L’état de santé d’Ariel Sharon s’est aggravé

L'ancien premier ministre israélien, dans le coma depuis près de huit ans, souffre de graves problèmes rénaux à la suite d'une intervention chirurgicale.
L'état de santé de l'ancien premier ministre israélien Ariel Sharon, dans le coma depuis près de
huit ans, s'est brusquement aggravé, a indiqué mercredi 1er janvier la radio militaire. Selon elle, Ariel Sharon, 85 ans, hospitalisé au centre «Shiva» de l'hôpital «Tel Hashomer» près de «Tel-Aviv», souffre de «graves problèmes rénaux» à la suite d'une intervention chirurgicale.
Ariel Sharon a été terrassé par une attaque cérébrale le 4 janvier 2006. Il est depuis dans le coma, ses fils ayant décidé de le maintenir en vie sous assistance médicale. Il n'a manifesté aucun signe de réveil. Selon le site Ynet, citant des sources médicales, Ariel Sharon a été transféré dans le service d'urgences il y a un mois. Son état de santé s'est ensuite stabilisé, mais depuis quelques jours s'est produite une «détérioration significative», a ajouté le site.
«Une question de jours»
D'après le quotidien Haaretz , citant une source informée, si l'état de santé de l'ex-premier ministre continue à se dégrader, son décès pourrait être «une question de jours». La famille d'Ariel Sharon est actuellement à son chevet et en consultation avec l'équipe médicale qui le soigne, précise Haaretz. Selon la deuxième chaîne de télévision, les médecins auraient l'intention de refuser tout acharnement thérapeutique et d'adopter une attitude «passive» en ne recourant pas par exemple à une dialyse. Au début de l'année, des spécialistes des neurosciences israéliens et un neurochirurgien américain avaient détecté «une activité cérébrale importante» chez le patient.
Ancien général, pilier de la droite israélienne, Ariel Sharon a préparé et conduit en 1982 l'invasion du Liban alors qu'il était ministre de la Défense. Une commission d'enquête officielle conclura à sa responsabilité pour n'avoir ni prévu ni empêché les massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila en septembre 1982, perpétrés par une milice chrétienne alliée d'«Israël». Il est contraint à la démission. Mais cela ne l'empêchera pas de devenir premier ministre en 2001. Il avait été reconduit à ce poste en 2003. Après avoir été un fervent partisan de la colonisation des Territoires palestiniens, il organise en 2005 le retrait israélien de la bande de Gaza et le démantèlement des colonies installées dans cette région.
Le 18 décembre 2005, il est hospitalisé à la suite d'une «légère attaque cérébrale», dont il se remet rapidement. Mais le 4 janvier une «grave attaque cérébrale» le plonge dans un coma profond.
Source : Le Figaro
L'état de santé de l'ancien premier ministre israélien Ariel Sharon, dans le coma depuis près de

Ariel Sharon a été terrassé par une attaque cérébrale le 4 janvier 2006. Il est depuis dans le coma, ses fils ayant décidé de le maintenir en vie sous assistance médicale. Il n'a manifesté aucun signe de réveil. Selon le site Ynet, citant des sources médicales, Ariel Sharon a été transféré dans le service d'urgences il y a un mois. Son état de santé s'est ensuite stabilisé, mais depuis quelques jours s'est produite une «détérioration significative», a ajouté le site.
«Une question de jours»
D'après le quotidien Haaretz , citant une source informée, si l'état de santé de l'ex-premier ministre continue à se dégrader, son décès pourrait être «une question de jours». La famille d'Ariel Sharon est actuellement à son chevet et en consultation avec l'équipe médicale qui le soigne, précise Haaretz. Selon la deuxième chaîne de télévision, les médecins auraient l'intention de refuser tout acharnement thérapeutique et d'adopter une attitude «passive» en ne recourant pas par exemple à une dialyse. Au début de l'année, des spécialistes des neurosciences israéliens et un neurochirurgien américain avaient détecté «une activité cérébrale importante» chez le patient.
Ancien général, pilier de la droite israélienne, Ariel Sharon a préparé et conduit en 1982 l'invasion du Liban alors qu'il était ministre de la Défense. Une commission d'enquête officielle conclura à sa responsabilité pour n'avoir ni prévu ni empêché les massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila en septembre 1982, perpétrés par une milice chrétienne alliée d'«Israël». Il est contraint à la démission. Mais cela ne l'empêchera pas de devenir premier ministre en 2001. Il avait été reconduit à ce poste en 2003. Après avoir été un fervent partisan de la colonisation des Territoires palestiniens, il organise en 2005 le retrait israélien de la bande de Gaza et le démantèlement des colonies installées dans cette région.
Le 18 décembre 2005, il est hospitalisé à la suite d'une «légère attaque cérébrale», dont il se remet rapidement. Mais le 4 janvier une «grave attaque cérébrale» le plonge dans un coma profond.
Source : Le Figaro
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