tout au long du front de Koneitra dans le but de réduire la pression sur les insurgés dans le vieux Homs et Alep, le rôle de l’armée israélienne s’est accru. En effet, une cellule centrale d’opérations, dirigée par Abdul Ilah Béchir Noueimi, commandant du soi-disant conseil militaire, aLe rôle israélien dans le rif de Koneitra
entamé la coordination avec les officiers de l’armée israélienne.

Mais l’entité sioniste a débuté une nouvelle étape dans le soutien des rebelles, le côté logistique n’étant plus suffisant. En effet, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Benny Gants, a envoyé une nouvelle unité militaire nommée «Pachane» dans le Golan. Une force en contact direct avec les rebelles. Cette unité militaire était formée de réservistes, et a repris ses activités dans les zones avancées du plateau du Golan et de la région de Jabal el-Cheikh.

Le nom de cette unité militaire israélienne signifie en hébreu «la terre plate». D’un point de vue historique, cette zone est située dans la Terre de Canaan, renfermant les régions de Houran, le Golan et el-laja, caractérisées par la fertilité et les ressources hydrauliques riches. Cette zone est limitrophe de Damas dans le nord, du désert syrien dans l’est, de la terre de Jelaad dans le sud et du Jourdain dans l’ouest.

Le mont Soueida est situé à l’est de cette terre. Ce mont portant le nom de «Pachane» dans l’histoire, passe par le Golan du nord vers le sud. Ce mont est évoqué soixante fois dans l’ancien testament. Ce même nom que porte l’unité militaire israélienne déployée dans cette région est significatif quant à la mission de cette force. Cette dernière œuvre pour créer l’environnement propice au «mur du bon voisinage», après s’être allée loin dans l’appui des groupes takfiris affiliés à Al-Qaïda. Ces derniers ont été protégés par les soldats israéliens qui ont déminé les terrains frontaliers et facilité le passage des rebelles à partir du rif ouest de Deraa vers Tel-Jabieh, puis vers Tel-Hoss et Tel-Majamih.

L’unité militaire israélienne en question est une composante du soi-disant commandement de la zone du Nord de l’armée israélienne. Elle est soutenue par le système des renseignements (MARS), équipé en capteurs numériques.

Le chef du commandement du Nord dans l’armée israélienne, Yair Golan, a indiqué avoir installé cette force militaire dans le plateau du Golan et l’avoir équipée pour être mobilisée comme elle ne l’a jamais été.

La dixième chaine de la télévision israélienne a précisé que l’unité militaire spéciale «Mitar» de l’armée israélienne, examine les opérations militaires dans la région de Koneitra et son rif et oriente les insurgés pour empêcher l’armée syrienne de récupérer les villages frontaliers de la zone occupée.

Mais en dépit de ces faits, l’armée syrienne est toujours capable d’asséner des frappes douloureuses aux rebelles dans cette région et de les pourchasser sur plusieurs fronts, avec une grande capacité, illustrée notamment dans l’embuscade tendue par la troupe à un groupe de rebelles sur la route entre Saasaa et le rif de Koneitra.

Cette embuscade a confirmé la prédisposition de l’armée syrienne à affronter tout développement dans la bataille et à faire face à toute éventuelle intervention par l’armée sioniste. Cette dernière est impuissante devant le changement des tactiques adoptées par l’armée syrienne, ce qui provoque chez les Israéliens et leurs alliés un état de stupeur.

Source: Al-ahednews, traduit par l'équipe du site

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