Un prêtre jésuite néerlandais assassiné par des rebelles à Homs

Un groupe terroriste armé a assassiné lundi le jésuite néerlandais Frans Van der Lugt devant sa maison dans la vieille ville de Homs, a indiqué l'agence officielle syrienne SANA.
«On ignore pour le moment les raisons de cet assassinat», a ajouté l’agence.
Le secrétaire de l'ordre des jésuites néerlandais, Jan Stuyt, a ces informations: « Un homme est venu le chercher, l'a sorti de la maison et lui a tiré à deux reprises dans la tête, dans la rue, en face de sa maison».
Âgé de 75 ans, le prêtre, qui résidait en Syrie depuis 1966, sera enterré en Syrie,
«conformément à sa volonté», selon Jan Stuyt.
En février, le père avait confié via Skype qu'il considérait la Syrie comme sa patrie: «Le peuple syrien m'a tant donné, tant de gentillesse, tant d'inspiration, et tout ce que je possède. Maintenant qu'il souffre, je dois partager sa peine et ses difficultés». «Je suis le seul prêtre et le seul étranger à être resté. Mais je ne me sens pas comme un étranger, mais comme un Arabe parmi les Arabes», avait-il dit, un sourire aux lèvres. «Nous avons très peu à manger. Les gens dans la rue ont le visage fatigué et jaune (...). C'est la famine ici, mais les gens ont également soif d'une vie normale », expliquait-il.
Malgré les conditions de vie extrêmement difficiles, le prêtre avait choisi de rester dans la vieille ville de Homs, un secteur tenu par les rebelles syriens.
«Un Syrien parmi les Syriens»
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans a rendu hommage au prêtre «lâchement» assassiné, devenu «un Syrien parmi les Syriens» et qui «n'a amené que du bien à Homs».
«C'est ainsi que meurt un homme de paix, qui, avec un grand courage, a voulu rester fidèle, dans une situation extrêmement risquée et difficile, à ce peuple syrien à qui il avait donné depuis longtemps sa vie et son assistance spirituelle», a déclaré le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican.
Washington s'est dit «attristé» par la nouvelle, la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki «condamnant cette violente attaque et toutes celles visant les civils innocents et les minorités» et «saluant les efforts (du père Frans) pour alléger l'immense souffrance dans la ville» de Homs.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a qualifié le meurtre «d'acte de violence inhumain».
Un autre père jésuite, Paolo Dall'Oglio, est porté disparu en Syrie depuis huit mois. Ce prêtre italien de 59 ans a été enlevé près de Raqqa le 30 juillet, alors qu'il était entré clandestinement dans le pays.
Source: agences et rédaction
«On ignore pour le moment les raisons de cet assassinat», a ajouté l’agence.
Le secrétaire de l'ordre des jésuites néerlandais, Jan Stuyt, a ces informations: « Un homme est venu le chercher, l'a sorti de la maison et lui a tiré à deux reprises dans la tête, dans la rue, en face de sa maison».
Âgé de 75 ans, le prêtre, qui résidait en Syrie depuis 1966, sera enterré en Syrie,

En février, le père avait confié via Skype qu'il considérait la Syrie comme sa patrie: «Le peuple syrien m'a tant donné, tant de gentillesse, tant d'inspiration, et tout ce que je possède. Maintenant qu'il souffre, je dois partager sa peine et ses difficultés». «Je suis le seul prêtre et le seul étranger à être resté. Mais je ne me sens pas comme un étranger, mais comme un Arabe parmi les Arabes», avait-il dit, un sourire aux lèvres. «Nous avons très peu à manger. Les gens dans la rue ont le visage fatigué et jaune (...). C'est la famine ici, mais les gens ont également soif d'une vie normale », expliquait-il.
Malgré les conditions de vie extrêmement difficiles, le prêtre avait choisi de rester dans la vieille ville de Homs, un secteur tenu par les rebelles syriens.
«Un Syrien parmi les Syriens»
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans a rendu hommage au prêtre «lâchement» assassiné, devenu «un Syrien parmi les Syriens» et qui «n'a amené que du bien à Homs».
«C'est ainsi que meurt un homme de paix, qui, avec un grand courage, a voulu rester fidèle, dans une situation extrêmement risquée et difficile, à ce peuple syrien à qui il avait donné depuis longtemps sa vie et son assistance spirituelle», a déclaré le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican.
Washington s'est dit «attristé» par la nouvelle, la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki «condamnant cette violente attaque et toutes celles visant les civils innocents et les minorités» et «saluant les efforts (du père Frans) pour alléger l'immense souffrance dans la ville» de Homs.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a qualifié le meurtre «d'acte de violence inhumain».
Un autre père jésuite, Paolo Dall'Oglio, est porté disparu en Syrie depuis huit mois. Ce prêtre italien de 59 ans a été enlevé près de Raqqa le 30 juillet, alors qu'il était entré clandestinement dans le pays.
Source: agences et rédaction
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