"Brahimi révèle son vrai visage", Damas accuse la Turquie de pillage

La Syrie a accusé Lakhdar Brahimi de partialité en faveur des pays occidentaux à la veille d'une rencontre vendredi du médiateur international avec des représentants russe et américain.
Une partialité flagrante contre la Syrie
"Les déclarations de Lakhdar Brahimi montrent sa partialité flagrante en faveur des cercles conspirant contre la Syrie et son peuple", a affirmé un responsable du ministère des Affaires étrangères cité par la télévision officielle.
"Tout le monde sait que personne ne peut parler au nom du peuple syrien, qui détient seul le pouvoir de déterminer son sort et son régime politique et le droit de choisir ses dirigeants. L’histoire de la Syrie est connue. Elle n’a jamais appliqué les directives d’autrui ou accepté l'ingérence extérieure", a-t-il ajouté. "Le programme de la solution politique en Syrie est la seule issue à la crise, parce qu'il se base sur le dialogue entre les différentes composantes du peuple syrien (...). Il dessine le futur politique, économique et juridique de la Syrie, sur des bases démocratiques pluralistes. "S’il a (Brahimi) trouvé que la situation en Syrie tourne à l'aigre, tout le monde sait que la poursuite de la violence et du terrorisme est causée par l'échec de la communauté internationale à arrêter le financement, l’armement et le soutien des groupes armés terroristes, de la part de certains pays", a martelé le responsable syrien.
Cependant, Damas a refusé de couper les ponts avec le médiateur international. "La Syrie espère toujours le succès de sa mission et continuera à coopérer avec lui dans le cadre de sa vision de la solution politique de la crise syrienne", a précisé le responsable.
Moscou toujours ferme dans sa position
Dans un entretien mercredi avec la BBC, M. Brahimi, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, avait prétendu que le plan de sortie de crise présenté dimanche par le chef de l'Etat syrien était "encore plus sectaire et partial" que les précédents.
Nommé en septembre 2012 en remplacement de Kofi Annan, qui avait jeté l'éponge, M. Brahimi n'a jamais demandé explicitement le départ de M. Assad. Désormais, la Syrie l'accuse d'avoir basculé dans le camp des pays occidentaux, de la Turquie et des pays du Golfe qui veulent le départ du chef de l'Etat.
"Brahimi révèle son vrai visage"
Les médias syriens avaient donné le ton. "Il s'est débarrassé du masque d'impartialité qu'il portait depuis qu'il a été nommé pour remplacer Kofi Annan et a révélé son vrai visage, (...) pour répondre aux demandes de ses maîtres", a écrit Al-Watan.
Ces critiques surviennent à la veille de la rencontre à Genève de M. Brahimi avec des représentants russe et américain pour tenter de trouver des moyens de mettre fin à un conflit ayant déjà fait, selon l'ONU, plus de 60.000 mots en 21 mois.
Moscou a réaffirmé que le règlement passait par un dialogue entre le pouvoir et l'opposition, sans conditions préalables, contrairement aux rebelles et aux Occidentaux qui réclament le départ du président Bachar al-Assad. "Seuls les Syriens peuvent décider du modèle de développement à long terme de leur pays", a déclaré jeudi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.
Au Caire, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a appelé jeudi les pays voisins de la Syrie à favoriser une solution politique et à empêcher toute intervention étrangère.
Parallèlement, Londres a souhaité des mesures plus énergiques contre le régime syrien, en particulier une levée de l'embargo sur les armes en faveur des rebelles.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a estimé jeudi que si la situation en Syrie s'aggravait encore, la réponse de la communauté internationale devrait être "revue à la hausse". Il a notamment répété que Londres allait plaider pour que l'embargo européen sur les armes imposé à la Syrie soit modifié, pour permettre d'armer les rebelles terroristes si nécessaire, lorsque l'UE réévaluerait les sanctions contre Damas le 1er mars.
Damas accuse la Turquie de pillage
L'Unicef a lancé un appel urgent aux dons pour les Syriens réfugiés transis de froid dans le camp de Zaatari en Jordanie, transformé en champ de boue par des pluies torrentielles, et l'agence missionnaire du Vatican Fides a signalé qu'un millier de chrétiens privés de tout étaient pris au piège entre armée et rebelles dans le village de Yaakoubieh, au nord d'Alep.
Dans cette même région, la Syrie a accusé son voisin turc de piller ses usines et a appelé l'ONU à agir pour mettre fin à cet "acte illégal d'agression qui s'apparente à de la piraterie".
"Environ un millier d’usines implantées dans la ville d’Alep ont été écumées et leurs biens transférés en Turquie avec l’aide du gouvernement" d’Ankara, dénonce le ministère syrien des Affaires étrangères dans des courriers adressés au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. "Cela s’apparente à de la piraterie. C’est une agression contre les moyens d’existence du peuple syrien", a ajouté le ministère.
Le ministère appelle la Turquie "à restituer les biens volés à leurs propriétaires et à s’acquitter de compensations auprès de ceux qui ont été lésés".
Source: médias, édité par moqawama.org
Une partialité flagrante contre la Syrie
"Les déclarations de Lakhdar Brahimi montrent sa partialité flagrante en faveur des cercles conspirant contre la Syrie et son peuple", a affirmé un responsable du ministère des Affaires étrangères cité par la télévision officielle.
"Tout le monde sait que personne ne peut parler au nom du peuple syrien, qui détient seul le pouvoir de déterminer son sort et son régime politique et le droit de choisir ses dirigeants. L’histoire de la Syrie est connue. Elle n’a jamais appliqué les directives d’autrui ou accepté l'ingérence extérieure", a-t-il ajouté. "Le programme de la solution politique en Syrie est la seule issue à la crise, parce qu'il se base sur le dialogue entre les différentes composantes du peuple syrien (...). Il dessine le futur politique, économique et juridique de la Syrie, sur des bases démocratiques pluralistes. "S’il a (Brahimi) trouvé que la situation en Syrie tourne à l'aigre, tout le monde sait que la poursuite de la violence et du terrorisme est causée par l'échec de la communauté internationale à arrêter le financement, l’armement et le soutien des groupes armés terroristes, de la part de certains pays", a martelé le responsable syrien.
Cependant, Damas a refusé de couper les ponts avec le médiateur international. "La Syrie espère toujours le succès de sa mission et continuera à coopérer avec lui dans le cadre de sa vision de la solution politique de la crise syrienne", a précisé le responsable.

Moscou toujours ferme dans sa position
Dans un entretien mercredi avec la BBC, M. Brahimi, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, avait prétendu que le plan de sortie de crise présenté dimanche par le chef de l'Etat syrien était "encore plus sectaire et partial" que les précédents.
Nommé en septembre 2012 en remplacement de Kofi Annan, qui avait jeté l'éponge, M. Brahimi n'a jamais demandé explicitement le départ de M. Assad. Désormais, la Syrie l'accuse d'avoir basculé dans le camp des pays occidentaux, de la Turquie et des pays du Golfe qui veulent le départ du chef de l'Etat.
"Brahimi révèle son vrai visage"
Les médias syriens avaient donné le ton. "Il s'est débarrassé du masque d'impartialité qu'il portait depuis qu'il a été nommé pour remplacer Kofi Annan et a révélé son vrai visage, (...) pour répondre aux demandes de ses maîtres", a écrit Al-Watan.
Ces critiques surviennent à la veille de la rencontre à Genève de M. Brahimi avec des représentants russe et américain pour tenter de trouver des moyens de mettre fin à un conflit ayant déjà fait, selon l'ONU, plus de 60.000 mots en 21 mois.
Moscou a réaffirmé que le règlement passait par un dialogue entre le pouvoir et l'opposition, sans conditions préalables, contrairement aux rebelles et aux Occidentaux qui réclament le départ du président Bachar al-Assad. "Seuls les Syriens peuvent décider du modèle de développement à long terme de leur pays", a déclaré jeudi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.
Au Caire, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a appelé jeudi les pays voisins de la Syrie à favoriser une solution politique et à empêcher toute intervention étrangère.
Parallèlement, Londres a souhaité des mesures plus énergiques contre le régime syrien, en particulier une levée de l'embargo sur les armes en faveur des rebelles.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a estimé jeudi que si la situation en Syrie s'aggravait encore, la réponse de la communauté internationale devrait être "revue à la hausse". Il a notamment répété que Londres allait plaider pour que l'embargo européen sur les armes imposé à la Syrie soit modifié, pour permettre d'armer les rebelles terroristes si nécessaire, lorsque l'UE réévaluerait les sanctions contre Damas le 1er mars.
Damas accuse la Turquie de pillage
L'Unicef a lancé un appel urgent aux dons pour les Syriens réfugiés transis de froid dans le camp de Zaatari en Jordanie, transformé en champ de boue par des pluies torrentielles, et l'agence missionnaire du Vatican Fides a signalé qu'un millier de chrétiens privés de tout étaient pris au piège entre armée et rebelles dans le village de Yaakoubieh, au nord d'Alep.
Dans cette même région, la Syrie a accusé son voisin turc de piller ses usines et a appelé l'ONU à agir pour mettre fin à cet "acte illégal d'agression qui s'apparente à de la piraterie".
"Environ un millier d’usines implantées dans la ville d’Alep ont été écumées et leurs biens transférés en Turquie avec l’aide du gouvernement" d’Ankara, dénonce le ministère syrien des Affaires étrangères dans des courriers adressés au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. "Cela s’apparente à de la piraterie. C’est une agression contre les moyens d’existence du peuple syrien", a ajouté le ministère.
Le ministère appelle la Turquie "à restituer les biens volés à leurs propriétaires et à s’acquitter de compensations auprès de ceux qui ont été lésés".
Source: médias, édité par moqawama.org
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