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Attentats en Tunisie : cinq suspects arrêtés, Ansar al-Charia accusé

Attentats en Tunisie : cinq suspects arrêtés, Ansar al-Charia accusé
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Des renforts de sécurité ont été déployés dans Tunis autour des hôtels, dans la crainte d'une attaque, la rumeur allant bon train sur les réseaux sociaux quant à des menaces présumées.

Deux attentats ont été déjoués en Tunisie, mercredi 30 octobre. D'abord à Sousse, port touristique à environ 140 kilomètres au sud du Tunis, où un kamikaze a tenté de faire exploser la bombe qu'il portait à l'intérieur d'un hôtel, le Riadh Palm. Repéré par les gardes, il a été empêché de pénétrer dans l'hôtel avant de se faire exploser sur la plage déserte. Mis à part le kamikaze lui-même, l'attaque n'a pas fait de victimes.
Un autre attentat a été également empêché cette fois aux abords du mausolée de Bourguiba à Monastir, ville côtière située à 20 kilomètres au sud de Sousse.

Cinq suspects arrêtés, Ansar al-Charia accusé


Mercredi soir, le ministère de l'intérieur a annoncé l'arrestation de cinq «éléments terroristesAttentats en Tunisie : cinq suspects arrêtés, Ansar al-Charia accusé impliqués» dans les attentats. Le porte-parole du ministère, Mohamed Ali Laroui, a par ailleurs indiqué que les auteurs de ces actes appartiennent à Ansar Al-Charia, un groupe extrémiste classé depuis août comme «organisation terroriste» par les autorités.
Le porte-parole avait précédemment indiqué que les assaillants étaient des extrémistes sans désigner expressément Ansar Al-Charia, un groupe responsable notamment de l'attaque de l'ambassade américaine à Tunis en septembre 2012.
M. Laroui n'a pas précisé si le jeune homme arrêté mercredi matin alors qu'il allait attaquer le mausolée du président Habib Bourguiba à Monastir faisait partie des cinq personnes arrêtées. Par ailleurs, selon Radio Shems FM, la police a découvert une «grande quantité d'explosifs» dans une maison située sur la falaise de Monastir, près du port de plaisance de cette station touristique. La saisie d'explosifs n'a pas été confirmée par le porte-parole du ministère de l'intérieur, selon qui l'enquête est entre les mains de la police.

Une tentative pour «torpiller» la transition démocratique


Condamnant les deux attentats, la présidence tunisienne a quant à elle dénoncé une tentative de «torpillage» de la transition démocratique. «Ces actes et les menaces qui pèsent sur la Tunisie ne réussiront pas à torpiller l'effort engagé à l'échelle nationale pour faire aboutir le processus de transition», a souligné la présidence, en référence au dialogue national censé sortir le pays d'une profonde crise politique.

Plan de sécurité global

Non revendiqués, ces actes sont les premiers du genre depuis la révolution qui a chassé le président Ben Ali en janvier 2011, la violence étant contenue jusqu'ici dans les hauteurs ouest du pays, près de la frontière algérienne.
Appelant tous les Tunisiens à la vigilance et au soutien de «l'action des appareils sécuritaire et militaire face au terrorisme», la présidence a par ailleurs fait état d'un «plan de sécurité global» arrêté le 25 octobre par le Conseil national de sécurité, haute instance présidée par le chef de l'Etat Moncef Marzouki, pour contrer «toute attaque terroriste».
La Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV) a de son côté mis en place une cellule de crise «pour la prise en charge des résidents de l'hôtel visé par l'attaque» et qui ont assisté à la scène.

Source : agences

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