Assad officiellement candidat à la présidentielle syrienne

Le président syrien Bachar el-Assad a annoncé lundi 28 avril sa candidature à la présidentielle prévue le 3 juin, a annoncé le président du Parlement.
«Moi, le citoyen Bachar Hafez el-Assad souhaite me porter candidat au poste de président de la République syrienne», a-t-il indiqué dans une lettre lue par le président du Parlement Mohammad al-Lahham.
En janvier, M. Assad (48 ans) avait affirmé à l'AFP en janvier qu'il y avait «de fortes chances»
qu'il se représente.
«Je demande à l'ensemble des citoyens syriens de s'abstenir de tirer en l'air en signe de joie, quelle que soit l'occasion, d'autant plus que la Syrie va connaître les premières élections de son histoire moderne», a affirmé le président Assad, cité par la présidence. «Ceux qui souhaitent exprimer leur joie et leur soutien à tout candidat à la présidentielle doivent se comporter avec un sens de la responsabilité nationale et en se rendant aux urnes à la date fixée», a-t-il ajouté.
Sept candidats
Avec cette annonce, le nombre de candidats à la magistrature suprême s'élève désormais à sept. Dimanche, le Parlement syrien a annoncé quatre candidats, dont une femme, pour la présidentielle.
Lors d'une séance retransmise en direct par la télévision d'Etat, le président du Parlement, Mohammad al-Lahham, a annoncé la candidature de Sawsan Haddad, de Samir Maala, de Mohammad Firas Rajjouh et de Abdel-Salam Salamé, «au poste de président de la République arabe syrienne», alors que le délai pour le dépôt des candidatures expire jeudi.
Mme Haddad, née en 1963, ingénieur mécanique, est originaire de Lattaquié (nord-ouest), alors que Samir Maala, professeur de droit international est né en 1961 à Qouneitra, dans le sud du pays.
Mohammad Firas Rajjouh est né en 1966 à Damas et Abdel-Salam Salamé, originaire de Homs (centre), est né en 1971. La plupart des candidats sont peu connus du public.
Auparavant, Hassan Abdallah al-Nouri, homme d'affaires et membre de l'opposition tolérée par le régime et le député ex-communiste Maher al-Hajjar, avaient présenté ces derniers jours leur candidature.
Si M. Hajjar est originaire d'Alep, l'ex-capitale économique du pays, M. Nouri, est né à Damas en 1960. Ex-député, ex-secrétaire d'État pour le Développement administratif, Hassan Abdallah al-Nouri est marié et père de cinq enfants. Il est chef de «l'initiative nationale pour la volonté et le changement». Selon la télévision d'État syrienne, M. Nouri est diplômé en gestion de l'Université de Damas, d'un magistère de l'Université de Wisconsin aux États-Unis et d'un doctorat en gestion et en développement de ressources humaines de l'Université John F. Kennedy en Californie.
La nouvelle Constitution approuvée en 2012 donne la possibilité à plusieurs candidats de se présenter à la présidentielle. Mais le futur président doit avoir vécu en Syrie de manière continue ces 10 dernières années. Tout candidat doit, en outre, obtenir le soutien d'au moins 35 des 250 députés au Parlement acquis au régime.
Source : AFP
«Moi, le citoyen Bachar Hafez el-Assad souhaite me porter candidat au poste de président de la République syrienne», a-t-il indiqué dans une lettre lue par le président du Parlement Mohammad al-Lahham.
En janvier, M. Assad (48 ans) avait affirmé à l'AFP en janvier qu'il y avait «de fortes chances»

«Je demande à l'ensemble des citoyens syriens de s'abstenir de tirer en l'air en signe de joie, quelle que soit l'occasion, d'autant plus que la Syrie va connaître les premières élections de son histoire moderne», a affirmé le président Assad, cité par la présidence. «Ceux qui souhaitent exprimer leur joie et leur soutien à tout candidat à la présidentielle doivent se comporter avec un sens de la responsabilité nationale et en se rendant aux urnes à la date fixée», a-t-il ajouté.
Sept candidats
Avec cette annonce, le nombre de candidats à la magistrature suprême s'élève désormais à sept. Dimanche, le Parlement syrien a annoncé quatre candidats, dont une femme, pour la présidentielle.
Lors d'une séance retransmise en direct par la télévision d'Etat, le président du Parlement, Mohammad al-Lahham, a annoncé la candidature de Sawsan Haddad, de Samir Maala, de Mohammad Firas Rajjouh et de Abdel-Salam Salamé, «au poste de président de la République arabe syrienne», alors que le délai pour le dépôt des candidatures expire jeudi.
Mme Haddad, née en 1963, ingénieur mécanique, est originaire de Lattaquié (nord-ouest), alors que Samir Maala, professeur de droit international est né en 1961 à Qouneitra, dans le sud du pays.
Mohammad Firas Rajjouh est né en 1966 à Damas et Abdel-Salam Salamé, originaire de Homs (centre), est né en 1971. La plupart des candidats sont peu connus du public.
Auparavant, Hassan Abdallah al-Nouri, homme d'affaires et membre de l'opposition tolérée par le régime et le député ex-communiste Maher al-Hajjar, avaient présenté ces derniers jours leur candidature.
Si M. Hajjar est originaire d'Alep, l'ex-capitale économique du pays, M. Nouri, est né à Damas en 1960. Ex-député, ex-secrétaire d'État pour le Développement administratif, Hassan Abdallah al-Nouri est marié et père de cinq enfants. Il est chef de «l'initiative nationale pour la volonté et le changement». Selon la télévision d'État syrienne, M. Nouri est diplômé en gestion de l'Université de Damas, d'un magistère de l'Université de Wisconsin aux États-Unis et d'un doctorat en gestion et en développement de ressources humaines de l'Université John F. Kennedy en Californie.
La nouvelle Constitution approuvée en 2012 donne la possibilité à plusieurs candidats de se présenter à la présidentielle. Mais le futur président doit avoir vécu en Syrie de manière continue ces 10 dernières années. Tout candidat doit, en outre, obtenir le soutien d'au moins 35 des 250 députés au Parlement acquis au régime.
Source : AFP
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