Une séance cruciale pour la commission des Télécoms mercredi prochain et Rifi se dérobe à ses responsabilités

Les répercussions du scandale de l'écoute des conversations téléphoniques des Libanais par l'ambassade américaine persistent à retentir sur l'arène politique.
De fait, la seconde séance de la commission parlementaire d'Informations et des Télécoms tenue mercredi prochain serait cruciale selon le quotidien "Assafir", où le débat s'élargirait :
Les députés poseraient au directeur général des FSI le général Achraf Rifi des questions directes et détaillées portant sur les bases de la coopération et de la collaboration entre les FSI et l'ambassade américaine.
Par ailleurs, les représentants des campagnes des portables "Alfa" et "Mtc" seraient questionnés notamment concernant les informations portant sur le voyage d'une employée étrangère dans l'une de ces 2 campagnes, il y a quelques mois après l'évocation du sujet des contraventions facilitant l'écoute sur les contacts.
Des sources assurent au quotidien "Al-akhbar" que le député Hassan Fadlallah, président de la commission parlementaire des Télécommunications, a contacté le ministre de l'Intérieur Ziad Baroud s'interrogeant sur la raison pour laquelle le directeur général des Forces de Sécurité Intérieure Achraf Rifi boycotte les réunions de la commission. Baroud, à son tour, a contacté Rifi pour régler cette affaire. Rifi lui a expliqué ses causes, confirmant les informations circulées par le quotidien "Alakhbar" et Baroud lui assure qu'il est entrain d'échapper à ses responsabilités. Rifi promet de clarifier sa position dans un communiqué. Quant à Baroud, il promet de se rendre à la réunion du mercredi prochain.


