Syrie: libération d’un journaliste espagnol enlevé il y a six mois

Un journaliste espagnol, qui avait été enlevé en Syrie en septembre par un groupe extrémiste, a été libéré tôt dimanche, a annoncé son employeur, le journal catalan «El Periodico». Sur le terrain, de nombreux Syriens sont revenus dimanche visiter leurs habitations abandonnées à Mouadamiyat al-Cham, dans la banlieue de Damas.
Le journaliste «Marc Marginedas a été libéré à l'aube après avoir été détenu près de six mois en
Syrie par des djihadistes du groupe L'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL)» un groupe affilié à Al-Qaïda, a annoncé «El Periodico» dans son édition en ligne.
Le journaliste catalan, âgé de 46 ans, «se trouve actuellement en Turquie, où il est accompagné par des fonctionnaires espagnols et subit des examens médicaux pour évaluer son état de santé après sa longue détention», a précisé le journal. Correspondant de guerre, il a traversé la frontière entre la Syrie et la Turquie, dimanche à l'aube, après avoir été libéré par ses ravisseurs.
ٌRetour aux maisons détruites
Sur le terrain, à la faveur d'une trêve entre l'armée arabe syrienne et les groupes armés terroristes, de nombreux Syriens sont revenus dimanche visiter leurs maisons abandonnées à Mouadamiyat al-Cham, une ville de la banlieue de Damas.
La grande majorité des personnes qui sont revenues étaient des femmes, des enfants et des personnes âgées, a constaté un journaliste de l'AFP, qui n'a toutefois pas été autorisé à entrer dans Mouadamiyat.
Trêve rompue à Yarmouk
Les combats ont repris dimanche dans le camp palestinien de Yarmouk, dans le sud de Damas, après que le Front al-Nosra était revenu dans le camp.
Des combats ont eu lieu entre le Front al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda) et le Front populaire de libération de la Palestine-commandement général (FPLP-CG), qui a accusé le Front al-Nosra d'avoir violé la trêve en revenant dans le camp.
«Ce matin, le Front al-Nosra est revenu à Yarmouk, perturbant l'initiative de paix qui devait s'attaquer à la tragédie dans ce camp pris en otage», a ainsi affirmé le porte-parole du FPLP-CG, Anwar Raja.
Le porte-parole de l'UNRWA a de son côté affirmé sur Twitter : Mauvaise nouvelles, il semble qu'il n'y ait pas eu de distribution de nourriture par l'UNRWA aujourd'hui dans le camp assiégé des réfugiés palestiniens de Yarmouk
Après des mois de bombardements et de combats acharnés entre l'armée et les bandes armées terroristes, ce quartier qui abritait 150.000 personnes avant la révolte contre le régime de Bachar al-Assad en mars 2011, ne compte plus que 40.000 habitants, dont 18.000 Palestiniens. Depuis l'été 2013, les miliciens se barricadent dans le camp. Une trêve fragile avait permis ces dernières semaines la distribution d'aide par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Depuis janvier, l'UNRWA a distribué plus de 7.500 colis alimentaires à Yarmouk, une aide qu'elle décrit comme étant une goutte dans l'océan par rapport aux besoins croissants.
Source : agences
Le journaliste «Marc Marginedas a été libéré à l'aube après avoir été détenu près de six mois en

Le journaliste catalan, âgé de 46 ans, «se trouve actuellement en Turquie, où il est accompagné par des fonctionnaires espagnols et subit des examens médicaux pour évaluer son état de santé après sa longue détention», a précisé le journal. Correspondant de guerre, il a traversé la frontière entre la Syrie et la Turquie, dimanche à l'aube, après avoir été libéré par ses ravisseurs.
ٌRetour aux maisons détruites
Sur le terrain, à la faveur d'une trêve entre l'armée arabe syrienne et les groupes armés terroristes, de nombreux Syriens sont revenus dimanche visiter leurs maisons abandonnées à Mouadamiyat al-Cham, une ville de la banlieue de Damas.
La grande majorité des personnes qui sont revenues étaient des femmes, des enfants et des personnes âgées, a constaté un journaliste de l'AFP, qui n'a toutefois pas été autorisé à entrer dans Mouadamiyat.
Trêve rompue à Yarmouk
Les combats ont repris dimanche dans le camp palestinien de Yarmouk, dans le sud de Damas, après que le Front al-Nosra était revenu dans le camp.
Des combats ont eu lieu entre le Front al-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda) et le Front populaire de libération de la Palestine-commandement général (FPLP-CG), qui a accusé le Front al-Nosra d'avoir violé la trêve en revenant dans le camp.
«Ce matin, le Front al-Nosra est revenu à Yarmouk, perturbant l'initiative de paix qui devait s'attaquer à la tragédie dans ce camp pris en otage», a ainsi affirmé le porte-parole du FPLP-CG, Anwar Raja.
Le porte-parole de l'UNRWA a de son côté affirmé sur Twitter : Mauvaise nouvelles, il semble qu'il n'y ait pas eu de distribution de nourriture par l'UNRWA aujourd'hui dans le camp assiégé des réfugiés palestiniens de Yarmouk
Après des mois de bombardements et de combats acharnés entre l'armée et les bandes armées terroristes, ce quartier qui abritait 150.000 personnes avant la révolte contre le régime de Bachar al-Assad en mars 2011, ne compte plus que 40.000 habitants, dont 18.000 Palestiniens. Depuis l'été 2013, les miliciens se barricadent dans le camp. Une trêve fragile avait permis ces dernières semaines la distribution d'aide par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Depuis janvier, l'UNRWA a distribué plus de 7.500 colis alimentaires à Yarmouk, une aide qu'elle décrit comme étant une goutte dans l'océan par rapport aux besoins croissants.
Source : agences
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