Accueil hésitant de la Ligue arabe à la Coalition syrienne

La Ligue arabe a salué lundi soir la formation de la nouvelle coalition regroupant certaines factions de l'opposition syrienne mais ne l'a pas adoubée comme unique représentant légitime du peuple syrien.
"Le conseil ministériel de la Ligue arabe salue l'accord auquel sont parvenues des composantes de l'opposition syrienne et appelle les autres parties de l'opposition à se joindre à cette coalition", a déclaré le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Hamad ben Jassim, lisant une déclaration commune. Les ministres, a-t-il ajouté, "ont appelé les organisations régionales et internationales à la reconnaître comme un représentant légitime des aspirations du peuple syrien".
Mais la Ligue arabe écrit que cette Coalition nationale des forces révolutionnaires et de l'opposition, formée à l'issue de discussions au Qatar, est "un représentant légitime et un interlocuteur principal de la Ligue arabe", pas "le" représentant légitime du peuple syrien. C'est un soutien moins marqué que celui accordé lundi par les six Etats du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui voit dans cette coalition forgée dans la douleur et sous la pression internationale, "le représentant légitime du peuple syrien".
Sous couvert d'anonymat, un diplomate de la Ligue arabe a expliqué que des réserves avaient été posées par l'Irak et l'Algérie. "Les réserves de l'Irak n'étaient pas claires (...) L'Algérie en revanche a réclamé davantage de temps avant que la Ligue arabe ne puisse entamer un dialogue avec la coalition de l'opposition", a-t-il dit. Alger s'inquiète aussi du fait que cette coalition ne rassemble pas toutes les composantes de l'opposition syrienne.
Le Liban, selon les termes du communiqué final, a refusé pour sa part de participer à la décision de la Ligue du fait de sa position sensible et de ses relations avec la Syrie.
De son côté, Moscou a appelé la coalition à privilégier le dialogue avec M. Assad, une option déjà rejetée par les opposants qui posent comme condition sine qua non le départ du chef d'Etat.
Sources: agences

"Le conseil ministériel de la Ligue arabe salue l'accord auquel sont parvenues des composantes de l'opposition syrienne et appelle les autres parties de l'opposition à se joindre à cette coalition", a déclaré le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Hamad ben Jassim, lisant une déclaration commune. Les ministres, a-t-il ajouté, "ont appelé les organisations régionales et internationales à la reconnaître comme un représentant légitime des aspirations du peuple syrien".
Mais la Ligue arabe écrit que cette Coalition nationale des forces révolutionnaires et de l'opposition, formée à l'issue de discussions au Qatar, est "un représentant légitime et un interlocuteur principal de la Ligue arabe", pas "le" représentant légitime du peuple syrien. C'est un soutien moins marqué que celui accordé lundi par les six Etats du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui voit dans cette coalition forgée dans la douleur et sous la pression internationale, "le représentant légitime du peuple syrien".

Le Liban, selon les termes du communiqué final, a refusé pour sa part de participer à la décision de la Ligue du fait de sa position sensible et de ses relations avec la Syrie.
De son côté, Moscou a appelé la coalition à privilégier le dialogue avec M. Assad, une option déjà rejetée par les opposants qui posent comme condition sine qua non le départ du chef d'Etat.
Sources: agences
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