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A La Une 18/02/2010

A La Une 18/02/2010
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Les résonnances du discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah ont débuté à retentir dans les rangs de la classe politique israélienne interdisant les médias de lancer des analyses portant sur ce discours.
Au Liban, plusieurs ténors ont salué le discours du Sayed Nasrallah. Le député chef du bloc parlementaire "Rencontre Démocratique" Walid Joumblatt a souligné au quotidien "Assafir" qu'au temps où le secrétaire général a clairement confirmé qu'une nouvelle guerre est écartée, il a parallèlement assuré que les préparatifs et la capacité de la Résistance sont aptes à riposter à tout assaut israélien".
"Ne tentez point de mener une guerre pour ne pas essuyer un nouveau fiasco était son message aux Israéliens" a-t-il conclu.
Sur la scène politique, le Conseil des ministres a adopté, hier au cours de sa cinquième réunion consacrée aux éléctions municipales, le principe du scrutin proportionnel dans le processus de vote.
Le quotidien "Assafir" a rapporté que "des coups de fils menés avant la tenue de la réunion ont préludé le passage prompte de la discussion du principe au mécanisme"
De sa part, le quotidien "Annahar" a estimé citant des sources ministérielles que ce revirement surprenant vers l'adoption de la proportionnalité est dû à la conviction des plusieurs parties de son principe réformiste qui évolue le scrutin.
Cependant, l'adoption de la proportionnalité a déclenché des doutes concernant les détails où "résident les diables" selon "Annahar".
Des sources ministérielles ont clarifié à ce quotidien que deux phases importantes seraient décisives pour juger cet exploit. La première est celle de la formule exécutive qui sera présentée par le ministre de l'Intérieur et des Municipalités Ziad Baroud et ensuite discutée au Cabinet. La deuxième s'incarne dans son passage au Chambre des députés et les éventualités de son adoption, son rejet ou même son amendement.
Cependant, une question lancinante persiste toujours: Les municipales seront-elles reportées ou effectuées à leur temps??
Le quotidien "Al-Akhbar" a rapporté citant des sources ministérielles que le Premier ministre Saad Hariri est convaincu de la nécessité du report des élections. De fait, il tient des réunions loin des médias pour étudier la manière de l'annonce de cette décision se trouvant affronté par trois barrières: la conviction du Chef de l'Etat Michel Sleimane qui s'est montré accroché à leur tenue à temps, l'adoption de report sans être sujet d'un interrogatoire constitutionnel, cherchant des solutions convenables pour ne pas supporter tout seul les résultats de cet ajournement.

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