Journée de deuil national après un double attentat à Tripoli

Le Liban observe samedi 24 août une journée de deuil national, au lendemain d'un double attentat à la voiture piégée qui a fait 42 martyrs et des centaines de blessés à Tripoli, la capitale du nord du pays.
Les déflagrations ont visé lors de la prière une mosquée dans le centre de la capitale du nord du pays et une autre près du port, surprenant les fidèles au moment du prêche, endommageant ces lieux de culte et dévastant le secteur.
Sur des images prises par les caméras de surveillance et diffusées par une chaîne locale, on voit les fidèles, assis sur le sol, écouter le sermon de l'imam puis le souffle énorme de l'explosion suivie d'un mouvement de panique avec des gens courant dans tous les sens. Une porte saute et les fidèles sortent en courant du lieu de culte. Des dizaines de voitures ont pris feu et une immense fumée noire a couvert la région. Les devantures d'immeubles ont été dévastées. Des personnes en pleurs étaient à la recherche de leurs proches tandis que des hommes transportaient dans leurs bras des blessés, le visage en sang, ou même des corps carbonisés.
«Une guerre contre le terrorisme»
L'armée libanaise a identifié l'ennemi qui menace le Liban aujourd'hui : le terrorisme. Comprendre
les groupes extrémistes affiliés à al-Qaïda.
Dès mercredi, le chef de l'armée affirmait sur un ton grave que ses services mènent une guerre totale contre ce terrorisme. Le général Jean Kahwaji a même été plus explicite : il a révélé que l'armée surveillait depuis plusieurs mois déjà un réseau terroriste qui s'employait à piéger des voitures pour les placer dans certaines régions résidentielles. Selon lui, «le danger réside dans le fait que ce réseau ne planifie pas de cibler des régions ou une communauté précise, mais se prépare à provoquer une discorde en visant des localités de différentes appartenances communautaires et politiques».
Ces dix derniers jours, les services de sécurité avaient saisi une voiture piégée prête à être utilisée, et arrêté plusieurs suspects soupçonnés d'être impliqués dans un certain nombre d'attentats ces deux derniers mois. Tous évoluent dans la mouvance extrémiste.
Après le double attentat, les condamnations ont fusé de partout.
Damas a dénoncé un «lâche acte terroriste contre nos frères de Tripoli». Les Etats-Unis ont, de leur côté, condamné avec force le double attentat. «Les Etats-Unis pressent toutes les parties de faire preuve de calme et de retenue et d'éviter toutes les actions qui contribueraient à alimenter le cycle des violences et des représailles», selon un communiqué du département d'Etat.
L'Union européenne s'est déclarée «horrifiée» .Le patron de l'ONU Ban Ki-moon a lui aussi condamné le lâche attentat.
Source : agences et rédaction
Les déflagrations ont visé lors de la prière une mosquée dans le centre de la capitale du nord du pays et une autre près du port, surprenant les fidèles au moment du prêche, endommageant ces lieux de culte et dévastant le secteur.
Sur des images prises par les caméras de surveillance et diffusées par une chaîne locale, on voit les fidèles, assis sur le sol, écouter le sermon de l'imam puis le souffle énorme de l'explosion suivie d'un mouvement de panique avec des gens courant dans tous les sens. Une porte saute et les fidèles sortent en courant du lieu de culte. Des dizaines de voitures ont pris feu et une immense fumée noire a couvert la région. Les devantures d'immeubles ont été dévastées. Des personnes en pleurs étaient à la recherche de leurs proches tandis que des hommes transportaient dans leurs bras des blessés, le visage en sang, ou même des corps carbonisés.
«Une guerre contre le terrorisme»
L'armée libanaise a identifié l'ennemi qui menace le Liban aujourd'hui : le terrorisme. Comprendre

Dès mercredi, le chef de l'armée affirmait sur un ton grave que ses services mènent une guerre totale contre ce terrorisme. Le général Jean Kahwaji a même été plus explicite : il a révélé que l'armée surveillait depuis plusieurs mois déjà un réseau terroriste qui s'employait à piéger des voitures pour les placer dans certaines régions résidentielles. Selon lui, «le danger réside dans le fait que ce réseau ne planifie pas de cibler des régions ou une communauté précise, mais se prépare à provoquer une discorde en visant des localités de différentes appartenances communautaires et politiques».
Ces dix derniers jours, les services de sécurité avaient saisi une voiture piégée prête à être utilisée, et arrêté plusieurs suspects soupçonnés d'être impliqués dans un certain nombre d'attentats ces deux derniers mois. Tous évoluent dans la mouvance extrémiste.
Après le double attentat, les condamnations ont fusé de partout.
Damas a dénoncé un «lâche acte terroriste contre nos frères de Tripoli». Les Etats-Unis ont, de leur côté, condamné avec force le double attentat. «Les Etats-Unis pressent toutes les parties de faire preuve de calme et de retenue et d'éviter toutes les actions qui contribueraient à alimenter le cycle des violences et des représailles», selon un communiqué du département d'Etat.
L'Union européenne s'est déclarée «horrifiée» .Le patron de l'ONU Ban Ki-moon a lui aussi condamné le lâche attentat.
Source : agences et rédaction
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