Bahreïn : Le terrorisme des autorités contre les citoyens filmé en vidéo
La cruauté avec laquelle les autorités traitent les citoyens bahreïnis ne cesse de se révéler au grand jour.
Des vidéos diffusées sur internet braquent la lumière sur ces exactions, laissant la société bahreïnie dans un état de stupeur et de frustration.
Une vidéo illustrant un agent sécuritaire bahreïni en train de gifler un citoyen portant son bébé dans ses bras a reçu beaucoup de vues. Les images ont embarrassé les autorités, ce qui a poussé le directeur de la sécurité Tarek al-Hassan à arrêter l'agent sécuritaire impliqué et le renvoyer à l’investigation. Cependant, al-Hassan a prétendu que des situations semblables sont fabriquées par les citoyens pour provoquer les agents sécuritaires, et les faire paraitre comme des criminels.
En dépit des allégations des autorités officielles, la vidéo de la gifle a suscité une vague de condamnation dans des différentes régions du royaume. Des personnalités pro-régime ont dénoncé l’agression, en y percevant "une insulte au peuple bahreïni". Le journaliste Mohamad Othman, directeur de l'organisation al-Wehda (l’Unité), a affirmé que ce qui s'est passé pour le citoyen dans la région d’al-Ali dans le centre du pays peut arriver à n'importe quelle autre personne, appelant les Bahreïnis à protester: "en protestant, vous vous protégez", a-t-il affirmé.
Le journaliste renommé Ibrahim Sinan a signalé que ce qu’il y a de plus attristant dans cette scène, c'est le fait que «le père couvrait les yeux de son fils par ses mains, pour qu’il ne le voie pas en train d'être frappé».
Le principal groupe de l'opposition al-Wefaq a pour sa part assuré que la scène met en œuvre une pratique systématique de la part des autorités et non pas un comportement personnel. "S’il ne s'agissait pas d'une pratique, l’homme en costume officiel n'aurait pas eu l'audace de gifler un citoyen devant son bébé".
Une deuxième vidéo filmant les exactions commises à Bahreïn a récemment circulé sur internet, le peuple bahreïni n’ayant même pas le temps de se remettre du choc de la première. Dans la vidéo, les forces sécuritaires se déchainaient contre un jeune homme originaire de la région d'Akar, le frappant cruellement par des matraques, des casques, des pierres, et lui lançant des coups de pied et de poing. Le citoyen atterré et effondré, noyait dans son sang.
La vidéo du citoyen d'Akar a porté un deuxième coup au peuple bahreïni, révélant l'inhumanité et la barbarie des agents sécuritaires. Al-Wefaq a répété que ces images relèvent d’une insistance à pratiquer le crime organisé par les autorités, comme une pratique systématique contre les citoyens non armés.
Source: alahednews., traduit par moqawama.org
Des vidéos diffusées sur internet braquent la lumière sur ces exactions, laissant la société bahreïnie dans un état de stupeur et de frustration.
Une vidéo illustrant un agent sécuritaire bahreïni en train de gifler un citoyen portant son bébé dans ses bras a reçu beaucoup de vues. Les images ont embarrassé les autorités, ce qui a poussé le directeur de la sécurité Tarek al-Hassan à arrêter l'agent sécuritaire impliqué et le renvoyer à l’investigation. Cependant, al-Hassan a prétendu que des situations semblables sont fabriquées par les citoyens pour provoquer les agents sécuritaires, et les faire paraitre comme des criminels.
En dépit des allégations des autorités officielles, la vidéo de la gifle a suscité une vague de condamnation dans des différentes régions du royaume. Des personnalités pro-régime ont dénoncé l’agression, en y percevant "une insulte au peuple bahreïni". Le journaliste Mohamad Othman, directeur de l'organisation al-Wehda (l’Unité), a affirmé que ce qui s'est passé pour le citoyen dans la région d’al-Ali dans le centre du pays peut arriver à n'importe quelle autre personne, appelant les Bahreïnis à protester: "en protestant, vous vous protégez", a-t-il affirmé.
Le journaliste renommé Ibrahim Sinan a signalé que ce qu’il y a de plus attristant dans cette scène, c'est le fait que «le père couvrait les yeux de son fils par ses mains, pour qu’il ne le voie pas en train d'être frappé».
Le principal groupe de l'opposition al-Wefaq a pour sa part assuré que la scène met en œuvre une pratique systématique de la part des autorités et non pas un comportement personnel. "S’il ne s'agissait pas d'une pratique, l’homme en costume officiel n'aurait pas eu l'audace de gifler un citoyen devant son bébé".
Une deuxième vidéo filmant les exactions commises à Bahreïn a récemment circulé sur internet, le peuple bahreïni n’ayant même pas le temps de se remettre du choc de la première. Dans la vidéo, les forces sécuritaires se déchainaient contre un jeune homme originaire de la région d'Akar, le frappant cruellement par des matraques, des casques, des pierres, et lui lançant des coups de pied et de poing. Le citoyen atterré et effondré, noyait dans son sang.
La vidéo du citoyen d'Akar a porté un deuxième coup au peuple bahreïni, révélant l'inhumanité et la barbarie des agents sécuritaires. Al-Wefaq a répété que ces images relèvent d’une insistance à pratiquer le crime organisé par les autorités, comme une pratique systématique contre les citoyens non armés.
Source: alahednews., traduit par moqawama.org
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