Les partisans du Futur agressent le mufti de la République libanaise
Le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, est sorti dimanche indemne de la mosquée de Kajekji, assisté par une force de l'armée libanaise ainsi qu'un tank du service des Renseignements des FSI.
Ce dernier s'était rendu à ladite mosquée afin d'assister à la cérémonie de funérailles du jeune martyr, Mohammad Chaar, tué dans l'attentat de Starco, et a été plus tard contraint de quitter les lieux, suite aux protestations de partisans du courant du Futur
contestant sa présence.
Ces derniers l'ont même qualifié d'«ennemi de Dieu» sans compter des insultes indignes envers la personne du mufti.
Le mufti de la République, est resté assiégé dans la mosquée de Kajekji durant quelques heures avant qu'une force de l'armée libanaise ne se rende sur les lieux pour assurer sa sortie.
Plusieurs religieux ont exprimé leur irritation et condamné ce «traitement méprisant» pour la plus haute référence religieuse sunnite au Liban.
Cheikh Maher Abdel Razzak, le chef du Mouvement pour la Réforme et l'Unité (MRU) , a accusé le courant du Futur de vouloir «s'accaparer la représentation de la communauté sunnite au Liban». Selon lui, tant que le mufti exécutait au Futur ses exigences, il était choyé. Mais du moment qu'il a divergé avec lui, et affiché des positions différentes de la leur, il a été honni.
En effet, le courant du Futur mène contre cheikh Kabbani une campagne pour l'amener à écourter son mandat au sein de l'Instance du Décret Islamique, plus haute instance religieuse sunnite au Liban et qui devrait prendre fin en 2014.
Le courant du Futur voudrait «sortir la communauté sunnite du camp hostile à l'ennemi sioniste, pour l'entrainer vers celui de l'animosité à l'encontre de la résistance», a accusé cheikh Abdel Razzak pour une télévision libanaise.
«Jamais une haute personnalité sunnite n'a été si maltraitée comme l'est le mufti par le courant du Futur», parti dirigé par Saad Hariri et soutenu par l'Arabie saoudite, a-t-il souligné.
Source: divers et rédaction
Ce dernier s'était rendu à ladite mosquée afin d'assister à la cérémonie de funérailles du jeune martyr, Mohammad Chaar, tué dans l'attentat de Starco, et a été plus tard contraint de quitter les lieux, suite aux protestations de partisans du courant du Futur
contestant sa présence.Ces derniers l'ont même qualifié d'«ennemi de Dieu» sans compter des insultes indignes envers la personne du mufti.
Le mufti de la République, est resté assiégé dans la mosquée de Kajekji durant quelques heures avant qu'une force de l'armée libanaise ne se rende sur les lieux pour assurer sa sortie.
Plusieurs religieux ont exprimé leur irritation et condamné ce «traitement méprisant» pour la plus haute référence religieuse sunnite au Liban.
Cheikh Maher Abdel Razzak, le chef du Mouvement pour la Réforme et l'Unité (MRU) , a accusé le courant du Futur de vouloir «s'accaparer la représentation de la communauté sunnite au Liban». Selon lui, tant que le mufti exécutait au Futur ses exigences, il était choyé. Mais du moment qu'il a divergé avec lui, et affiché des positions différentes de la leur, il a été honni.
En effet, le courant du Futur mène contre cheikh Kabbani une campagne pour l'amener à écourter son mandat au sein de l'Instance du Décret Islamique, plus haute instance religieuse sunnite au Liban et qui devrait prendre fin en 2014.
Le courant du Futur voudrait «sortir la communauté sunnite du camp hostile à l'ennemi sioniste, pour l'entrainer vers celui de l'animosité à l'encontre de la résistance», a accusé cheikh Abdel Razzak pour une télévision libanaise.
«Jamais une haute personnalité sunnite n'a été si maltraitée comme l'est le mufti par le courant du Futur», parti dirigé par Saad Hariri et soutenu par l'Arabie saoudite, a-t-il souligné.
Source: divers et rédaction
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