«Israël»/Pays-Bas: les relations vont à vau-l’eau
«Israël» dénonce une «attitude pro boycott» des Pays-Bas après leur retrait d'un partenariat dans l'eau.
Le ministère sioniste des Affaires étrangères a convoqué mercredi l'ambassadeur néerlandais aux territoires palestiniens occupés par «Israël», Casper Veldkamp, pour lui faire part de son mécontentement après les déclarations «ambiguës» du chef de la diplomatie des Pays-Bas qui créent selon lui une «atmosphère pro-boycott d'Israël aux Pays-Bas».
Le ministère israélien a notamment critiqué la décision du groupe néerlandais Vitens de mettre
subitement fin à sa collaboration avec «la compagnie nationale d'eau israélienne Mekorot», en raison de ses «activités controversées» en Cisjordanie occupée et dans la vallée du Jourdain.
Vitens a informé «Mekorot» de sa décision de cesser leur partenariat dans un communiqué, expliquant être arrivé à «la conclusion qu'il était extrêmement difficile de travailler ensemble sur de futurs projets car ils ne peuvent être perçus séparément du contexte politique».
«Vitens attache beaucoup d'importance à l'intégrité et adhère aux lois et réglementations nationales et internationales», a ajouté la société.
«Mekorot» fournit de l'eau à «la population israélienne» ainsi que dans les territoires palestiniens en Cisjordanie occupée. Le groupe avait été récemment accusé dans les médias néerlandais d'établir une discrimination vis-à-vis des Palestiniens dans l'accès à l'eau.
A l’entité sioniste, le vice-ministre des Affaires étrangères, Zeev Elkin, a assuré avoir été «pris de court» par la décision de Vitens. «D'autres sociétés européennes ont pris des décisions semblables ces derniers mois, de mettre fin à leur coopération avec des entreprises ayant des activités en Cisjordanie», a-t-il souligné sur la radio militaire israélienne.
Le porte-parole du ministère sioniste des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a qualifié de «totalement absurde» la décision de Vitens.
Selon Palmor, la campagne de boycottage des produits issus des colonies israéliennes n'est le fait que de «quelques organisations pro-palestiniennes alors que tous les gouvernements européens rejettent ce genre d'appel».
Le représentant de l'Union européenne pour le soi-disant «processus de paix israélo-palestinien», Andreas Reinicke, avait au contraire indiqué le 3 décembre que la campagne pour un étiquetage distinctif des produits des colonies était désormais soutenue par la majorité des 27, contre seulement deux il y a deux ans.
Le groupe néerlandais, qui emploie plus de 1.400 personnes, a assuré que sa décision avait été prise en consultation avec «les parties concernées», dont le ministère néerlandais des Affaires étrangères.
Une visite de la ministre néerlandaise du Commerce et de la Coopération étrangère Lilianne Ploumen aux bureaux de «Mekorot» avait été annulée à la dernière minute le week-end dernier lors d'une visite officielle à l’entité sioniste du Premier ministre néerlandais Mark Rutte, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement.
Lors de cette visite, un vif différend avait éclaté entre «Israël» et les Pays-Bas à propos de l'installation d'un scanner néerlandais à la frontière avec la bande de Gaza.
Source: agences et rédaction
Le ministère sioniste des Affaires étrangères a convoqué mercredi l'ambassadeur néerlandais aux territoires palestiniens occupés par «Israël», Casper Veldkamp, pour lui faire part de son mécontentement après les déclarations «ambiguës» du chef de la diplomatie des Pays-Bas qui créent selon lui une «atmosphère pro-boycott d'Israël aux Pays-Bas».
Le ministère israélien a notamment critiqué la décision du groupe néerlandais Vitens de mettre
subitement fin à sa collaboration avec «la compagnie nationale d'eau israélienne Mekorot», en raison de ses «activités controversées» en Cisjordanie occupée et dans la vallée du Jourdain.Vitens a informé «Mekorot» de sa décision de cesser leur partenariat dans un communiqué, expliquant être arrivé à «la conclusion qu'il était extrêmement difficile de travailler ensemble sur de futurs projets car ils ne peuvent être perçus séparément du contexte politique».
«Vitens attache beaucoup d'importance à l'intégrité et adhère aux lois et réglementations nationales et internationales», a ajouté la société.
«Mekorot» fournit de l'eau à «la population israélienne» ainsi que dans les territoires palestiniens en Cisjordanie occupée. Le groupe avait été récemment accusé dans les médias néerlandais d'établir une discrimination vis-à-vis des Palestiniens dans l'accès à l'eau.
A l’entité sioniste, le vice-ministre des Affaires étrangères, Zeev Elkin, a assuré avoir été «pris de court» par la décision de Vitens. «D'autres sociétés européennes ont pris des décisions semblables ces derniers mois, de mettre fin à leur coopération avec des entreprises ayant des activités en Cisjordanie», a-t-il souligné sur la radio militaire israélienne.
Le porte-parole du ministère sioniste des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a qualifié de «totalement absurde» la décision de Vitens.
Selon Palmor, la campagne de boycottage des produits issus des colonies israéliennes n'est le fait que de «quelques organisations pro-palestiniennes alors que tous les gouvernements européens rejettent ce genre d'appel».
Le représentant de l'Union européenne pour le soi-disant «processus de paix israélo-palestinien», Andreas Reinicke, avait au contraire indiqué le 3 décembre que la campagne pour un étiquetage distinctif des produits des colonies était désormais soutenue par la majorité des 27, contre seulement deux il y a deux ans.
Le groupe néerlandais, qui emploie plus de 1.400 personnes, a assuré que sa décision avait été prise en consultation avec «les parties concernées», dont le ministère néerlandais des Affaires étrangères.
Une visite de la ministre néerlandaise du Commerce et de la Coopération étrangère Lilianne Ploumen aux bureaux de «Mekorot» avait été annulée à la dernière minute le week-end dernier lors d'une visite officielle à l’entité sioniste du Premier ministre néerlandais Mark Rutte, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement.
Lors de cette visite, un vif différend avait éclaté entre «Israël» et les Pays-Bas à propos de l'installation d'un scanner néerlandais à la frontière avec la bande de Gaza.
Source: agences et rédaction
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