Angela Merkel réélue chancelière d’Allemagne

La conservatrice Angela Merkel a été élue mardi à une écrasante majorité chancelière d'Allemagne pour la troisième fois par les députés, a annoncé le président du Bundestag.
L'accord est définitivement conclu, le gouvernement va être mis en place. Lundi, Angela Merkel, Sigmar Gabriel et Horst Seehofer, les leaders des trois partis de la coalition, ont officiellement signé, sous l'œil des photographes et des caméras, le contrat de coalition
qui va lier pour quatre ans les conservateurs de la CDU-CSU et les sociaux-démocrates du SPD.
Mardi matin, les députés du Bundestag ont désigné avec une majorité impressionnante la chancelière, qui commencera alors son troisième mandat de quatre ans. En fin de matinée, elle sera investie par le président fédéral et le gouvernement sera nommé.
Mercredi, la chancelière a rendez-vous à l'Élysée avec le président français François Hollande pour un dîner de travail.
Jeudi et vendredi, elle a rendez-vous avec les autres chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne pour un Conseil européen. Angela Merkel reprend du service.
Depuis dimanche, les noms des quatorze ministres de son gouvernement sont connus. Vice-chancelier et ministre de l'Économie, Sigmar Gabriel est parvenu au tour de force de transformer le deuxième plus mauvais résultat électoral du SPD en succès politique.
Avec des ministères clés, comme l'Économie (Sigmar Gabriel), le Travail (Andrea Nahles), le SPD est en mesure d'infléchir dans un sens plus social-démocrate la politique allemande.
Dimanche soir, ce sont les conservateurs bavarois de la CSU qui tentaient faire bonne figure. Ils perdent l'un des ministères les plus importants, l'Intérieur, et ne peuvent se consoler qu'avec les Transports, où s'installe Alexander Dobrindt, l'un des nouveaux visages du gouvernement.
La feuille de route de la nouvelle équipe est consignée noir sur blanc dans le contrat de coalition de 185 pages signé entre la CDU-CSU et le SPD.
Dans la continuité de son action, le gouvernement s'est engagé à ne pas augmenter les impôts et à ne plus créer de nouvelle dette à partir de 2015.
Le contrat ne sera pas forcément simple à remplir avec la liste des promesses à mettre en œuvre: investissements pour 23 milliards d'euros, réforme des retraites pour les départs dès 63 ans de ceux qui ont eu des carrières longues.
Et la mesure phare de la prochaine législature, issue des propositions du SPD: un salaire minimum de 8,50 euros pour tous.
Source: agences et rédaction
L'accord est définitivement conclu, le gouvernement va être mis en place. Lundi, Angela Merkel, Sigmar Gabriel et Horst Seehofer, les leaders des trois partis de la coalition, ont officiellement signé, sous l'œil des photographes et des caméras, le contrat de coalition

Mardi matin, les députés du Bundestag ont désigné avec une majorité impressionnante la chancelière, qui commencera alors son troisième mandat de quatre ans. En fin de matinée, elle sera investie par le président fédéral et le gouvernement sera nommé.
Mercredi, la chancelière a rendez-vous à l'Élysée avec le président français François Hollande pour un dîner de travail.
Jeudi et vendredi, elle a rendez-vous avec les autres chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne pour un Conseil européen. Angela Merkel reprend du service.
Depuis dimanche, les noms des quatorze ministres de son gouvernement sont connus. Vice-chancelier et ministre de l'Économie, Sigmar Gabriel est parvenu au tour de force de transformer le deuxième plus mauvais résultat électoral du SPD en succès politique.
Avec des ministères clés, comme l'Économie (Sigmar Gabriel), le Travail (Andrea Nahles), le SPD est en mesure d'infléchir dans un sens plus social-démocrate la politique allemande.
Dimanche soir, ce sont les conservateurs bavarois de la CSU qui tentaient faire bonne figure. Ils perdent l'un des ministères les plus importants, l'Intérieur, et ne peuvent se consoler qu'avec les Transports, où s'installe Alexander Dobrindt, l'un des nouveaux visages du gouvernement.
La feuille de route de la nouvelle équipe est consignée noir sur blanc dans le contrat de coalition de 185 pages signé entre la CDU-CSU et le SPD.
Dans la continuité de son action, le gouvernement s'est engagé à ne pas augmenter les impôts et à ne plus créer de nouvelle dette à partir de 2015.
Le contrat ne sera pas forcément simple à remplir avec la liste des promesses à mettre en œuvre: investissements pour 23 milliards d'euros, réforme des retraites pour les départs dès 63 ans de ceux qui ont eu des carrières longues.
Et la mesure phare de la prochaine législature, issue des propositions du SPD: un salaire minimum de 8,50 euros pour tous.
Source: agences et rédaction