Un nouvel attentat suicide ensanglante la Banlieue-sud: 4 martyrs et 46 blessés

Pour la troisième fois depuis le début de l'année, le terrorisme aveugle a encore frappé. Après le Hermel, le 16 janvier dernier, et Haret Hreik, le 2 janvier, la banlieue sud de Beyrouth a été prise pour cible par un attentat meurtrier. L'explosion s'est produite à une vingtaine de mètres du lieu de la précédente attaque, dans la grande artère de Haret Hreik (la rue Ahmad Kassir). Le bilan s'élevait à 4 morts et plus de trente blessés.
Les premiers éléments privilégient la piste d'un attentat suicide. Les
restes d'un homme, éparpillés autour du lieu de l'explosion, et une
partie de la charge piégée qui n'a pas fonctionné, ont été retrouvés par
les enquêteurs. Aucun site particulier n'était visé. Comme lors de tous
les précédents attentats, le terroriste s'est simplement fait exploser
dans une rue bondée et animée, à une heure de pointe, dans le but
évident de faire le plus de victime possible.
La bombe était moins puissante que celles utilisées lors des précédents attentats, ou alors une partie du dispositif n'a pas fonctionné. Il n'en reste pas moins qu'elle a provoqué d'importants dégâts dans les façades des immeubles, les devantures de magasins et les voitures en stationnement. Des incendies se sont déclarés et ont été maitrisés par les agents de la défense civile.
Comme à chaque
explosion, des rassemblements se sont spontanément produits sur les
lieux de l'explosion. Faisant fi des dangers de la présence d'une autre
charge piégée, des habitants du quartier ont accouru pour porter secours
aux blessés. Les autorités ont lancé des appels pour l'évacuation de
l'endroit afin de faciliter les opérations de secours.
Réagissant à l'attentat, le président de la République, Michel Sleiman, a
appelé toutes les puissances étrangères à déployer des efforts pour
épargner au Liban les retombées des conflits régionaux, conformément à
la déclaration de Baabda.
Parmi les premiers à être arrivé sur les lieux de l'explosion, le député Ali Ammar a accusé des groupes takfiristes d'être responsables de l'attentat. «L'ennemi israélien a désormais un nouveau visage à travers les takfiristes. Ces derniers veulent porter atteinte à la stabilité, détruire la paix civile et l'unité du pays», a-t-il déclaré à la chaine de télévision al-Manar. Un autre député du Hezbollah, Ali Fayad, a appelé à la formation rapide d'un gouvernement. «La situation est devenue insupportable. Le gouvernement doit être formé au plus tôt. Tous les Libanais sont visés. Ce sont les mêmes groupes qui commettent ces attentats. Il faudra leur couper rapidement l'oxygène», a déclaré M. Fayad à la chaîne de télévision LBCI.
Le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, a dénoncé «un crime odieux». Il a appelé toutes les parties à la coopération afin de sortir de la crise dont souffre le pays. «Réunissons-nous le plus vite possible autour d'une même table» pour être capables de faire face à ces grands dangers qui nous entourent.
Le chef du parti Kataëb, Amine Gemayel, a lancé un appel similaire. «Tout le pays est la cible des attentats, pas seulement le Hezbollah. Le drame se déplace d'un secteur à un autre et n'épargne aucune région, confession ou rite», a déclaré l'ancien président. «Il faut faire face à ces actes criminels à travers une cohésion nationale, responsable et courageuse», a-t-il ajouté.
Source : Mediaramalb.wordpress.com


La bombe était moins puissante que celles utilisées lors des précédents attentats, ou alors une partie du dispositif n'a pas fonctionné. Il n'en reste pas moins qu'elle a provoqué d'importants dégâts dans les façades des immeubles, les devantures de magasins et les voitures en stationnement. Des incendies se sont déclarés et ont été maitrisés par les agents de la défense civile.


Parmi les premiers à être arrivé sur les lieux de l'explosion, le député Ali Ammar a accusé des groupes takfiristes d'être responsables de l'attentat. «L'ennemi israélien a désormais un nouveau visage à travers les takfiristes. Ces derniers veulent porter atteinte à la stabilité, détruire la paix civile et l'unité du pays», a-t-il déclaré à la chaine de télévision al-Manar. Un autre député du Hezbollah, Ali Fayad, a appelé à la formation rapide d'un gouvernement. «La situation est devenue insupportable. Le gouvernement doit être formé au plus tôt. Tous les Libanais sont visés. Ce sont les mêmes groupes qui commettent ces attentats. Il faudra leur couper rapidement l'oxygène», a déclaré M. Fayad à la chaîne de télévision LBCI.
Le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, a dénoncé «un crime odieux». Il a appelé toutes les parties à la coopération afin de sortir de la crise dont souffre le pays. «Réunissons-nous le plus vite possible autour d'une même table» pour être capables de faire face à ces grands dangers qui nous entourent.
Le chef du parti Kataëb, Amine Gemayel, a lancé un appel similaire. «Tout le pays est la cible des attentats, pas seulement le Hezbollah. Le drame se déplace d'un secteur à un autre et n'épargne aucune région, confession ou rite», a déclaré l'ancien président. «Il faut faire face à ces actes criminels à travers une cohésion nationale, responsable et courageuse», a-t-il ajouté.
Source : Mediaramalb.wordpress.com
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