Les proches des otages libnais de Aazaz: les procès d’intention une fabrication des FSI

«Le procureur général près la cour d'appel du Mont-Liban, Claude Karam, a inculpé treize personnes de l'enlèvement des deux pilotes turcs sur la route de l'aéroport par la menace des armes», a annoncé mardi 20 août une source judiciaire sous le sceau de l'anonymat.
Ces personnes, ajoute la source, sont également accusées d'«avoir incité à la violence et porté atteinte à l'autorité de l'État». Tous les inculpés sont des membres des familles des pèlerins libanais enlevés en mai 2012 à Aazaz en Syrie.
Trois personnes qui ont déjà été arrêtées, à savoir Mohammad Ali Saleh, Nadim Saad Zgheib et Hassan Jamil Saleh, ont été interrogées. Le juge a ordonné l'arrestation des dix autres qui seront entendues ultérieurement. Il s'agit de hajjé Hayat Hassan Awali (porte-parole des parents des otages), Adham Ali Zgheib, Nasri Hassan Hammoud, Hussein Mohammad Saleh, Ali Jamil Saleh, Abbas Mohammad Hajj-Hassan, Abderrahman Ali Mounzer, Mehdi Hussein Zgheib, Rida Hassan Chehaïb et Sami Hassan Awali. Le juge Karam a transféré le dossier au premier juge d'instruction du Mont-Liban, Ziad Mecanna.
Les proches des pèlerins ont tenu mardi en soirée une réunion dans la Banlieue sud. Ils s'en sont pris aux services de renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI) qui les ont classés «dans la case des criminels» alors qu'ils sont «tout simplement des proches de Libanais enlevés à Aazaz».
Ils ont également dénoncé «les procès d'intention qui sont menés contre eux», annonçant qu'ils effectueront dès mercredi «des visites auprès des responsables» et souhaitant que ces derniers «montrent un tant soit peu d'intérêt à notre problème».
«Daniel Cheaïb, un proches des pèlerins de Aazaz, a qualifié les FSI de «bande de corrompus agissant sous les ordres» de l'ancien Premier ministre Saad Hariri.
«Ces inculpations ne sont que des fabrications pour traduire en justice les proches des pèlerins enlevés», a-t-il souligné.
«Nous ne resterons pas les bras croisés s'ils essaient d'arrêter l'un des nôtres. Les agissements de l'Etat nous poussent à devenir des hors-la-loi», a-t-il dit.
Pour sa part, la porte-parole des parents des otages a jugé une duperie ces accusations. «Les trois personnes déjà arrêtées sont des détenus politiques chez les FSI après qu'ils ont été innocentés de tous les chefs d'inculpation», a-t-elle souligné.
Source : agences et rédaction
Trois personnes qui ont déjà été arrêtées, à savoir Mohammad Ali Saleh, Nadim Saad Zgheib et Hassan Jamil Saleh, ont été interrogées. Le juge a ordonné l'arrestation des dix autres qui seront entendues ultérieurement. Il s'agit de hajjé Hayat Hassan Awali (porte-parole des parents des otages), Adham Ali Zgheib, Nasri Hassan Hammoud, Hussein Mohammad Saleh, Ali Jamil Saleh, Abbas Mohammad Hajj-Hassan, Abderrahman Ali Mounzer, Mehdi Hussein Zgheib, Rida Hassan Chehaïb et Sami Hassan Awali. Le juge Karam a transféré le dossier au premier juge d'instruction du Mont-Liban, Ziad Mecanna.
Les proches des pèlerins ont tenu mardi en soirée une réunion dans la Banlieue sud. Ils s'en sont pris aux services de renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI) qui les ont classés «dans la case des criminels» alors qu'ils sont «tout simplement des proches de Libanais enlevés à Aazaz».
Ils ont également dénoncé «les procès d'intention qui sont menés contre eux», annonçant qu'ils effectueront dès mercredi «des visites auprès des responsables» et souhaitant que ces derniers «montrent un tant soit peu d'intérêt à notre problème».
«Daniel Cheaïb, un proches des pèlerins de Aazaz, a qualifié les FSI de «bande de corrompus agissant sous les ordres» de l'ancien Premier ministre Saad Hariri.
«Ces inculpations ne sont que des fabrications pour traduire en justice les proches des pèlerins enlevés», a-t-il souligné.
«Nous ne resterons pas les bras croisés s'ils essaient d'arrêter l'un des nôtres. Les agissements de l'Etat nous poussent à devenir des hors-la-loi», a-t-il dit.
Pour sa part, la porte-parole des parents des otages a jugé une duperie ces accusations. «Les trois personnes déjà arrêtées sont des détenus politiques chez les FSI après qu'ils ont été innocentés de tous les chefs d'inculpation», a-t-elle souligné.
Source : agences et rédaction
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