Le kamikaze de Hermel roulait lentement et savait où il allait
Le kamikaze qui s'est fait sauter samedi dernier dans le Hermel savait parfaitement où il allait. Il se dirigeait vers la station Al-Aytam, et plus précisément vers le regard qui, croyait-il, était celui du réservoir de carburant, rapporte le quotidien libanais Al-Akhbar dans son édition de lundi 3 février. Son but était clairement de faire le plus de dégâts possibles en faisant sauter les réservoirs. Mais il est apparu que le regard était celui des égouts.
La police scientifique a indiqué que la bombe, estimée à 20-25 kilogrammes, était constituée
d'obus de 155 mm, de grenades et de pate explosive. Elle était placée de manière à ce que le souffle de l'explosion aille vers le bas, vers les réservoirs d'essence. La dépouille du kamikaze est en bon état. Seule la partie arrière de son crane a été mutilée, car la charge piégée était placée derrière lui. Il ne s'est pas transformé en lambeau, comme ce fut le cas pour le kamikaze qui s'est fait sauter dans la ville, le 16 janvier, et dont l'identité n'a toujours pas été précisée.
Les services de sécurité ont collecté les images des caméras de surveillance sur les lieux de l'explosion et près du virage des localités de Ersal-Laboué. Il apparait sur les films que le véhicule piégé circulait lentement sur la route venant de Ersal, avec les quatre clignotants allumés. Le kamikaze a pris l'entrée principale de Hermel, a mis en marche le clignotant pour se garer au-dessus du regard et se faire sauter.
Une source de sécurité responsable affirme que la Grand Cherokee était recherchée par les services concernés. Elle était garée depuis plusieurs jours dans un garage appartenant à une personne de la famille Hojeiri. La même source indique que les renseignements militaires libanais ont arrêté, il y a quelques jours, un pick-up conduit par une personne de la famille Rayed. Il transportait des tuyaux en fer de 8 inches, et du matériel utilisé dans l'enveloppement des matières explosives. L'interrogatoire avec le suspect se concentrait sur l'identification des personnes à qui il devait remettre sa cargaison, et qui préparent les voitures piégées.
Les services de sécurité sont convaincus que les groupes terroristes et takfiristes bénéficient de complices qui les informent de l'heure des rondes et des patrouilles de surveillance. Preuve en est que le kamikaze a pris la route juste après le démantèlement du barrage qui avait été installé à l'entrée de Hermel.
Rappelons que l'attentat qui a fait trois martyrs a été revendiqué par le Front al-Nosra-Liban, qui a annoncé avoir «frappé dans le fief du parti de l'Iran à Hermel».
Source : mediaramalb
La police scientifique a indiqué que la bombe, estimée à 20-25 kilogrammes, était constituée
d'obus de 155 mm, de grenades et de pate explosive. Elle était placée de manière à ce que le souffle de l'explosion aille vers le bas, vers les réservoirs d'essence. La dépouille du kamikaze est en bon état. Seule la partie arrière de son crane a été mutilée, car la charge piégée était placée derrière lui. Il ne s'est pas transformé en lambeau, comme ce fut le cas pour le kamikaze qui s'est fait sauter dans la ville, le 16 janvier, et dont l'identité n'a toujours pas été précisée.Les services de sécurité ont collecté les images des caméras de surveillance sur les lieux de l'explosion et près du virage des localités de Ersal-Laboué. Il apparait sur les films que le véhicule piégé circulait lentement sur la route venant de Ersal, avec les quatre clignotants allumés. Le kamikaze a pris l'entrée principale de Hermel, a mis en marche le clignotant pour se garer au-dessus du regard et se faire sauter.
Une source de sécurité responsable affirme que la Grand Cherokee était recherchée par les services concernés. Elle était garée depuis plusieurs jours dans un garage appartenant à une personne de la famille Hojeiri. La même source indique que les renseignements militaires libanais ont arrêté, il y a quelques jours, un pick-up conduit par une personne de la famille Rayed. Il transportait des tuyaux en fer de 8 inches, et du matériel utilisé dans l'enveloppement des matières explosives. L'interrogatoire avec le suspect se concentrait sur l'identification des personnes à qui il devait remettre sa cargaison, et qui préparent les voitures piégées.
Les services de sécurité sont convaincus que les groupes terroristes et takfiristes bénéficient de complices qui les informent de l'heure des rondes et des patrouilles de surveillance. Preuve en est que le kamikaze a pris la route juste après le démantèlement du barrage qui avait été installé à l'entrée de Hermel.
Rappelons que l'attentat qui a fait trois martyrs a été revendiqué par le Front al-Nosra-Liban, qui a annoncé avoir «frappé dans le fief du parti de l'Iran à Hermel».
Source : mediaramalb
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