54 blessés dans un attentat terroriste dans la Banlieue sud de Beyrouth

54 personnes ont été blessées par l'explosion d'une voiture piégée mardi matin dans un parking de la Banlieue du sud de Beyrouth.
Vers 11H15 (08H15 GMT) une voiture piégée a explosé dans un parking près d'une coopérative commerciale appelée le Centre de coopération islamique à Bir al-Abed.
Des ambulances se sont rendues sur les lieux de l'explosion ainsi que des véhicules de pompiers. Une énorme fumée noire s'élevait vers le ciel. L'explosion a occasionné d'importants dégâts dans ce quartier résidentiel. L'armée libanaise a déployé un cordon de sécurité.
Le député du Hezbollah, Ali Ammar, qui s'est rendu sur les lieux de l'explosion, a accusé l'entité sioniste d'être derrière l'attentat.
"Cet acte lâche porte l'empreinte d'Israël et de ses alliés", a déclaré M. Ammar à la presse. "Personne ne réussira à porter atteinte aux engagements de la résistance", a-t-il dit.
De son côté, le président de la municipalité de Haret Hreik, Ziad Waked, a affirmé que cet attentat est un message adressé aux habitants de la région.
"Nous promettons aux citoyens que nous allons renforcer la sécurité dans toute la région", a-t-il également déclaré à la presse.
Le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Marwan Charbel, a qualifié d'"acte criminel" l'attentat, dont l'objectif est de "détruire le pays".
"Ils veulent engendrer un conflit entre sunnites et chiites", a estimé M. Charbel qui s'est rendu sur place afin d'inspecter le lieu de l'explosion. "Nous allons laisser les autorités enquêter avant de donner plus de détails", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre démissionnaire, Nagib Mikati, a condamné l'attentat.
"L'attentat de la banlieue sud montre que les criminels poursuivent leur plan visant à propager la violence au Liban sans faire de distinction entre une région et une autre", a-t-il déclaré.
Pour sa part, le président libanais Michel Sleiman a vivement condamné l’attentat.
"Nous condamnons l’attentat qui nous rappelle les épisodes noirs de la guerre libanaise et que les Libanais veulent effacer de leur mémoire", a déclaré M. Sleiman dans un communiqué.
Le chef de l’Etat a appelé "au dialogue entre les Libanais et au respect de la Déclaration de Baabda" qui stipule la distanciation du Liban des crises régionales, notamment syrienne. Il a également appelé "les services de sécurité à démasquer les coupables".
Vers 11H15 (08H15 GMT) une voiture piégée a explosé dans un parking près d'une coopérative commerciale appelée le Centre de coopération islamique à Bir al-Abed.
Des ambulances se sont rendues sur les lieux de l'explosion ainsi que des véhicules de pompiers. Une énorme fumée noire s'élevait vers le ciel. L'explosion a occasionné d'importants dégâts dans ce quartier résidentiel. L'armée libanaise a déployé un cordon de sécurité.
Le député du Hezbollah, Ali Ammar, qui s'est rendu sur les lieux de l'explosion, a accusé l'entité sioniste d'être derrière l'attentat.
"Cet acte lâche porte l'empreinte d'Israël et de ses alliés", a déclaré M. Ammar à la presse. "Personne ne réussira à porter atteinte aux engagements de la résistance", a-t-il dit.
De son côté, le président de la municipalité de Haret Hreik, Ziad Waked, a affirmé que cet attentat est un message adressé aux habitants de la région.
"Nous promettons aux citoyens que nous allons renforcer la sécurité dans toute la région", a-t-il également déclaré à la presse.
Le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Marwan Charbel, a qualifié d'"acte criminel" l'attentat, dont l'objectif est de "détruire le pays".
"Ils veulent engendrer un conflit entre sunnites et chiites", a estimé M. Charbel qui s'est rendu sur place afin d'inspecter le lieu de l'explosion. "Nous allons laisser les autorités enquêter avant de donner plus de détails", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre démissionnaire, Nagib Mikati, a condamné l'attentat.
"L'attentat de la banlieue sud montre que les criminels poursuivent leur plan visant à propager la violence au Liban sans faire de distinction entre une région et une autre", a-t-il déclaré.
Pour sa part, le président libanais Michel Sleiman a vivement condamné l’attentat.
"Nous condamnons l’attentat qui nous rappelle les épisodes noirs de la guerre libanaise et que les Libanais veulent effacer de leur mémoire", a déclaré M. Sleiman dans un communiqué.
Le chef de l’Etat a appelé "au dialogue entre les Libanais et au respect de la Déclaration de Baabda" qui stipule la distanciation du Liban des crises régionales, notamment syrienne. Il a également appelé "les services de sécurité à démasquer les coupables".
Dans une tentative visant à semer la zizanie entre les Libanais, l'entité sioniste a lié l'attentat terroriste à la "lutte sunnito-chiite".
Le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a affirmé qu'"Israël n'était pas impliqué dans l'attentat mardi matin à Bir el-Abed".
"Nous constatons que la guerre en Syrie s'étend au Liban (...) Il s'agit d'une lutte entre chiites et sunnites. Nous observons, mais n'intervenons pas", a assuré M. Yaalon, cité par les médias. "Il y a beaucoup d'explosions dans la région mais le calme règne à nos frontières", a souligné M. Yaalon. Plusieurs responsables libanais ont accusé "Israël" d'être derrière cet attentat.
Le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a affirmé qu'"Israël n'était pas impliqué dans l'attentat mardi matin à Bir el-Abed".
"Nous constatons que la guerre en Syrie s'étend au Liban (...) Il s'agit d'une lutte entre chiites et sunnites. Nous observons, mais n'intervenons pas", a assuré M. Yaalon, cité par les médias. "Il y a beaucoup d'explosions dans la région mais le calme règne à nos frontières", a souligné M. Yaalon. Plusieurs responsables libanais ont accusé "Israël" d'être derrière cet attentat.
Source : agences et rédaction