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L’armée malienne accusée d’exactions

L’armée malienne accusée d’exactions
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Les communautés arabe et touareg au Mali sont victimes d'exactions et d'actes de vengeance après la libération de villes et de villages qui avaient été pris par les insurgés.

L'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a annoncé samedi être en possession d'informations crédibles sur de graves exactions, dont des meurtres, commises par les forces de sécurité maliennes à l'encontre de civils dans la localité de Niono, dans le centre du pays.

L’armée malienne accusée d’exactions "Nous invitons instamment les autorités maliennes, tout comme les soldats et les autorités françaises et ouest-africaines, à faire le maximum pour garantir la protection de tous les civils", a fait savoir l'ONG, dont le siège est à New York, dans un communiqué.

D'après HRW, les Touareg et les Arabes, deux communautés assimilées aux insurgés, sont tout particulièrement visés.

L'armée malienne, engagée avec son homologue française et des contingents ouest-africains dans la reconquête du pays face aux extrémistes armés, n'a pas pu être contactée pour le moment pour obtenir une réaction.

Au début du conflit au Mali, les ONG avaient mis en garde contre les violences envers les civils.
Prise entre deux feux. Au nord du Mali, après avoir subi l’ordre obscurantiste des insurgés armés, Touareg et Arabes maliens craignaient de devenir la cible de représailles des militaires.
En février 2012, ils avaient été la cible d’une flambée de violences à Bamako, après le sanglant massacre de militaires maliens à Aguelhoc, dans l’extrême nord-est. De nombreux Touareg avaient alors fui le pays. Plus récemment, le 24 octobre, neuf civils touareg ont été assassinés à Diabali dans des circonstances non élucidées, après avoir été appréhendés par des soldats. Et, depuis le début de la contre-offensive emmenée par Paris, les civils craignent de subir les conséquences d’attaques sans discernement. "Les combats pourraient conduire à des attaques aveugles ou illégales dans des régions où les membres des groupes islamistes armés se mêlent aux civils", prévient Paule Rigaud, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International.

Source : agences, édité par : moqawama.org
 

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