Mavi Marmara: Vers une solution à la «crise» entre «Israël» et Ankara
Des progrès avaient été réalisés dans les négociations entre la Turquie et l'entité sioniste au niveau de l'attaque israélienne contre le navire Mavi Marmama qui a essayé de «briser le blocus maritime israélien de la bande de Gaza» en 2010. Cependant, un accord n'avait toujours pas été signé entre les parties.
«Après de nombreux mois d'impasse diplomatique, Ankara a invité les négociateurs israéliens à reprendre les pourparlers et a réduit ses demandes d'indemnisation qui s'élevaient précédemment à 30 millions de dollars», ont déclaré des diplomates occidentaux au quotidien Haaretz.
Selon ces sources informées des négociations mais requérant l'anonymat, l'entité sioniste a
proposé à la Turquie 20 millions de dollars d'indemnisation pour les familles des neuf ressortissants turcs tués et pour les dizaines de blessés lors du raid.
L'indemnité ne sera pas versée directement aux blessés ou aux familles des victimes mais sera déposée sur le compte d'un fond humanitaire puis distribué aux victimes, conformément à des critères prédéfinis, ajoutent les sources.
Cependant, «Israël» ne prévoit pas de parvenir à un accord avant les élections locales turques prévues le 30 mars, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan craignant qu'un accord avec «Tel Aviv et un compromis sur le montant des indemnités ne lui nuisent politiquement.
L'accord de réconciliation entre les deux pays dépendra également de questions importantes qui sont encore en suspens. Ainsi, pour «Israël», la question majeure demeure l'annulation des poursuites contre ses soldats et officiers ayant participé au raid sur le navire. Elle exige que dans le cadre de l'accord, la Turquie adopte une loi annulant les actions judiciaires en cours et bloque d'éventuelles futures procédures. Elle attend également de la Turquie qu'elle s'engage à ne pas à agir contre «Israël» dans les forums internationaux et les médias.
La détérioration des relations avec la Turquie, qui a commencé début 2009 après l'opération «Plomb Durci» à Gaza, a atteint son sommet en mai 2010 après le raid de l'armée israélienne sur le Marmara. La crise a conduit à une dégradation des relations officielles et à l'expulsion de l'ambassadeur israélien d'Ankara en septembre 2011.
Source : i24 et rédaction
«Après de nombreux mois d'impasse diplomatique, Ankara a invité les négociateurs israéliens à reprendre les pourparlers et a réduit ses demandes d'indemnisation qui s'élevaient précédemment à 30 millions de dollars», ont déclaré des diplomates occidentaux au quotidien Haaretz.
Selon ces sources informées des négociations mais requérant l'anonymat, l'entité sioniste a
proposé à la Turquie 20 millions de dollars d'indemnisation pour les familles des neuf ressortissants turcs tués et pour les dizaines de blessés lors du raid. L'indemnité ne sera pas versée directement aux blessés ou aux familles des victimes mais sera déposée sur le compte d'un fond humanitaire puis distribué aux victimes, conformément à des critères prédéfinis, ajoutent les sources.
Cependant, «Israël» ne prévoit pas de parvenir à un accord avant les élections locales turques prévues le 30 mars, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan craignant qu'un accord avec «Tel Aviv et un compromis sur le montant des indemnités ne lui nuisent politiquement.
L'accord de réconciliation entre les deux pays dépendra également de questions importantes qui sont encore en suspens. Ainsi, pour «Israël», la question majeure demeure l'annulation des poursuites contre ses soldats et officiers ayant participé au raid sur le navire. Elle exige que dans le cadre de l'accord, la Turquie adopte une loi annulant les actions judiciaires en cours et bloque d'éventuelles futures procédures. Elle attend également de la Turquie qu'elle s'engage à ne pas à agir contre «Israël» dans les forums internationaux et les médias.
La détérioration des relations avec la Turquie, qui a commencé début 2009 après l'opération «Plomb Durci» à Gaza, a atteint son sommet en mai 2010 après le raid de l'armée israélienne sur le Marmara. La crise a conduit à une dégradation des relations officielles et à l'expulsion de l'ambassadeur israélien d'Ankara en septembre 2011.
Source : i24 et rédaction
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