Liban: Au moins 22 martyrs et près de 300 blessés dans un attentat terroriste dans la Banlieue sud

Au moins 22 martyrs et près de 300 blessés dans l'attentat le plus sanglant à Beyrouth depuis 2005.
La banlieue-sud de Beyrouth a de nouveau été le théâtre jeudi 15 août d'un terrible attentat terroriste. Une voiture piégée garée sur la route Roueiss-Bir el-Abed a explosé faisant au moins 22 martyrs et 300 blessés.
Une grande colonne de fumée s'est élevée dans le ciel après l'explosion. Un énorme incendie s'est
déclaré sur le site de l'explosion, plusieurs voitures et bâtiments étaient en feu. Les pompiers ont utilisé leurs échelles pour faire descendre des occupants bloqués dans leurs appartements. Certains portaient des masques pour éviter d'être asphyxiés.
Un habitant a raconté sur une chaîne libanaise avoir vu une fourgonnette tourner trois fois dans le secteur, comme si elle recherchait un endroit pour se garer, avant d'exploser en pleine rue. Un autre témoin a parlé de véritable «séisme».
Le Premier ministre sortant Najib Mikati a décrété un deuil national vendredi et convoqué une réunion d'urgence du Conseil supérieur de défense.
Un peu plus d'une heure après l'explosion, l'attentat terroriste a été revendiqué par un groupuscule inconnu se réclamant des rebelles syriens et se nommant la brigade de Aïsha. Dans cette vidéo publiée le 15 août 2013, un homme masqué, entouré de deux hommes en armes et cagoulés eux aussi, appelle les Libanais à rester à l'écart des régions tenues par le Hezbollah. Sur YouTube figure une vidéo postée en décembre 2012 au nom de la brigade de Aïcha dont il est écrit qu'elle est basée à Idleb en Syrie.
La piste israélienne
Le président de la République libanaise Michel Sleimane a condamné l'attentat «terroriste, crimine
l et lâche», qui porte selon lui les «empreintes d'Israël».
Même son de cloche chez, le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblat. «Cette explosion terroriste a visé des innocents. Israël a perpétré cette attaque afin de se venger (du Hezbollah) après son échec lors du conflit de juillet 2006", a affirmé M. Joumblatt.«Cet attentat vise tous le Liban et non seulement la banlieue-sud de Beyrouth», a-t-il ajouté.
Le ministre syrien de l'Information Omrane al-Zohbi a également dénoncé «fermement» l'attentat, estimant qu'il s'agissait d'un «service rendu à l'ennemi israélien».
Condamnations tous azimuts
Le Premier ministre désigné Tammam Salam, a également dénoncé l'explosion tout en appelant les forces politiques du pays à travailler ensemble afin de former un nouveau Cabinet. «L'intérêt de la nation est une priorité et nous devons préserver la stabilité de notre société», a-t-il dit.
Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri a qualifié l'explosion dans la banlieue-sud de Beyrouth de «crime odieux» contre des citoyens innocents. «Tous les Libanais condamnent cet attentat et
se solidarisent avec les habitants de la région affectée». L'ancien Premier ministre a appelé les citoyens à la retenue et «à empêcher ce genre d'incidents d'engendrer le conflit interne voulu par les ennemis» du Liban.
L'ancien président Amine Gemayel a estimé que ce «crime» vise tous le Liban. Son fils, le député Samy Gemayel a appelé les Libanais à se solidariser avec les habitants de la banlieue-sud de Beyrouth.
Le chef du courant des Marada Sleiman Frangié a aussi condamné l'attentat assurant que ces attaques ne font que «renforcer la résistance et ses partisans».
A l'étranger, le ministre britannique pour le Moyen-Orient Alistair Burt a condamné l'attentat, affirmant que «le terrorisme et l'extrémisme n'avaient pas leur place au Liban».
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a «fermement condamné» l'attentat et appelé les Libanais à l'unité. Selon un communiqué de l'ONU, M. Ban «demande instamment, dans cette période de vive tension, à tous les Libanais de rester unis, de se rassembler derrière les institutions de l'Etat, et de sauvegarder la sécurité et la stabilité» du pays.
Source : agences et rédaction
La banlieue-sud de Beyrouth a de nouveau été le théâtre jeudi 15 août d'un terrible attentat terroriste. Une voiture piégée garée sur la route Roueiss-Bir el-Abed a explosé faisant au moins 22 martyrs et 300 blessés.
Une grande colonne de fumée s'est élevée dans le ciel après l'explosion. Un énorme incendie s'est

Un habitant a raconté sur une chaîne libanaise avoir vu une fourgonnette tourner trois fois dans le secteur, comme si elle recherchait un endroit pour se garer, avant d'exploser en pleine rue. Un autre témoin a parlé de véritable «séisme».
Le Premier ministre sortant Najib Mikati a décrété un deuil national vendredi et convoqué une réunion d'urgence du Conseil supérieur de défense.
Un peu plus d'une heure après l'explosion, l'attentat terroriste a été revendiqué par un groupuscule inconnu se réclamant des rebelles syriens et se nommant la brigade de Aïsha. Dans cette vidéo publiée le 15 août 2013, un homme masqué, entouré de deux hommes en armes et cagoulés eux aussi, appelle les Libanais à rester à l'écart des régions tenues par le Hezbollah. Sur YouTube figure une vidéo postée en décembre 2012 au nom de la brigade de Aïcha dont il est écrit qu'elle est basée à Idleb en Syrie.
La piste israélienne
Le président de la République libanaise Michel Sleimane a condamné l'attentat «terroriste, crimine

Même son de cloche chez, le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblat. «Cette explosion terroriste a visé des innocents. Israël a perpétré cette attaque afin de se venger (du Hezbollah) après son échec lors du conflit de juillet 2006", a affirmé M. Joumblatt.«Cet attentat vise tous le Liban et non seulement la banlieue-sud de Beyrouth», a-t-il ajouté.
Le ministre syrien de l'Information Omrane al-Zohbi a également dénoncé «fermement» l'attentat, estimant qu'il s'agissait d'un «service rendu à l'ennemi israélien».
Condamnations tous azimuts
Le Premier ministre désigné Tammam Salam, a également dénoncé l'explosion tout en appelant les forces politiques du pays à travailler ensemble afin de former un nouveau Cabinet. «L'intérêt de la nation est une priorité et nous devons préserver la stabilité de notre société», a-t-il dit.
Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri a qualifié l'explosion dans la banlieue-sud de Beyrouth de «crime odieux» contre des citoyens innocents. «Tous les Libanais condamnent cet attentat et

L'ancien président Amine Gemayel a estimé que ce «crime» vise tous le Liban. Son fils, le député Samy Gemayel a appelé les Libanais à se solidariser avec les habitants de la banlieue-sud de Beyrouth.
Le chef du courant des Marada Sleiman Frangié a aussi condamné l'attentat assurant que ces attaques ne font que «renforcer la résistance et ses partisans».
A l'étranger, le ministre britannique pour le Moyen-Orient Alistair Burt a condamné l'attentat, affirmant que «le terrorisme et l'extrémisme n'avaient pas leur place au Liban».
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a «fermement condamné» l'attentat et appelé les Libanais à l'unité. Selon un communiqué de l'ONU, M. Ban «demande instamment, dans cette période de vive tension, à tous les Libanais de rester unis, de se rassembler derrière les institutions de l'Etat, et de sauvegarder la sécurité et la stabilité» du pays.
Source : agences et rédaction
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