Le chef de l’état-major de l’«Armée syrienne Libre» fuit vers le Qatar

Le chef de l'état-major de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL) a été poussé à prendre la fuite face à l'avancée des terroristes takfiris dans le nord de la Syrie.
Salim Idris a fui la Syrie pour la Turquie où il a pris l'avion pour la capitale du Qatar, Doha, rapporte jeudi 12 décembre le quotidien américain Wall Street Journal. Le général a pris la décision de quitter la Syrie lorsque des combattants radicaux avaient occupé son quartier général.
Samedi dernier, des combattants extrémistes avaient pris le contrôle de dépôts d'armes et des positions près du poste frontière de Bab el-Hawa, jusqu'ici contrôlé par différents groupes liés à l'ASL dont ils ne reconnaissent pas l'autorité. Le poste-frontière a été aussitôt fermé par Ankara.
Selon les responsables américains consultés par Wall Street Journal, c'est un groupe baptisé le «Front islamique», une coalition formée du Front al-Nosra et de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui s‘est emparé des stocks d'armes et de munitions de l'«ASL».
Ces armes et munitions ont été offertes par les Américains à l'«ASL», dont le conseil avait pour charge de les distribution parmi les combattants affiliés à l'«ASL».
«Les stocks d'armes qui sont tombés entre les mains du front islamique contiennent des armes létales et non létales comme des véhicules blindés dotés d'armes US et de systèmes de télécommunication», soulignent deux hauts responsables US.
De même, l'Arabie saoudite et autres pays fournissent des armes et des munitions à l'«ASL». «Vu l'influence grandissante du Front islamique, les Etats Unis et leurs alliés ont mené récemment des négociations directes avec les représentants de ce groupe à Istanbul en vue de les préparer à prendre part à Genève II», conclut le journal.
Source : sites web et rédaction
Salim Idris a fui la Syrie pour la Turquie où il a pris l'avion pour la capitale du Qatar, Doha, rapporte jeudi 12 décembre le quotidien américain Wall Street Journal. Le général a pris la décision de quitter la Syrie lorsque des combattants radicaux avaient occupé son quartier général.

Selon les responsables américains consultés par Wall Street Journal, c'est un groupe baptisé le «Front islamique», une coalition formée du Front al-Nosra et de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui s‘est emparé des stocks d'armes et de munitions de l'«ASL».
Ces armes et munitions ont été offertes par les Américains à l'«ASL», dont le conseil avait pour charge de les distribution parmi les combattants affiliés à l'«ASL».
«Les stocks d'armes qui sont tombés entre les mains du front islamique contiennent des armes létales et non létales comme des véhicules blindés dotés d'armes US et de systèmes de télécommunication», soulignent deux hauts responsables US.
De même, l'Arabie saoudite et autres pays fournissent des armes et des munitions à l'«ASL». «Vu l'influence grandissante du Front islamique, les Etats Unis et leurs alliés ont mené récemment des négociations directes avec les représentants de ce groupe à Istanbul en vue de les préparer à prendre part à Genève II», conclut le journal.
Source : sites web et rédaction
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