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Le sort des observateurs de l’OSCE en négociation dans l’Est ukrainien

Le sort des observateurs de l’OSCE en négociation dans l’Est ukrainien
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Le sort des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), détenus depuis vendredi par des séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine, demeurait dans la balance dimanche, alors que rien ne semble faire baisser la tension entre Kiev et Moscou.

L'un des huit observateurs militaires envoyés par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a été libéré dimanche soir et a quitté son lieu deLe sort des observateurs de l’OSCE en négociation dans l’Est ukrainien détention, la mairie de Slaviansk, accompagné par deux négociateurs de l'OSCE. Il s'agit de l'observateur suédois, qui souffre de diabète, a indiqué une porte-parole des séparatistes.

L'OSCE à Vienne a confirmé la libération du Suédois et indiqué que «les efforts pour la libération de tous les inspecteurs détenus et des personnes les accompagnant vont être poursuivis».

Des «invités»

Plus tôt dans la journée, les militants prorusses de Slaviansk avaient exhibé les huit étrangers devant la presse. «Je ne peux pas rentrer chez moi librement», a sobrement commenté l'un d'entre eux, le colonel allemand Axel Schneider.

Les séparatistes retiennent aussi quatre Ukrainiens qui les accompagnaient mais ne sont pas apparus en public.

Cette présentation à la presse est «répugnante», a réagi le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, insistant sur «le devoir» de la Russie d'intervenir pour leur libération.

Les militaires retenus sont «des prisonniers de guerre», a expliqué ViatcheslavLe sort des observateurs de l’OSCE en négociation dans l’Est ukrainien Ponomarev, dirigeant séparatiste et maire autoproclamé de Slaviansk. Cette ville de 100 000 habitants échappe depuis deux semaines au contrôle de Kiev et fait l'objet d'un «blocus» et d'une «opération antiterroriste» de la part des autorités centrales.

Les observateurs «ne sont pas nos otages, ce sont nos invités», a aussi expliqué M. Ponomarev.

Trois militaires hauts gradés ukrainiens, accusés d'espionnage, sont également détenus à Slaviansk, selon lui.
Slaviansk n'est pas la seule ville en proie à des troubles séparatistes: à Donetsk, grande ville industrielle de l'Est, des dizaines de militants pro-russes ont occupé les locaux de la télévision régionale, exigeant que ses journalistes «disent la vérité».

A 70 km au nord de Donetsk, des séparatistes se sont emparés lundi de la mairie de Kostiantynivka. Devant le bâtiment, sur lequel a été hissé un drapeau de la «république de Donetsk», des militants s'activaient à construire des barricades.

Sanctions

Sur le plan diplomatique, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a mis en garde dimanche contre un risque de «dérapage aux conséquences incalculables» en Ukraine et lancé un appel à la «désescalade en particulier du côté russe et du côté des prorusses».

Le président américain Barack Obama a pour sa part une nouvelle fois appelé dimanche la Russie à cesser ses «provocations» en Ukraine, faute de quoi elle s'exposerait à de nouvelles sanctions à court terme.

Les nouvelles sanctions annoncées samedi par le G7 visent à «faire comprendre à laLe sort des observateurs de l’OSCE en négociation dans l’Est ukrainien Russie que les actes de déstabilisation qui se déroulent en Ukraine doivent cesser», a lancé le président américain. «Tant que la Russie suivra la voie des provocations plutôt que d'essayer de résoudre cette question par des moyens pacifiques et (de favoriser) une désescalade, il y aura des conséquences et ces conséquences iront en croissant», a-t-il prévenu.

Les sanctions de Washington, qui pourraient intervenir dès lundi, viseront principalement l'industrie de la défense russe, ainsi que des personnes et des sociétés proches du président Vladimir Poutine, a ensuite affirmé le conseiller adjoint américain à la Sécurité nationale Tony Blinken.

En ce qui concerne les Européens, une réunion est également prévue lundi, qui pourrait déboucher sur l'adoption de sanctions dites de «phase 2», comme le gel d'actifs et des interdictions de voyage.

Source: agences et rédaction

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