Syrie: Assad dénonce un conflit "entre la patrie et ses ennemis...appelle au "dialogue national"

Le président syrien Bachar el-Assad a prononcé dimanche un discours, retransmis en direct par la télévision officielle syrienne, devant une foule enthousiaste sur les développements du conflit en Syrie.
Alors que sa dernière apparition en public remonte à juin, le président syrien s'exprimait sur la scène de la Maison de la culture et des arts dans le centre de Damas, où il est arrivé sous les applaudissements nourris de centaines de personnes qui ont scandé: «Par notre âme et par notre
«Nous nous rencontrons aujourd'hui et la souffrance accable la terre de Syrie. Il n'y a pas de place pour la joie tant que la sécurité et la stabilité sont absentes des rues de notre pays», a-t-il déclaré.
«La nation est à tous et nous devons tous la protéger, a-t-il poursuivi. Nous ne sortirons pas de cette crise sans une mobilisation totale de la nation».
M. Assad a affirmé que le conflit n'opposait pas «le pouvoir et l'opposition, mais la patrie et ses ennemis, le peuple et ses assassins», ajoutant que certains voulaient la partition de la Syrie.
Le président syrien, dans ses rares interventions depuis le début du conflit en mars 2011, s'est toujours dit déterminé à en finir avec les insurgés qu'il assimile à des «terroristes armés et financés par l'étranger».
Assad appelle au "dialogue national"
Le chef d'Etat a en outre appelé à un «dialogue national», pour lequel il a affirmé ne pas avoir trouvé de «partenaire», faisant allusion à l'opposition qui refuse d'entamer toute négociation avant un départ du président Assad.
«Si ce dialogue ne s'est pas ouvert jusqu'à présent, ce n'est pas parce que nous ne voulons pas d'une solution politique, mais parce que nous n'avons pas trouvé de partenaire», a-t-il souligné.
Mais ce dialogue, a-t-il précisé, ne s'ouvrira qu'à plusieurs conditions.
«Les pays impliqués doivent s'engager à arrêter de financer l'armement et les hommes amés doivent arrêter les opérations terroristes, nos forces cesseront ensuite immédiatement les opérations militaires, tout en conservant le droit de répliquer», a-t-il martelé.
Et ce n'est qu'après ces étapes, que se tiendra «une conférence de réconciliation avec ceux qui n'ont pas trahi la Syrie», suivie par un nouveau gouvernement et une amnistie», a-t-il déclaré.
«Nous ne dialoguerons pas avec une marionnette fabriquée par l'Occident», a-t-il encore indiqué.
«La transition doit se faire selon les termes de la Constitution, a-t-il insisté, faisant référence à des élections.
Le président syrien a confirmé la poursuite de combattre les terroristes, indiquant la présence sur le terrain en Syrie, «de groupes extrémistes et takfiristes portant l'idéologie d'al-Qaïda».
«La Syrie est toujours forte, elle ne s’effondrera jamais», a-t-il souligné, en rendant hommage à «l’armée syrienne et tous ceux qui ont protégé la patrie».
M. Assad a enfin insisté sur le respect par la Syrie des principes et des constantes. «Le Golan est le nôtre, la Palestine reste notre cause et nous soutenons toujours la résistance », a conclu le président syrien.
Source: Agences, édité par: moqawama.org
sang, nous nous sacrifierons pour toi».
Tout en précisant que «la solution dans le pays doit être globale: une solution politique, sécuritaire et sociale», le chef de la République a salué la Russie, la Chine et l’Iran pour leurs positions durant la crise.
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