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Syrie: Le Pen casse l’embargo médiatique... dénonce l’ingérence étrangère

Syrie: Le Pen casse l’embargo médiatique... dénonce l’ingérence étrangère
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Elle est la première personnalité politique française à accorder, depuis le début du conflit en Syrie, un entretien à la télévision syrienne. Marine Le Pen, la présidente du Front national (FN), a répondu aux questions de la chaîne syrienne privée Sama TV, une chaîne pro-gouvernementale qui appartient au groupe Dounia TV.

Interrogée par un journaliste indépendant dans son bureau au siège du Front national à Nanterre, Mme Le Pen livre sa vision des révolutions arabes et du conflit syrien.
Sur la Syrie, la patronne du FN réaffirme sa position contre l'ingérence étrangère -occidentale, qatarie ou saoudienne - dans le conflit qui sévit dans ce pays.
"Nous nous battons en France pour la souveraineté du peuple français mais nous défendons également la liberté, la souveraineté et l'identité de tous les peuples du monde dont nous pensons qu'ils doivent garder la maîtrise de leur destin", fait-elle valoir en dénonçant le rôle des puissances occidentales dans le conflit syrien comme dans le conflit libyen.
"Il serait dangereux de renouveler une telle erreur" en Syrie", a-t-elle ajouté.
Elle déplore ainsi l'absence de solution politique et accuse les puissances occidentales d'avoir ag de manière dissimulée. "Dès le départ j’ai pensé qu’il fallait trouver en Syrie la voie du dialogue", avance-t-elle.

Syrie: Le Pen casse l’embargo médiatique... dénonce l’ingérence étrangère

"Mais les puissances occidentales ont fait la même chose qu’en Libye mais de façon secrète.
La réalité, c'est que nous avons contribué à conseiller les rebelles syriens qui eux-mêmes ont été pris en main par les islamistes, que nous nous sommes servis de nos alliés qataris et saoudiens pour les armer", résume-t-elle.
Depuis le début des révolutions arabes, les responsables du Front national n’ont pas caché leur méfiance vis-à-vis de ces mouvements de contestation. La chef du parti d'extrême droite n'hésite donc pas à dénoncer la récupération des révolutions par des extrémistes.
"Et je crois que ce risque s'est aussi réalisé à cause de l'aveuglement des pays occidentaux", conclut-elle.

Casser l'embargo médiatique sur la Syrie

Cet entretien devait à l'origine être repris par des chaînes libanaises, qui l'ont refusé. Il a été finalement diffusé lundi 7 janvier sur la chaîne "Sama TV" du groupe Ad Dounia (pro-gouvernemental), a expliqué à l'AFP le Front national.
"Marine Le Pen savait dès le départ que cet entretien pouvait être diffusé sur une chaîne favorable au régime du président Assad. Elle ne l'a d'ailleurs pas critiqué contrairement aux rebelles. Je crois qu'elle voulait ainsi casser l'embargo médiatique sur la Syrie", a expliqué à l'AFP l'auteur de l'interview, Nader Allouche.
La chaîne, quant à elle, s'est félicitée dans un communiqué qu'une personnalité politique occidentale ait accepté pour la première fois de parler à un média syrien.

Source : agences, édité par : moqawama.org

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