noscript

Please Wait...

Sous pression US, la libération de Georges Abdallah reportée au 28 janvier!

Sous pression US, la libération de Georges Abdallah reportée au 28 janvier!
folder_openLiban access_time depuis 12 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

La décision d'accorder ou non une libération conditionnelle à l'ancien activiste libanais Georges Ibrahim Abdallah a été reportée lundi au 28 janvier par le tribunal d'application des peines de Paris (TAP), ont annoncé des sources judiciaires.

Préalable indispensable à une sortie de prison de Georges Ibrahim Abdallah, aucun arrêté d'expulsion du territoire français n'avait été signé lundi lorsque les juges du TAP se sont réunisSous pression US, la libération de Georges Abdallah reportée au 28 janvier!
en début de matinée pour examiner une nouvelle fois le cas de cet ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), incarcéré sans preuve depuis 28 ans en France pour complicité dans l'assassinat de deux diplomates, en 1982.

«Le TAP n'a pas encore pris de décision dans l'attente d'un titre d'expulsion», ont indiqué ces sources.

Sans arrêté du ministère de l'Intérieur, cette juridiction ne peut autoriser la sortie de prison de M. Abdallah, le prisonnier politique le plus ancien de l’histoire moderne française, détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées). Le 21 novembre, cette juridiction avait émis un avis positif de principe sur sa demande de libération avec ajournement de la décision au 14 janvier, en l'attente d'un arrêté d'expulsion. Le parquet y est opposé.

Sit-in devant l’ambassade de France à Beyrouth

Comme première réaction à cette décision flagrante, le frère du combattant Abdallah a dénoncé une soumission du ministère français de l'Intérieur aux pressions américaines et israéliennes, appelant tous les partisans de la cause de Georges Ibrahim Abdallah à participer en masse au sit-in organisé devant l’ambassade de France à Beyrouth.

«Tous ceux qui ont été prêts à accueillir Georges Abdallah à l’aéroport, sont invités aujourd’hui à prendre part au sit-in organisé vers 16h (14h00 GMT) devant l’ambassade de France à Beyrouth pour dénoncer cette décision injuste», a-t-il affirmé au site alahednews.

Séries de pressions US

Les Etats-Unis ont déclaré maintes fois leur opposition à la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Ils s'étaient «émus», par la voix de leur ambassadeur à Paris, de l'avis positif du TAP en novembre: «Chef d'un groupe terroriste libanais , Abdallah n'a jamais exprimé le moindre remord».

En Avril dernier, le magazine français La Marianne avait dévoilé citant une source duSous pression US, la libération de Georges Abdallah reportée au 28 janvier!
département d’Etat américain, que le président américain Barack Obama «s’oppose fermement à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, et qu’il a récemment informé officiellement les autorités françaises de sa position».

Dans une déclaration dimanche au quotidien libanais francophone l’Orient-Le Jour, l’avocat du M. Abdallah, Me Jacques Vergès, a estimé qu’«il est cette fois-ci improbable mais non impossible que les pressions américaines et israéliennes parviennent à bloquer le processus déjà mis en place par les services de la Place Bauveau», rappelant que son client avait obtenu en 2003 une libération conditionnelle refusée un an plus tard par la cour d’appel. Me Vergès a indiqué que ces années d’emprisonnement supplémentaires sont dues au fait que M. Abdallah a toujours refusé de s’excuser auprès des parents des diplomates tués, l'américain Charles Robert Ray et l’Israélien Yacov Barsimantov, et de les indemniser arguant du fait qu’il «avait accompli son devoir» et que du fait de sa détention, il n’avait pas les moyens de verser les réparations qui lui sont demandées.

Me Vergès a régulièrement dénoncé une volonté «politique» et la «mainmise des Etats-Unis» derrière le maintien en détention de son client, libérable depuis 1999.

Menaces US d’assassiner Abdallah après sa libération

De plus, ces derniers jours, des sources médiatiques ont parlé des menaces américaines d’assassiner le combattant Abdallah en terme de sa libération. Dans une interview accordée à  moqawama.org, Bassam al-Kintar, membre de la Campagne internationale pour la libération de Georges Abdallah à Beyrouth, n’a pas exclu cette nouvelle. «Les Etats-Unis ont déclaré dans différentes occasions que +la CIA doit poursuivre cette personne dangereuse, condamnée pour complicité d'assassinat de deux diplomates en 1982+, c’est pourquoi M. Abdallah est toujours en danger réel…», a-t-il confirmé.

M. Abdallah, aujourd'hui âgé de 61 ans, attend toujours de savourer l’air de la liberté et de retrouver ses neuf frères et sœurs qui ont été interdit de le rencontrer durant son emprisonnement. Seule sa mère a pu le voir avant qu’elle ne meure. Son père est décédé alors qu’il était en prison.

Source: Divers, édité par: moqawama.org

Comments

//