Au Mali, pouvoir et rebelles signent un accord
Le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupent Kidal, dans le nord du Mali, ont enfin signé mardi à Ouagadougou un accord pour permettre la tenue de l’élection présidentielle du 28 juillet, à l’issue d’âpres négociations.
Lors d’une cérémonie au palais présidentiel du Burkina Faso, pays médiateur, les deux camps ont signé ce document qui prévoit un cessez-le-feu, un retour de l’armée malienne à Kidal et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement. Le texte, baptisé «Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali», a été signé, pour Bamako, par le ministre malien de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly. Bilal Ag Acherif et Algabass Ag Intalla y ont apposé leur signature au nom des deux groupes touareg, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).
Ce compromis marque l’aboutissement d’une dizaine de jours de difficiles discussions, lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré.
La France, qui a lancé en janvier l’opération militaire pour chasser les groupes extrémistes armés qui occupaient le nord du Mali, a salué «une avancée majeure dans la sortie de crise». L’Union européenne s’est félicitée d’un accord «historique».
Le désarmement après le cantonnement
Comme l’exigeait le régime malien, qui a plusieurs fois bloqué les discussions autour de cette question, des soldats maliens devraient donc être rapidement positionnés dans la région de Kidal. Mais le désarmement se fera dans les conditions souhaitées par le MNLA-HCUA et les médiateurs internationaux.
L’accord prévoit enfin la création d’une «commission d’enquête internationale» sur les crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis dans le nord du Mali.
Source: Libération, rédigé par French.alahednews.news
Lors d’une cérémonie au palais présidentiel du Burkina Faso, pays médiateur, les deux camps ont signé ce document qui prévoit un cessez-le-feu, un retour de l’armée malienne à Kidal et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement. Le texte, baptisé «Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali», a été signé, pour Bamako, par le ministre malien de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly. Bilal Ag Acherif et Algabass Ag Intalla y ont apposé leur signature au nom des deux groupes touareg, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).
Ce compromis marque l’aboutissement d’une dizaine de jours de difficiles discussions, lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré.
La France, qui a lancé en janvier l’opération militaire pour chasser les groupes extrémistes armés qui occupaient le nord du Mali, a salué «une avancée majeure dans la sortie de crise». L’Union européenne s’est félicitée d’un accord «historique».
Le désarmement après le cantonnement
Comme l’exigeait le régime malien, qui a plusieurs fois bloqué les discussions autour de cette question, des soldats maliens devraient donc être rapidement positionnés dans la région de Kidal. Mais le désarmement se fera dans les conditions souhaitées par le MNLA-HCUA et les médiateurs internationaux.
L’accord prévoit enfin la création d’une «commission d’enquête internationale» sur les crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis dans le nord du Mali.
Source: Libération, rédigé par French.alahednews.news