Espionnage: Snowden accuse Obama de faire pression

L'ex-consultant américain Edward Snowden, réfugié dans un aéroport de Moscou et recherché par Washington pour espionnage, a demandé l'asile politique dans 21 pays, dont la Russie, où le président Vladimir Poutine a assuré lundi qu'il pouvait rester s'il cessait ses activités contre les États-Unis.
Le site internet de WikiLeaks a indiqué lundi que Snowden avait également déposé une demande d'asile en Islande, Equateur, Cuba, Venezuela, Brésil, Inde, Chine, Allemagne et France. Dans une déclaration postée sur le site de WikiLeaks, la première depuis son départ de Hong Kong il y a huit jours, Snowden a accusé le président américain Barack Obama de «faire pression sur les dirigeants» des pays auprès desquels il cherche protection.
Snowden affirme qu'Obama est coupable de «tromperie»
Dans son communiqué diffusé depuis la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo
où il est bloqué depuis le 23 juin, l'ex-consultant américain affirme qu'Obama est coupable de «tromperie» et de vouloir lui appliquer la «sanction illégale» de l'exil. La demande d'asile déposée auprès de la Russie a eu lieu dimanche. «Hier à 22h30, la citoyenne britannique Sarah Harrison s'est présentée au service consulaire à l'aéroport de (Moscou)- Cheremetievo et a transmis une demande d'asile politique de Snowden» en Russie, a déclaré à l'AFP un responsable consulaire de cet l'aéroport, Kim Chevtchenko.
Sarah Harrison est une employée du site de Wikileaks qui a accompagné Snowden au cours de son voyage le 23 juin en provenance de Hong Kong, où il s'était rendu dans un premier temps après avoir fait des révélations explosives sur les programmes de surveillance des télécommunications américains.
Moscou «ne livre jamais personne» (Poutine)
Interrogé plus tôt dans la journée sur son sort au cours d'une conférence de presse au Kremlin, Vladimir Poutine a affirmé que Moscou ne livrait «jamais personne», tandis que des contacts entre les services secrets russes et américains ont été établis au sujet de cette affaire. Le président russe a cependant déclaré qu'Edward Snowden devait cesser «ses activités visant à faire du tort à nos partenaires américains» s'il voulait rester en Russie. «Comme il se considère comme un défenseur des droits de l'homme, il n'a manifestement pas l'intention de cesser ces activités, c'est pourquoi il doit choisir un pays où aller, et s'y rendre», a-t-il ajouté.
Les révélations de Snowden sur l'ampleur de la surveillance électronique exercée par les Etats-Unis dans le monde suscitaient une vive polémique lundi en Europe après la publication d'informations sur l'espionnage des communications de l'Union européenne. «Le fait que les alliés (occidentaux) s'espionnent les uns les autres, ce n'est pas notre affaire, qu'ils fassent ce qu'ils veulent», a commenté M. Poutine.
Tractations entre Washington et Moscou sur le sort de Snowden
Peu auparavant, le chef du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, avait fait état, pour la première fois officiellement, de tractations entre Washington et Moscou sur le sort de l'informaticien de 30 ans, recherché par les Etats-Unis qui l'ont inculpé d'espionnage et ont annulé son passeport.
Les présidents russe et américain «n'ont pas bien sûr une solution qui satisfasse chacune des parties, c'est pourquoi ils ont chargé le directeur du FSB (Alexandre) Bortnikov et le directeur du FBI (Robert) Mueller d'être en contact permanent et de trouver des solutions», a déclaré M. Patrouchev sur la chaîne de télévision Rossia 24. «Leur tâche n'est pas simple, car ils (les dirigeants du FSB et du FBI) doivent trouver une solution dans le cadre des normes du droit international», a souligné ce responsable, lui-même ancien directeur du FSB (Service fédéral de sécurité).
Source : agences
Le site internet de WikiLeaks a indiqué lundi que Snowden avait également déposé une demande d'asile en Islande, Equateur, Cuba, Venezuela, Brésil, Inde, Chine, Allemagne et France. Dans une déclaration postée sur le site de WikiLeaks, la première depuis son départ de Hong Kong il y a huit jours, Snowden a accusé le président américain Barack Obama de «faire pression sur les dirigeants» des pays auprès desquels il cherche protection.
Snowden affirme qu'Obama est coupable de «tromperie»
Dans son communiqué diffusé depuis la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo

Sarah Harrison est une employée du site de Wikileaks qui a accompagné Snowden au cours de son voyage le 23 juin en provenance de Hong Kong, où il s'était rendu dans un premier temps après avoir fait des révélations explosives sur les programmes de surveillance des télécommunications américains.
Moscou «ne livre jamais personne» (Poutine)
Interrogé plus tôt dans la journée sur son sort au cours d'une conférence de presse au Kremlin, Vladimir Poutine a affirmé que Moscou ne livrait «jamais personne», tandis que des contacts entre les services secrets russes et américains ont été établis au sujet de cette affaire. Le président russe a cependant déclaré qu'Edward Snowden devait cesser «ses activités visant à faire du tort à nos partenaires américains» s'il voulait rester en Russie. «Comme il se considère comme un défenseur des droits de l'homme, il n'a manifestement pas l'intention de cesser ces activités, c'est pourquoi il doit choisir un pays où aller, et s'y rendre», a-t-il ajouté.
Les révélations de Snowden sur l'ampleur de la surveillance électronique exercée par les Etats-Unis dans le monde suscitaient une vive polémique lundi en Europe après la publication d'informations sur l'espionnage des communications de l'Union européenne. «Le fait que les alliés (occidentaux) s'espionnent les uns les autres, ce n'est pas notre affaire, qu'ils fassent ce qu'ils veulent», a commenté M. Poutine.
Tractations entre Washington et Moscou sur le sort de Snowden
Peu auparavant, le chef du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, avait fait état, pour la première fois officiellement, de tractations entre Washington et Moscou sur le sort de l'informaticien de 30 ans, recherché par les Etats-Unis qui l'ont inculpé d'espionnage et ont annulé son passeport.
Les présidents russe et américain «n'ont pas bien sûr une solution qui satisfasse chacune des parties, c'est pourquoi ils ont chargé le directeur du FSB (Alexandre) Bortnikov et le directeur du FBI (Robert) Mueller d'être en contact permanent et de trouver des solutions», a déclaré M. Patrouchev sur la chaîne de télévision Rossia 24. «Leur tâche n'est pas simple, car ils (les dirigeants du FSB et du FBI) doivent trouver une solution dans le cadre des normes du droit international», a souligné ce responsable, lui-même ancien directeur du FSB (Service fédéral de sécurité).
Source : agences
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