Les otages libanais libérés racontent leur épreuve
Enlevés en mai 2012, les neuf pèlerins sont rentrés au Liban samedi 19 octobre dans la soirée. En contrepartie, deux pilotes turcs enlevés au Liban en août ainsi que 200 Syriennes prisonnières ont été libérés.
«Nous avons vécu les pires moments de notre vie (...) Nos ravisseurs (des rebelles syriens, ndlr) ne nous ont pas respectés, ils nous ont mal traités», a déclaré Ali Zogheib, un des pèlerins enlevés en Syrie.
«Ils (les ravisseurs, ndlr) ont même placé une bombe dans notre cellule à un moment», a renchéri un de ses compagnons d'infortune.
«Nous étions (détenus) dans une petite salle sans fenêtres, pendant de longues périodes», a déclaré un autre pèlerin, qui a assuré qu'aucune rançon n'a été versée.
Un autre ex-otage a affirmé qu'ils étaient détenus non loin de la frontière turque.
«Pour que notre joie soit complète, nous souhaitons la libération des deux évêques enlevés en Syrie», a, pour sa part, souligné Hassan Hammoud, l'un des pèlerins.
On est toujours sans nouvelles de Mgr Boulos Yazigi et de Mgr Yohanna Ibrahim, deux évêques orthodoxes enlevés par des groupes armés le 22 avril près d'Alep.
Samedi soir, les pèlerins sont arrivés à bord d'un avion privé qatari en provenance de Turquie. A l'aéroport de Beyrouth, les otages ont été accueillis dans un mélange chaotique d'embrassades, de cris et de larmes de joie. Le pouvoir était représenté notamment par le ministre de l'Intérieur sortant, Marwan Charbel et son homologue aux Affaires étrangères, Adnane Mansour.
Dans la banlieue-sud de Beyrouth, des centaines de personnes étaient également rassemblées pour célébrer le retour des ex-otages. Certains brandissaient le drapeau du Liban, d'autres du Hezbollah en scandant «Merci Nasrallah !», en référence au secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah.
Source : agences et rédaction
«Nous avons vécu les pires moments de notre vie (...) Nos ravisseurs (des rebelles syriens, ndlr) ne nous ont pas respectés, ils nous ont mal traités», a déclaré Ali Zogheib, un des pèlerins enlevés en Syrie.«Ils (les ravisseurs, ndlr) ont même placé une bombe dans notre cellule à un moment», a renchéri un de ses compagnons d'infortune.
«Nous étions (détenus) dans une petite salle sans fenêtres, pendant de longues périodes», a déclaré un autre pèlerin, qui a assuré qu'aucune rançon n'a été versée.
Un autre ex-otage a affirmé qu'ils étaient détenus non loin de la frontière turque.
«Pour que notre joie soit complète, nous souhaitons la libération des deux évêques enlevés en Syrie», a, pour sa part, souligné Hassan Hammoud, l'un des pèlerins.
On est toujours sans nouvelles de Mgr Boulos Yazigi et de Mgr Yohanna Ibrahim, deux évêques orthodoxes enlevés par des groupes armés le 22 avril près d'Alep.
Samedi soir, les pèlerins sont arrivés à bord d'un avion privé qatari en provenance de Turquie. A l'aéroport de Beyrouth, les otages ont été accueillis dans un mélange chaotique d'embrassades, de cris et de larmes de joie. Le pouvoir était représenté notamment par le ministre de l'Intérieur sortant, Marwan Charbel et son homologue aux Affaires étrangères, Adnane Mansour.
Dans la banlieue-sud de Beyrouth, des centaines de personnes étaient également rassemblées pour célébrer le retour des ex-otages. Certains brandissaient le drapeau du Liban, d'autres du Hezbollah en scandant «Merci Nasrallah !», en référence au secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah.
Source : agences et rédaction
Comments
//