Liban: l’ambassadeur iranien a échappé de justesse aux attentats à Beyrouth

L'ambassadeur d'Iran au Liban a échappé de justesse au double attentat survenu la veille au moment où il quittait la chancellerie, a indiqué une source diplomatique iranienne à Beyrouth.
Au moins 23 personnes ont été tombées en martyr dans ce double attentat suicide contre l'ambassade d'Iran, revendiqué par un groupe extrémiste lié à Al-Qaïda.
«L'ambassadeur Ghadanfar Rokon Abadi devait se rendre avec son conseiller culturel
Ibrahim Ansari chez le ministre libanais de la Culture, Gaby Layyoun», a expliqué cette source sous couvert de l'anonymat.
«Le conseiller l'attendait dans une voiture près de l'entrée quand le premier kamikaze s'est fait exploser. L'ambassadeur qui devait d'une minute à l'autre quitter le bâtiment est alors revenu sur ses pas», a encore dit.
Cheikh Ansari a été grièvement blessé dans le premier attentat, avant de succomber à ses blessures, selon une source hospitalière libanaise, mais le décès n'a pas été confirmé dans l’immédiat par Téhéran.
Le double attentat s'est produit à Bir Hassan, un quartier de la banlieue sud de Beyrouth qui avait été frappée par deux autres attentats à l'été, dont l'un a fait 27 martyrs.
La rue où se sont produites les attaques en face de l'ambassade était bouclée mercredi par les tanks de l'armée libanaise et des enquêteurs étaient sur place pour prélever des indices.
Des habitants inspectaient leurs appartements alors que les débris étaient encore visibles dans la rue.
Mercredi, l'adjoint du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, venu à Beyrouth après les attentats recevait les condoléances de responsables libanais aux côtés de l'ambassadeur.
Condamnation internationale
Les déclarations et condamnations se sont en outre poursuivies. Le président de la République libanaise Michel Sleiman a promis mercredi à son homologue iranien de tout faire «pour identifier les coupables».
L'attaque a également été dénoncée mercredi par Washington et Londres. Le secrétaire
d’État américain John Kerry a condamné «avec force les attentats terroristes insensés et abjects», dans un très rare communiqué de Washington soutenant Téhéran. Et le Premier ministre britannique David Cameron a appelé M. Rohani dans une démarche inédite depuis plus de 10 ans.
A New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné «fermement» l'attentat et appelé «toutes les parties libanaises à préserver l'unité nationale face aux tentatives pour déstabiliser le pays».
Paris a pour sa part condamné «avec la plus grande fermeté l’attentat sanglant», selon un communiqué de l’Élysée.
Moscou, l'Union européenne et d’autres pays arabes et occidentaux ont aussi condamné cet «acte terroriste», en appelant à la retenue.
Source: agences et rédaction
Au moins 23 personnes ont été tombées en martyr dans ce double attentat suicide contre l'ambassade d'Iran, revendiqué par un groupe extrémiste lié à Al-Qaïda.
«L'ambassadeur Ghadanfar Rokon Abadi devait se rendre avec son conseiller culturel

«Le conseiller l'attendait dans une voiture près de l'entrée quand le premier kamikaze s'est fait exploser. L'ambassadeur qui devait d'une minute à l'autre quitter le bâtiment est alors revenu sur ses pas», a encore dit.
Cheikh Ansari a été grièvement blessé dans le premier attentat, avant de succomber à ses blessures, selon une source hospitalière libanaise, mais le décès n'a pas été confirmé dans l’immédiat par Téhéran.
Le double attentat s'est produit à Bir Hassan, un quartier de la banlieue sud de Beyrouth qui avait été frappée par deux autres attentats à l'été, dont l'un a fait 27 martyrs.
La rue où se sont produites les attaques en face de l'ambassade était bouclée mercredi par les tanks de l'armée libanaise et des enquêteurs étaient sur place pour prélever des indices.
Des habitants inspectaient leurs appartements alors que les débris étaient encore visibles dans la rue.
Mercredi, l'adjoint du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, venu à Beyrouth après les attentats recevait les condoléances de responsables libanais aux côtés de l'ambassadeur.
Condamnation internationale
Les déclarations et condamnations se sont en outre poursuivies. Le président de la République libanaise Michel Sleiman a promis mercredi à son homologue iranien de tout faire «pour identifier les coupables».
L'attaque a également été dénoncée mercredi par Washington et Londres. Le secrétaire
A New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné «fermement» l'attentat et appelé «toutes les parties libanaises à préserver l'unité nationale face aux tentatives pour déstabiliser le pays».
Paris a pour sa part condamné «avec la plus grande fermeté l’attentat sanglant», selon un communiqué de l’Élysée.
Moscou, l'Union européenne et d’autres pays arabes et occidentaux ont aussi condamné cet «acte terroriste», en appelant à la retenue.
Source: agences et rédaction
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