Raid israélien au Liban, une tentative de de semer la dissension entre Palestiniens et Libanais

L'armée de l'air israélienne (IAF) a mené un raid aérien au Liban vendredi matin 23 août, quelques heures après le tir de quatre roquettes vers le nord de l'entité sioniste revendiqué par un groupe lié à al-Qaida, sans faire de victimes.
Un raid israélien a visé à l'aube de vendredi une position d'un groupe palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine-commandement général (FPLP-CG), dans la vallée de Naamé, dans le sud du Liban. Le porte-parole du FPLP-CG, Ramez Moustapha, a affirmé à l'AFP que «vers 04H00 (01H00 GMT), l'aviation israélienne a lancé un obus sur la vallée de Naamé, sans faire ni victimes, ni dégâts». Mais il a démenti tout lien entre son groupe et le tir de roquettes sur l'entité sioniste la veille.
«Le FPLP-CG n'a rien à voir avec l'affaire des roquettes. Au contraire, nous estimons que le timing de ces roquettes est assez suspect, il y a des points d'interrogation», a-t-il dit dans un appel téléphonique. «Les Israéliens tentent tout le temps de semer la dissension entre Palestiniens et Libanais», a-t-il ajouté.
Une attaque revendiquée sur Twitter
Jeudi, deux des quatre roquettes avaient frappé des zones peuplées dans la colonie de «Naharaya», causant des dégâts mais pas de victimes.
L'attaque a été revendiquée sur Twitter par un responsable des Brigades Abdallah Azzam, un groupe lié à Al-Qaïda qui avait déjà revendiqué des attaques similaires contre l'entité sioniste en 2009 puis 2011.
«Les Brigades Abdallah Azzam ne se trouvent pas à Naamé», a précisé le porte-parole du FPLP-CG.
Une source au sein des services de renseignement libanais a précisé que les roquettes avaient été tirées à partir de deux secteurs, à l'est et au sud de la ville de Tyr. L'armée libanaise a découvert quatre plateformes en bois ayant été utilisées pour les lance-roquettes dans la région d'al-Haouch, au sud-est de Tyr, dans des vergers à environ 20 kilomètres de la frontière avec la Palestine occupée. L'armée a encerclé le site et interdit à quiconque de s'en approcher, alors que des avions israéliens survolaient la région.
Condamnations libanaises
Les tirs de roquettes ont été fermement dénoncés au Liban.
Le président Michel Sleiman a condamné les tirs, estimant qu'il s'agissait d'une violation de la résolution 1701 des Nations unies et de la souveraineté du Liban, appelant les autorités à démasquer les responsables et à les traduire en justice.
Le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati a ainsi estimé qu'il s'agit d'«une tentative de déstabiliser la sécurité du pays et qui constitue une violation flagrante de la 1701».
Le Premier ministre désigné Tammam Salam a lui aussi dénoncé le lancer de roquettes, le qualifiant de «suspect». «Cet incident pourrait causer des problèmes au Liban et lui faire valoir des attaques ennemies de la part d'Israël», a-t-il dit.
Le commandant de la Finul, le général Paolo Serra, a affirmé dans un communiqué publié par la force onusienne que «le tir de roquettes constitue une violation de la 1701 qui met les civils en danger et révèle que des personnes désirent déstabiliser la région».
"Israël" prend «très au sérieux» cette attaque
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé jeudi lors d'une intervention télévisée, de frapper quiconque qui fait ou tente de faire du mal à «Israël».
De son côté, l'armée israélienne a indiqué dans un communiqué qu'elle tient le Liban et les forces armées libanaises (...) pour responsables de l'attaque», avait précisant que les roquettes avaient été tirées par des extrémistes.
Source : agences et rédaction
Un raid israélien a visé à l'aube de vendredi une position d'un groupe palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine-commandement général (FPLP-CG), dans la vallée de Naamé, dans le sud du Liban. Le porte-parole du FPLP-CG, Ramez Moustapha, a affirmé à l'AFP que «vers 04H00 (01H00 GMT), l'aviation israélienne a lancé un obus sur la vallée de Naamé, sans faire ni victimes, ni dégâts». Mais il a démenti tout lien entre son groupe et le tir de roquettes sur l'entité sioniste la veille.
«Le FPLP-CG n'a rien à voir avec l'affaire des roquettes. Au contraire, nous estimons que le timing de ces roquettes est assez suspect, il y a des points d'interrogation», a-t-il dit dans un appel téléphonique. «Les Israéliens tentent tout le temps de semer la dissension entre Palestiniens et Libanais», a-t-il ajouté.
Une attaque revendiquée sur Twitter
Jeudi, deux des quatre roquettes avaient frappé des zones peuplées dans la colonie de «Naharaya», causant des dégâts mais pas de victimes.
L'attaque a été revendiquée sur Twitter par un responsable des Brigades Abdallah Azzam, un groupe lié à Al-Qaïda qui avait déjà revendiqué des attaques similaires contre l'entité sioniste en 2009 puis 2011.
«Les Brigades Abdallah Azzam ne se trouvent pas à Naamé», a précisé le porte-parole du FPLP-CG.
Une source au sein des services de renseignement libanais a précisé que les roquettes avaient été tirées à partir de deux secteurs, à l'est et au sud de la ville de Tyr. L'armée libanaise a découvert quatre plateformes en bois ayant été utilisées pour les lance-roquettes dans la région d'al-Haouch, au sud-est de Tyr, dans des vergers à environ 20 kilomètres de la frontière avec la Palestine occupée. L'armée a encerclé le site et interdit à quiconque de s'en approcher, alors que des avions israéliens survolaient la région.
Condamnations libanaises
Les tirs de roquettes ont été fermement dénoncés au Liban.
Le président Michel Sleiman a condamné les tirs, estimant qu'il s'agissait d'une violation de la résolution 1701 des Nations unies et de la souveraineté du Liban, appelant les autorités à démasquer les responsables et à les traduire en justice.
Le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati a ainsi estimé qu'il s'agit d'«une tentative de déstabiliser la sécurité du pays et qui constitue une violation flagrante de la 1701».
Le Premier ministre désigné Tammam Salam a lui aussi dénoncé le lancer de roquettes, le qualifiant de «suspect». «Cet incident pourrait causer des problèmes au Liban et lui faire valoir des attaques ennemies de la part d'Israël», a-t-il dit.
Le commandant de la Finul, le général Paolo Serra, a affirmé dans un communiqué publié par la force onusienne que «le tir de roquettes constitue une violation de la 1701 qui met les civils en danger et révèle que des personnes désirent déstabiliser la région».
"Israël" prend «très au sérieux» cette attaque
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé jeudi lors d'une intervention télévisée, de frapper quiconque qui fait ou tente de faire du mal à «Israël».
De son côté, l'armée israélienne a indiqué dans un communiqué qu'elle tient le Liban et les forces armées libanaises (...) pour responsables de l'attaque», avait précisant que les roquettes avaient été tirées par des extrémistes.
Source : agences et rédaction
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