Militaire israélien: "al-Assad tient bon et la direction syrienne est solide"
Les régions syriennes proches du plateau occupé du Golan sont dorénavant sous le contrôle de l'opposition syrienne, rapporte le quotidien israélien Yediot Aharonot, qui a dressé un paysage de la situation syrienne, selon les perspectives de militaires israéliens.
Le village druze de Had, proche du village Joubta, reçoit des armes et des munitions de l'armée syrienne, ainsi que d'autres villages comme Ouvna Jadida, Ouvna kadima, kounaytra Jadida, kounaytra kadima à l'est de Khan Arnaba, explique Erick Hen, un colonel de l'armée israélienne et chef de la brigade Aramon dans le quotidien israélien. Les rebelles sortent parfois de Joubta. Ils attaquent des sites militaires de l'armée syrienne, tuent des soldats et reviennent à leurs bases, explique le colonel israélien. Ils préfèrent se déplacer à pieds tout le long de la frontière du siège sécuritaire. Les soldats syriens évitent de tirer sur eux, pour ne pas s'accrocher avec les forces israéliennes. Ainsi, les rebelles, dont certains sont extrémistes, travaillent sous la couverture de l'armée israélienne, affirme le colonel Hen.
Des sources militaires israéliennes assurent que les graines d'une guerre future sont aujourd’hui présentes sur la terre du Golan. Les pessimistes prévoient une escalade de la situation dans quelques semaines. Les optimistes évoquent des mois. Selon ces mêmes sources, une intrusion militaire israélienne dans la profondeur syrienne est inévitable. Le but est de bâtir une région tampon contrôlée par l'armée israélienne et employant des collaborateurs locaux, comme l'armée de Lahd au sud du Liban avant la libération en 2000.
Le quotidien Yediot a signalé que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a effectué une visite rapide au plateau du Golan, et a pris des photos avec des soldats de la brigade Golani sur le mont Avital, qui semblent être des photos électorales. Pendant la présence de Netanyahu, le militaire Yaer Golan,chef de la région nord, a révélé la réalité de la scène syrienne. Quarante-cinq années de stabilité sur les frontières avec la Syrie sont arrivées à leur fin, a estimé Golan.
Le traité de Sykes-Picot, conclu il y a 100 ans, s’effondre sous nos yeux, a ajouté Golan dans le Yediot. Les régimes s’écroulent et les Etats se désintègrent. Les Kurdes par exemple, se sont bâti un régime propre, au nord de l'Irak, après la chute du régime de Saddam Hussein. Quand le régime de Bachar s’effondra, ils chercheront à s'unir avec les Kurdes du nord de la Syrie, explique Golan. Les Alaouites fondront à leur tour leur propre province à l’ouest de la Syrie, à côté de leurs alliés chiites au Liban. Les Druzes auront le contrôle du Mont des Druzes. Des dirigeants locaux auront le contrôle d'autres régions, et la Syrie deviendra une fédération de cantons d'identités ethniques, ajoute-t-il.
Le militaire a estimé que les chances de survie du président syrien al-Assad reposent sur trois critères. La cohérence de l'autorité, l'immunité économique, et la qualité du travail militaire. Il a affirmé que la direction syrienne est toujours unifiée, et qu’al-Assad est solide. Il ne va pas fuir ni s’anéantir, contrairement à nos prévisions. Il a hérité les gènes de Hafez al-Assad, son père, a-t-il insisté. "La guerre civile a dû briser l'économie de la Syrie. Mais ceci n'a pas eu lieu jusqu'à présent, en dépit de 90 milliards de dollars de dégâts déjà occasionnés", a estimé le chef de la région nord dans le quotidien.
Source: Alahednews, traduit par moqawama.org
Le village druze de Had, proche du village Joubta, reçoit des armes et des munitions de l'armée syrienne, ainsi que d'autres villages comme Ouvna Jadida, Ouvna kadima, kounaytra Jadida, kounaytra kadima à l'est de Khan Arnaba, explique Erick Hen, un colonel de l'armée israélienne et chef de la brigade Aramon dans le quotidien israélien. Les rebelles sortent parfois de Joubta. Ils attaquent des sites militaires de l'armée syrienne, tuent des soldats et reviennent à leurs bases, explique le colonel israélien. Ils préfèrent se déplacer à pieds tout le long de la frontière du siège sécuritaire. Les soldats syriens évitent de tirer sur eux, pour ne pas s'accrocher avec les forces israéliennes. Ainsi, les rebelles, dont certains sont extrémistes, travaillent sous la couverture de l'armée israélienne, affirme le colonel Hen. Des sources militaires israéliennes assurent que les graines d'une guerre future sont aujourd’hui présentes sur la terre du Golan. Les pessimistes prévoient une escalade de la situation dans quelques semaines. Les optimistes évoquent des mois. Selon ces mêmes sources, une intrusion militaire israélienne dans la profondeur syrienne est inévitable. Le but est de bâtir une région tampon contrôlée par l'armée israélienne et employant des collaborateurs locaux, comme l'armée de Lahd au sud du Liban avant la libération en 2000.
Le quotidien Yediot a signalé que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a effectué une visite rapide au plateau du Golan, et a pris des photos avec des soldats de la brigade Golani sur le mont Avital, qui semblent être des photos électorales. Pendant la présence de Netanyahu, le militaire Yaer Golan,chef de la région nord, a révélé la réalité de la scène syrienne. Quarante-cinq années de stabilité sur les frontières avec la Syrie sont arrivées à leur fin, a estimé Golan.
Le traité de Sykes-Picot, conclu il y a 100 ans, s’effondre sous nos yeux, a ajouté Golan dans le Yediot. Les régimes s’écroulent et les Etats se désintègrent. Les Kurdes par exemple, se sont bâti un régime propre, au nord de l'Irak, après la chute du régime de Saddam Hussein. Quand le régime de Bachar s’effondra, ils chercheront à s'unir avec les Kurdes du nord de la Syrie, explique Golan. Les Alaouites fondront à leur tour leur propre province à l’ouest de la Syrie, à côté de leurs alliés chiites au Liban. Les Druzes auront le contrôle du Mont des Druzes. Des dirigeants locaux auront le contrôle d'autres régions, et la Syrie deviendra une fédération de cantons d'identités ethniques, ajoute-t-il.Le militaire a estimé que les chances de survie du président syrien al-Assad reposent sur trois critères. La cohérence de l'autorité, l'immunité économique, et la qualité du travail militaire. Il a affirmé que la direction syrienne est toujours unifiée, et qu’al-Assad est solide. Il ne va pas fuir ni s’anéantir, contrairement à nos prévisions. Il a hérité les gènes de Hafez al-Assad, son père, a-t-il insisté. "La guerre civile a dû briser l'économie de la Syrie. Mais ceci n'a pas eu lieu jusqu'à présent, en dépit de 90 milliards de dollars de dégâts déjà occasionnés", a estimé le chef de la région nord dans le quotidien.
Source: Alahednews, traduit par moqawama.org
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