Destruction d’armes chimiques: Damas dépassera le délai

La Syrie a pris du retard dans la destruction de ses sites de production d'armes chimiques, a annoncé jeudi une source à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). La date butoir était fixée au 15 mars.
Déjà en retard fin décembre dans la destruction de ses armes chimiques, la Syrie ne pourra pas non plus respecter la date du 15 mars pour la destruction de l'ensemble de ses sites de production, a indiqué jeudi une source au sein de l'OIAC, citée par l'agence Reuters.
Damas, qui a déclaré l'existence de 12 sites de production de ce type d'armes à l'OIAC,
avait jusqu'au 15 mars pour procéder à leur démantèlement dans le cadre d'un accord conclu sous l'égide des États-Unis et de la Russie.
Anticipant ce retard, Sigrid Kaag, coordinatrice de la mission chargée de superviser ce processus avait toutefois estimé, lors d'une conférence de presse du mercredi 5 mars, que le mois de mars serait déterminant pour que la Syrie respecte le calendrier de destruction de son arsenal chimique.
Sigrid Kaag s'adressait aux journalistes après avoir rendu compte à huis clos au Conseil de sécurité de l'ONU des progrès du désarmement chimique en Syrie. Celui-ci est mené par une mission conjointe de l'OIAC et de l'ONU aux termes d'une résolution du Conseil.
Elle a souligné que le gouvernement syrien avait récemment «accéléré et intensifié ses efforts» et s'est aussi félicité de «l'unité et de la détermination», manifestée mercredi, par le Conseil de sécurité sur ce dossier.
D'ici au 30 juin
Selon le calendrier fixé par l'ONU à la suite d'un accord russo-américain, les armes chimiques syriennes doivent être complètement détruites au 30 juin. Mais la Syrie, qui souffre toujours d’un conflit sanglant, a déjà manqué plusieurs dates intermédiaires pour l'évacuation ou la destruction de son arsenal chimique à cause des attaques menées par les groupes rebelles contre les convois des intermédiaires internationaux.
Après avoir indiqué récemment vouloir terminer l'évacuation pour la fin mai, la Syrie a proposé une nouvelle feuille de route qui prévoit une évacuation pour la fin avril. Damas a de plus détruit sur son territoire 93 % de son stock d'isopropanol, qui est nécessaire à la production du neurotoxique sarin.
Source: agences et rédaction
Déjà en retard fin décembre dans la destruction de ses armes chimiques, la Syrie ne pourra pas non plus respecter la date du 15 mars pour la destruction de l'ensemble de ses sites de production, a indiqué jeudi une source au sein de l'OIAC, citée par l'agence Reuters.
Damas, qui a déclaré l'existence de 12 sites de production de ce type d'armes à l'OIAC,

Anticipant ce retard, Sigrid Kaag, coordinatrice de la mission chargée de superviser ce processus avait toutefois estimé, lors d'une conférence de presse du mercredi 5 mars, que le mois de mars serait déterminant pour que la Syrie respecte le calendrier de destruction de son arsenal chimique.
Sigrid Kaag s'adressait aux journalistes après avoir rendu compte à huis clos au Conseil de sécurité de l'ONU des progrès du désarmement chimique en Syrie. Celui-ci est mené par une mission conjointe de l'OIAC et de l'ONU aux termes d'une résolution du Conseil.
Elle a souligné que le gouvernement syrien avait récemment «accéléré et intensifié ses efforts» et s'est aussi félicité de «l'unité et de la détermination», manifestée mercredi, par le Conseil de sécurité sur ce dossier.
D'ici au 30 juin
Selon le calendrier fixé par l'ONU à la suite d'un accord russo-américain, les armes chimiques syriennes doivent être complètement détruites au 30 juin. Mais la Syrie, qui souffre toujours d’un conflit sanglant, a déjà manqué plusieurs dates intermédiaires pour l'évacuation ou la destruction de son arsenal chimique à cause des attaques menées par les groupes rebelles contre les convois des intermédiaires internationaux.
Après avoir indiqué récemment vouloir terminer l'évacuation pour la fin mai, la Syrie a proposé une nouvelle feuille de route qui prévoit une évacuation pour la fin avril. Damas a de plus détruit sur son territoire 93 % de son stock d'isopropanol, qui est nécessaire à la production du neurotoxique sarin.
Source: agences et rédaction
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