Daesh se retire de localités du nord de la Syrie

Daech, à savoir l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), le groupe extrémiste le plus radical en Syrie, s'est retiré d'au moins cinq localités du nord du pays après l'ultimatum d'un groupe rival, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Ce retrait intervient à quelques jours de l'expiration d'un ultimatum de cinq jours adressé mardi par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda, à Daech pour que ce mouvement accepte que leur conflit soit réglé devant un tribunal religieux. En cas de refus, Al-Nosra a menacé d'expulser le groupe de Syrie.
«L'EIIL s'est retiré d'Azaz, son plus important bastion dans la province d'Alep, de l'aéroport
militaire de Mennegh, de la localité de Mayer et des villages de Deir Jamal et Kafine», tous dans cette même province, a indiqué l'OSDH.
«La région d'Alep, c'est leur maillon faible, donc ils craignent d'y être attaqués» par Al-Nosra et les autres groupes armés terroristes à la suite de l'ultimatum, a expliqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
«L'EIIL s'est dirigé plus à l'est, vers des localités limitrophes de la province de Raqa, où se trouve son principal bastion, la ville de Raqa», a-t-il indiqué. D'après lui, les combattants se sont retranchés notamment dans les localités de Jarablos et de Menbej, à l'extrémité est de la province d'Alep et proches de la province de Raqa.
La sommation a été adressée à Daech après la mort du commandant d'une brigade extrémiste, Abou Khaled al-Souri, un ami du chef d'el-Qaëda, Aymane al-Zawahari. Les insurgés accusent l'EIIL de l'avoir tué et le chef d'Al-Nosra, Abou Mohammad al-Jolani, a annoncé que ses hommes combattront ce groupe en Syrie et même en Irak s'il refuse l'arbitrage religieux.
Si Al-Nosra et Daech sont tous deux issus de la branche d'el-Qaëda en Irak, leurs relations se sont détériorées ces derniers mois et les combats ont fait rage entre les deux groupes. Né en Irak après l'invasion américaine en 2003 et apparu pour la première fois en Syrie au printemps 2013, Daech est haï par le reste des bandes armées terroristes en Syrie à cause de la brutalité de ses méthodes à l'encontre des civils et son refus de coopérer avec les autres groupes dans le combat contre le régime d'Assad.
Début janvier, les autres groupes armés lui ont déclaré la guerre et, après avoir adopté dans un premier temps une attitude de neutralité, le Front al-Nosra s'est aussi engagé dans cette offensive. Et début février, le commandement d'el-Qaëda a scellé sa rupture avec Daech, en publiant un communiqué dans lequel il le désavoue.
Source : AFP
Ce retrait intervient à quelques jours de l'expiration d'un ultimatum de cinq jours adressé mardi par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda, à Daech pour que ce mouvement accepte que leur conflit soit réglé devant un tribunal religieux. En cas de refus, Al-Nosra a menacé d'expulser le groupe de Syrie.
«L'EIIL s'est retiré d'Azaz, son plus important bastion dans la province d'Alep, de l'aéroport

«La région d'Alep, c'est leur maillon faible, donc ils craignent d'y être attaqués» par Al-Nosra et les autres groupes armés terroristes à la suite de l'ultimatum, a expliqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
«L'EIIL s'est dirigé plus à l'est, vers des localités limitrophes de la province de Raqa, où se trouve son principal bastion, la ville de Raqa», a-t-il indiqué. D'après lui, les combattants se sont retranchés notamment dans les localités de Jarablos et de Menbej, à l'extrémité est de la province d'Alep et proches de la province de Raqa.
La sommation a été adressée à Daech après la mort du commandant d'une brigade extrémiste, Abou Khaled al-Souri, un ami du chef d'el-Qaëda, Aymane al-Zawahari. Les insurgés accusent l'EIIL de l'avoir tué et le chef d'Al-Nosra, Abou Mohammad al-Jolani, a annoncé que ses hommes combattront ce groupe en Syrie et même en Irak s'il refuse l'arbitrage religieux.
Si Al-Nosra et Daech sont tous deux issus de la branche d'el-Qaëda en Irak, leurs relations se sont détériorées ces derniers mois et les combats ont fait rage entre les deux groupes. Né en Irak après l'invasion américaine en 2003 et apparu pour la première fois en Syrie au printemps 2013, Daech est haï par le reste des bandes armées terroristes en Syrie à cause de la brutalité de ses méthodes à l'encontre des civils et son refus de coopérer avec les autres groupes dans le combat contre le régime d'Assad.
Début janvier, les autres groupes armés lui ont déclaré la guerre et, après avoir adopté dans un premier temps une attitude de neutralité, le Front al-Nosra s'est aussi engagé dans cette offensive. Et début février, le commandement d'el-Qaëda a scellé sa rupture avec Daech, en publiant un communiqué dans lequel il le désavoue.
Source : AFP
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