Les incidents sécuritaires se multiplient au Liban
Deux jours après l'explosion qui s'est produite dans le quartier de Roueiss, une voiture piégée a été découverte samedi 17 août à Naamé. La voiture a été retrouvée garée à Naamé près de la municipalité, contenant une charge explosive de 250 kg, un mélange de TNT et d'autres substances inconnues ainsi que deux détonateurs et du matériel électrique.
Les explosifs, dont le détonateur n'avait pas encore été amorcé, avaient été placés dans les portes du véhicule. Plusieurs autres caisses d'explosifs ont été retrouvées dans le coffre.
Repérée par les services de la Sûreté générale, la voiture de Naamé, une Audi portant une fausse
plaque d'immatriculation, a mené les services concernés à l'arrestation de quatre personnes, des Libanais et des Palestiniens. Une fois encore, c'est le recours à la technique de surveillance des communications téléphoniques qui a facilité la localisation des suspects. En soirée, une information a fait état d'une perquisition effectuée par l'armée libanaise au domicile de la femme du dénommé Mohammad Ahmad, toujours à Naamé, à la recherche d'une quantité supplémentaire d'explosifs qui auraient été placés dans une seconde voiture.
Le dossier de Naamé a fait l'objet d'une rencontre entre le Premier ministre démissionnaire, Nagib Mikati, et le directeur de la Sûreté, le général Abbas Ibrahim, qui l'a mis au courant des développements de l'affaire.
Le directeur par intérim des FSI, le général Ibrahim Basbous, a par la même occasion donné l'ordre à toutes les unités d'intensifier les recherches et le travail de renseignement et de multiplier les patrouilles et les barrages.
De son côté, la direction des Forces de sécurité intérieure a publié un communiqué exhortant les Libanais à appeler immédiatement le numéro d'urgence 112 pour notifier les responsables de tout renseignement sécuritaire pertinent ou cas suspect.
Une liste de voitures piégées
Le Hezbollah a démenti dans un communiqué publié tard dans la soirée de samedi avoir imposé une interdiction de circulation aux résidents dans la Banlieue sud. De plus, il affirme n'avoir publié aucune liste de véhicules suspects.
Des rumeurs avaient circulé sur les médias sociaux, repris par certains organes de presse, au
sujet d'une liste de 7 voitures piégées qui auraient été placées en différents endroits de la banlieue sud. Sur la liste figurent également les détails du type des véhicules, leur plaque d'immatriculation et même le nom des «conducteurs» recherchés.
Sur un autre plan, et dans le cadre de l'enquête qui se poursuit dans l'affaire des deux roquettes lancées sur la banlieue sud en mai dernier, l'armée a perquisitionné le domicile de l'auteur présumé du tir, Mohammad Tahah, et intercepté des téléphones mobiles et plusieurs CD avant de se rendre au magasin où il travaille à Bourj Brajneh.
Cinq roquettes tirées par les groupes armés terroristes en Syrie se sont abattues dimanche soir 18 août sur et autour de la ville de Hermel, sans faire de victimes.
Quatre projectiles se sont abattus sur les faubourgs de la ville alors que le cinquième s'est abattu dans l'enceinte d'un orphelinat.
Source : agences et rédaction
Les explosifs, dont le détonateur n'avait pas encore été amorcé, avaient été placés dans les portes du véhicule. Plusieurs autres caisses d'explosifs ont été retrouvées dans le coffre.
Repérée par les services de la Sûreté générale, la voiture de Naamé, une Audi portant une fausse
plaque d'immatriculation, a mené les services concernés à l'arrestation de quatre personnes, des Libanais et des Palestiniens. Une fois encore, c'est le recours à la technique de surveillance des communications téléphoniques qui a facilité la localisation des suspects. En soirée, une information a fait état d'une perquisition effectuée par l'armée libanaise au domicile de la femme du dénommé Mohammad Ahmad, toujours à Naamé, à la recherche d'une quantité supplémentaire d'explosifs qui auraient été placés dans une seconde voiture.Le dossier de Naamé a fait l'objet d'une rencontre entre le Premier ministre démissionnaire, Nagib Mikati, et le directeur de la Sûreté, le général Abbas Ibrahim, qui l'a mis au courant des développements de l'affaire.
Le directeur par intérim des FSI, le général Ibrahim Basbous, a par la même occasion donné l'ordre à toutes les unités d'intensifier les recherches et le travail de renseignement et de multiplier les patrouilles et les barrages.
De son côté, la direction des Forces de sécurité intérieure a publié un communiqué exhortant les Libanais à appeler immédiatement le numéro d'urgence 112 pour notifier les responsables de tout renseignement sécuritaire pertinent ou cas suspect.
Une liste de voitures piégées
Le Hezbollah a démenti dans un communiqué publié tard dans la soirée de samedi avoir imposé une interdiction de circulation aux résidents dans la Banlieue sud. De plus, il affirme n'avoir publié aucune liste de véhicules suspects.
Des rumeurs avaient circulé sur les médias sociaux, repris par certains organes de presse, au
sujet d'une liste de 7 voitures piégées qui auraient été placées en différents endroits de la banlieue sud. Sur la liste figurent également les détails du type des véhicules, leur plaque d'immatriculation et même le nom des «conducteurs» recherchés. Sur un autre plan, et dans le cadre de l'enquête qui se poursuit dans l'affaire des deux roquettes lancées sur la banlieue sud en mai dernier, l'armée a perquisitionné le domicile de l'auteur présumé du tir, Mohammad Tahah, et intercepté des téléphones mobiles et plusieurs CD avant de se rendre au magasin où il travaille à Bourj Brajneh.
Cinq roquettes tirées par les groupes armés terroristes en Syrie se sont abattues dimanche soir 18 août sur et autour de la ville de Hermel, sans faire de victimes.
Quatre projectiles se sont abattus sur les faubourgs de la ville alors que le cinquième s'est abattu dans l'enceinte d'un orphelinat.
Source : agences et rédaction
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