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Nouvelle violation du cessez-le-feu: «Israël» frappe cinq localités dans le sud du Liban

Nouvelle violation du cessez-le-feu: «Israël» frappe cinq localités dans le sud du Liban
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Par AlAhed avec agences

Dans une nouvelle agression en violation de l’accord de cessez-le-feu, «Israël» a mené jeudi des frappes aériennes sur cinq localités du sud du Liban peu après avoir sommé leurs habitants d'évacuer les lieux. 

L'armée d’occupation «israélienne» mène régulièrement des attaques au Liban malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à deux mois de guerre «israélienne» barbare contre le Liban. 

L'agence de presse officielle libanaise ANI a fait état d'une frappe sur Meiss Al-Jabal, une ville frontalière ravagée par la dernière guerre, où le ministère de la Santé a fait état d'un blessé.

Des frappes ont également touché les villes de Debbin, de Bourj Qalaouiyé, d'Al-Chahabiya et de Kfar Tibnit.
Le président libanais Joseph Aoun a condamné les attaques et «le silence des pays qui ont parrainé» le cessez-le-feu, ce qui, selon lui, «encourage davantage d'agressions». «Il est temps de mettre immédiatement fin à ces violations flagrantes de la souveraineté du Liban», a-t-il déclaré.

La France et les États-Unis sont les principaux garants du cessez-le-feu conclu en novembre dernier. Sous pression américaine et craignant une intensification des frappes «israéliennes», le gouvernement libanais a ordonné le mois dernier à l'armée d'élaborer un plan visant à désarmer le Hezbollah. Selon Beyrouth, l'armée libanaise doit achever ce désarmement d'ici trois mois en ce qui concerne le sud du pays. Mais celle-ci a affirmé que ces dernières attaques «israéliennes» risquaient de ralentir ce processus.

«Ces agressions et ces violations entravent le déploiement de l'armée dans le sud, et leur poursuite empêchera la mise en œuvre» du plan, a déclaré l'armée dans un communiqué.

Le député du Hezbollah Hassan Fadlallah a de son côté prévenu que les frappes dans le sud ne forceront pas ses habitants «à se rendre ou à abandonner leurs terres».

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